Wovenhand
Consider The Birds |
Label :
Glitterhouse |
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Pour ceux qui l'ignorent, Woven Hand est le projet parallèle de David Eugene Edwards (la voix mystique de 16 Horsepower).
Autant le dire tout de suite, ce troisième album (comme les précédents) ne donne pas l'easy listening ! Plutôt dans la balade folk torturée. Cependant, malgré la pénombre qui entoure l'album, on trouve aussi des perles d'une beauté troublante ("Chest Of Drawers", "Oil On Panel", "Sparrow Falls"). Ces 3 titres donnent à eux seuls envie de s'aventurer dans l'univers (apparement) inhospitalier d'Edwards. Bref, ça ne s'explique pas, c'est beau, c'est tout... Et c'est déjà beaucoup.
Autant le dire tout de suite, ce troisième album (comme les précédents) ne donne pas l'easy listening ! Plutôt dans la balade folk torturée. Cependant, malgré la pénombre qui entoure l'album, on trouve aussi des perles d'une beauté troublante ("Chest Of Drawers", "Oil On Panel", "Sparrow Falls"). Ces 3 titres donnent à eux seuls envie de s'aventurer dans l'univers (apparement) inhospitalier d'Edwards. Bref, ça ne s'explique pas, c'est beau, c'est tout... Et c'est déjà beaucoup.
Très bon 16/20 | par Tomveil |
Posté le 30 juin 2005 à 21 h 32 |
Après avoir proposé ses services à la compagnie de danse théâtrale belge Ultima Vez dans le cadre de sa dernière création intitulée Blush, David Eugène Edwards renoue une fois de plus avec une musicalité célébrant l'amour christique. Un culte bien connu des fidèles de 16 Horsepower, autre groupe aux accents plus country folk dans lequel le prêcheur a la voix divine exerce ses talents depuis plus de 10 ans. Mais n'ayez crainte, il n'est pas question ici d'homélies barbantes, ni d'oraisons (é)jaculatoires et encore moins de sermons moralisateurs ayant pour but de plonger l'auditeur, ivre de mots, dans je ne sais quelle béatitude mièvre. Non. David Eugène Edwards est toujours en quête du Christ. Une inlassable quête qui l'amène à passer par des moments de perplexité, d'interrogation et de culpabilité. Autant de thèmes propres à la rédemption, abordés avec humilités sur une musique dépouillée. Et dans la cas de Consider The Birds, cette sobriété s'apparente souvent à des confessions ("Chest Of Drawers", "Oil Of Panels", "Into The Piano"), lesquelles sont accompagnés seulement d'une guitare ou d'un piano. D'autres instruments viennent s'immiscer discrètement mais dans le seul but de renforcer une atmosphère de recueillement. Plus rarement, Edwards nous fait partager ses exaltations (le tribal et extatique "To Make A Rising", le médiéval "Dawn In Yon Forest"). Ainsi perçoit-on toute l'ambiguïté de cette expérience mystique. Preuve, s'il en est, de son authenticité
Parfait 17/20
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