Wovenhand
The Threshingfloor |
Label :
Glitterhouse |
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Le titre désigne un endroit de battage pour séparer le bon grain de l'ivraie. David Eugene Edwards y va bien sûr dans la métaphore biblique. Musicalement, après un plus rock Ten Stones qui semble loin d'être considéré parmi les plus marquants disques de Wovenhand, The Threshingfloor (assez proche de Mosaic dit-on mais sans en atteindre le niveau) s'annonce lui comme un album apaisé arpentant parfois des sonorités amérindiennes et médiévales ("A Holy Measure", "Raise Her Hands"). Album apaisé mais tout aussi habité de cette atmosphère proprement sombre qu'épand le groupe. Des contrées nouvelles tendent à être explorées dans l'avenir à entendre le oud turc dans "The Threshingfloor". Pourtant, cela n'empêche pas de livrer quelques titres anecdotiques ou qui sentent la redite mélodieuse tels "Behind Your Breath", "Terre Haute", "Ochard Gate" et "Denver City" au bout. Ce dernier se démarque donnant un ton plus enjoué certes.
En résumé, c'est une fois passé l'étoile brillante de l'album qu'est "Singing Grass", morceau composé par Pascal Humbert et où on entend le vent siffler dans un interstice, que l'intérêt se relâche progressivement à la seconde moitié. Les adorateurs de New Order, groupe également adoré par David Eugene Edwards, y trouveront une bonne reprise de "Truth", les autres se relanceront si ça leur chante, vers la première moitié où les meilleurs grains se trouvent plus nombreux.
En résumé, c'est une fois passé l'étoile brillante de l'album qu'est "Singing Grass", morceau composé par Pascal Humbert et où on entend le vent siffler dans un interstice, que l'intérêt se relâche progressivement à la seconde moitié. Les adorateurs de New Order, groupe également adoré par David Eugene Edwards, y trouveront une bonne reprise de "Truth", les autres se relanceront si ça leur chante, vers la première moitié où les meilleurs grains se trouvent plus nombreux.
Bon 15/20 | par Pascha |
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