Cass McCombs
Humor Risk |
Label :
Domino |
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Après un Wit's End de haute volée en début d'année, Cass McCombs récidive déjà avec un second album en moins d'un an. Humor Risk est le successeur du meilleur album de l"auteur compositeur et les premières écoutes sont mitigées.
Après avoir publié un album de la classe de Wit's End en début d'année, un album compact, impénétrable et qui nous emmenait dans des contrées entre la folk et la soul particulièrement rafraîchissantes, McCombs revient à une musique entre la pop et la folk comme sur ses précédents albums. C'est peut-être pour cela que les premières écoutes déçoivent. Après avoir autant brillé, l'artiste semble ne pas prendre de risque et campe sur des positions qu'il occupait déjà dans le passé. Aucune surprise à l'écoute de ce disque et l'on a l'impression d'une petite trahison de la part de McCombs qui nous livre un album sans fond, plutôt fade en apparence. Mais une fois la première écoute digérée, il y a quelque chose qui nous attire inéluctablement à réécouter cet album. Car s'il ne possède pas la même densité que son prédécesseur, une fois les premières déceptions écartées, il faut tout de même lui reconnaitre de nombreuses qualités. Les compositions sont parfaitement maitrisées et l'album est celui de McCombs qui s'en sort le mieux dans le genre. Plus abouti que ses trois premiers efforts, Humor Risk réjouit l'auditeur sans avoir besoin de fanfaronner.
En livrant simplement de très bons morceaux voguant entre le rock et le folk, le disque nous berce dans des eaux très familières mais toujours aussi agréables ("The Living Word", "The Same Thing"). Plus remuant que sur ses précédents albums et délivrant les morceaux d'une voie toujours plus maitrisée et envoutante, McCombs livre des morceaux réjouissants et beaucoup moins sombres dans les arrangements et les ambiances véhiculées qu'auparavant ("Mystery Mail").
Cependant, la morgue du chanteur n'a pas totalement disparue et ses préoccupations personnelles continuent d'irriguer les paroles de ses chansons comme sur le magnifique et introspectif 'To Every Man His Chimera" ou sur le plus punchy morceau d'ouverture "Love Thine Enemy".
Sans être un album essentiel de l'artiste, Humor Risk est une deuxième livraison très réjouissante qui permet à McCombs de rester un des fers de lance de notre plaisir musical en 2011.
Après avoir publié un album de la classe de Wit's End en début d'année, un album compact, impénétrable et qui nous emmenait dans des contrées entre la folk et la soul particulièrement rafraîchissantes, McCombs revient à une musique entre la pop et la folk comme sur ses précédents albums. C'est peut-être pour cela que les premières écoutes déçoivent. Après avoir autant brillé, l'artiste semble ne pas prendre de risque et campe sur des positions qu'il occupait déjà dans le passé. Aucune surprise à l'écoute de ce disque et l'on a l'impression d'une petite trahison de la part de McCombs qui nous livre un album sans fond, plutôt fade en apparence. Mais une fois la première écoute digérée, il y a quelque chose qui nous attire inéluctablement à réécouter cet album. Car s'il ne possède pas la même densité que son prédécesseur, une fois les premières déceptions écartées, il faut tout de même lui reconnaitre de nombreuses qualités. Les compositions sont parfaitement maitrisées et l'album est celui de McCombs qui s'en sort le mieux dans le genre. Plus abouti que ses trois premiers efforts, Humor Risk réjouit l'auditeur sans avoir besoin de fanfaronner.
En livrant simplement de très bons morceaux voguant entre le rock et le folk, le disque nous berce dans des eaux très familières mais toujours aussi agréables ("The Living Word", "The Same Thing"). Plus remuant que sur ses précédents albums et délivrant les morceaux d'une voie toujours plus maitrisée et envoutante, McCombs livre des morceaux réjouissants et beaucoup moins sombres dans les arrangements et les ambiances véhiculées qu'auparavant ("Mystery Mail").
Cependant, la morgue du chanteur n'a pas totalement disparue et ses préoccupations personnelles continuent d'irriguer les paroles de ses chansons comme sur le magnifique et introspectif 'To Every Man His Chimera" ou sur le plus punchy morceau d'ouverture "Love Thine Enemy".
Sans être un album essentiel de l'artiste, Humor Risk est une deuxième livraison très réjouissante qui permet à McCombs de rester un des fers de lance de notre plaisir musical en 2011.
Bon 15/20 | par Bona |
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