Wovenhand
Live At Roepaen |
Label :
Glitterhouse |
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Quel endroit est le plus adapté pour sublimer la musique de Wovenhand ? Un ancien lieu de culte paraît évident, c'est donc là qu'est enregistré le premier live de ce groupe, en plein hiver dans une ancienne église des Pays Bas au son bien particulier.
David Eugene Edwards y démontre une nouvelle fois sa voix unique, frêle et puissante à la fois, l'orgue majestueux dès l'intro de "Swedish Purse" (couplé avec "Speaking Hands"), une ambiance de rituel vaudou, angoissante et enivrante à la fois, quelques percussions tibétaines s'insèrent, le chant chamanique d'Edwards nous convoque, nous convie sans plus nous lâcher une seule seconde jusqu'à la fin du concert. Évoquant tant Neil Young que Ian Curtis, réussissant presque l'exploit de recréer l'ambiance mise en place par Rick Rubin pour les derniers enregistrements de Johnny Cash.
Chamanique, c'est vraiment l'impression générale qui se dégage de ce concert, les psalmodies qu'on imagine plus autour d'un grand feu pour appeler la pluie ("Raise Her Hands"), les titres prennent leurs temps, s'allongeant à l'envie, flottant dans l'air de cette ancienne église, comme un corps plongé dans la torpeur causée par une prise d'ayahuasca, ses montées ("Kingdom Of Ice") ses descentes ("Deerskin Doll", magnifique), et le sublime ''Off the Cuff" final, conclusion parfaite à cette expérience.
On devine un état d'esprit, une communion presque, qu'on ressent davantage à la vision du dvd inclus, retranscrivant l'intégralité du concert, filmé sans fard, au plus près des cinq musiciens, complément forcément indispensable, ne serait ce que pour le décor hallucinant. Quelques lumières, de nombreuses bougies, des vitraux ancestraux et David Eugene Edwards, magnifiquement possédé sous sa fourrure, vivant ses compositions du plus profond de son âme.
David Eugene Edwards y démontre une nouvelle fois sa voix unique, frêle et puissante à la fois, l'orgue majestueux dès l'intro de "Swedish Purse" (couplé avec "Speaking Hands"), une ambiance de rituel vaudou, angoissante et enivrante à la fois, quelques percussions tibétaines s'insèrent, le chant chamanique d'Edwards nous convoque, nous convie sans plus nous lâcher une seule seconde jusqu'à la fin du concert. Évoquant tant Neil Young que Ian Curtis, réussissant presque l'exploit de recréer l'ambiance mise en place par Rick Rubin pour les derniers enregistrements de Johnny Cash.
Chamanique, c'est vraiment l'impression générale qui se dégage de ce concert, les psalmodies qu'on imagine plus autour d'un grand feu pour appeler la pluie ("Raise Her Hands"), les titres prennent leurs temps, s'allongeant à l'envie, flottant dans l'air de cette ancienne église, comme un corps plongé dans la torpeur causée par une prise d'ayahuasca, ses montées ("Kingdom Of Ice") ses descentes ("Deerskin Doll", magnifique), et le sublime ''Off the Cuff" final, conclusion parfaite à cette expérience.
On devine un état d'esprit, une communion presque, qu'on ressent davantage à la vision du dvd inclus, retranscrivant l'intégralité du concert, filmé sans fard, au plus près des cinq musiciens, complément forcément indispensable, ne serait ce que pour le décor hallucinant. Quelques lumières, de nombreuses bougies, des vitraux ancestraux et David Eugene Edwards, magnifiquement possédé sous sa fourrure, vivant ses compositions du plus profond de son âme.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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