Dead Meadow
Dead Meadow |
Label :
Tolotta |
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Le téléchargement gratuit (ou pas), & légal (ou pas), peut nous faire bouffer n'importe quoi, faire passer la musique de la vraie junk-food (de toute façon, personne ne crache sur un double-cheese après minuit, faut arrêter deux secondes), mais il permet, bien aiguillé, de faire d'excellentes découvertes.
A l'époque bénie où The Brian Jonestown Massacre n'avait joué qu'une fois en France, non seulement tous les albums étaient à portée de clic sur leur site, mais aussi des albums d'amis, excellent moyen de découvrir d'autres voies...
A cette époque bénie, je découvrais Dead Meadow.
Heavy, stoner, psyché, tellement de tiroirs dans lesquels on peut ranger ce groupe, qu'il est bien mieux dans son tiroir à lui, toujours entrouvert, sur lequel on graverait Dead Meadow, en lettres hésitantes, comme on écrivait les noms de nos groupes fétiches au compas, sur les tables, pendant les heures de perm' au collège.
Premier album éponyme, 8 pistes d'enivrement psychédélique, de béatitude enfumée, l'envie de rechausser ses boots, voire sandales & gilets de laine, pour se laisser glisser dans ces méandres...
Premier morceau, première attaque, "Sleepy Silver Door" & son riff entêtant, qui ne vous lâche jamais, tout comme l'envie de l'écouter en boucle, entre deux eaux, entre deux monde.
La suite, parfaite, déroule, coule comme un rivière hallucinogène, avec ses montées ("Indian Bones", incisif & lourd) ses descentes ("Dragonfly", tout en violence contenue), ses rapides torrentiels et ses accalmies acoustiques ("At The Edge Of The World", petite perle folk perdue au milieu de cette avalanche d'effets), pour finir en cascade pleine d'écume, un véritable appel au stupre ("Rock Mountain High").
On en sort épuisé et apaisé, meurtri & radieux,avec l'envie de remettre ça, encore & encore...(c'est que le début d'accord d'accord)
Avec une nouvelle fois, l'envie de dire...merci Anton.
A l'époque bénie où The Brian Jonestown Massacre n'avait joué qu'une fois en France, non seulement tous les albums étaient à portée de clic sur leur site, mais aussi des albums d'amis, excellent moyen de découvrir d'autres voies...
A cette époque bénie, je découvrais Dead Meadow.
Heavy, stoner, psyché, tellement de tiroirs dans lesquels on peut ranger ce groupe, qu'il est bien mieux dans son tiroir à lui, toujours entrouvert, sur lequel on graverait Dead Meadow, en lettres hésitantes, comme on écrivait les noms de nos groupes fétiches au compas, sur les tables, pendant les heures de perm' au collège.
Premier album éponyme, 8 pistes d'enivrement psychédélique, de béatitude enfumée, l'envie de rechausser ses boots, voire sandales & gilets de laine, pour se laisser glisser dans ces méandres...
Premier morceau, première attaque, "Sleepy Silver Door" & son riff entêtant, qui ne vous lâche jamais, tout comme l'envie de l'écouter en boucle, entre deux eaux, entre deux monde.
La suite, parfaite, déroule, coule comme un rivière hallucinogène, avec ses montées ("Indian Bones", incisif & lourd) ses descentes ("Dragonfly", tout en violence contenue), ses rapides torrentiels et ses accalmies acoustiques ("At The Edge Of The World", petite perle folk perdue au milieu de cette avalanche d'effets), pour finir en cascade pleine d'écume, un véritable appel au stupre ("Rock Mountain High").
On en sort épuisé et apaisé, meurtri & radieux,avec l'envie de remettre ça, encore & encore...(c'est que le début d'accord d'accord)
Avec une nouvelle fois, l'envie de dire...merci Anton.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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