Dead Meadow
Shivering King And Others |
Label :
Matador |
||||
En plein retour du rock garage et avant le revival post-punk, les trois blancs-becs de Washington DC larguent leur troisième album comme une bombe au napalm sur le Vietnam. Et comme la majorité de ces projectiles, il n'atteint pas sa cible.
Les Dead Meadow ont deux influences clairement revediquées: le rock psyché west coast de la fin des 60's et le rock à gros riffs anglais du début des 70's; non seulement elles sont incongrues dans le paysage musical alors représenté, mais en plus Dead Meadow en use et abuse jusqu'aux limites de la parodie. Les chansons sont quasiment toutes les mêmes et reposent sur un gros riff lourd à la Tony Iommi associé à une voix perdue dans la réverb et mixée en arrière à la Ant Trip Ceremony. La rythmique se veut planante mais ne réussit qu'à reproduire les effets qu'une surdose de gardénal peut avoir sur un lubrique vieillard opéré de la prostate qui aurait cru prendre du viagra. L'artwork intérieur ressemble étrangement à celui du quatrième Led Zep, et rien que pour avoir créé un symbole pseudo-mystique censé reprsenté le groupe, Jimmy Page devrait leur coller un procès au cul. Certes, on ne peut pas nier que les trois zigs maîtrisent leurs instruments, mais est-ce suffisant pour sauver l'album ? Non.
Alors de grâce, ayez le bon goût de retourner aux originaux que sont l'Airplane, H.P. Lovecraft et les quatre premiers albums de Black Sabbath. A supposer que vous ne soyez pas ulcéré à l'idée d'écouter un truc antérieur à Nevermind.
Ah oui, j'oubliais: la pochette est jolie.
Les Dead Meadow ont deux influences clairement revediquées: le rock psyché west coast de la fin des 60's et le rock à gros riffs anglais du début des 70's; non seulement elles sont incongrues dans le paysage musical alors représenté, mais en plus Dead Meadow en use et abuse jusqu'aux limites de la parodie. Les chansons sont quasiment toutes les mêmes et reposent sur un gros riff lourd à la Tony Iommi associé à une voix perdue dans la réverb et mixée en arrière à la Ant Trip Ceremony. La rythmique se veut planante mais ne réussit qu'à reproduire les effets qu'une surdose de gardénal peut avoir sur un lubrique vieillard opéré de la prostate qui aurait cru prendre du viagra. L'artwork intérieur ressemble étrangement à celui du quatrième Led Zep, et rien que pour avoir créé un symbole pseudo-mystique censé reprsenté le groupe, Jimmy Page devrait leur coller un procès au cul. Certes, on ne peut pas nier que les trois zigs maîtrisent leurs instruments, mais est-ce suffisant pour sauver l'album ? Non.
Alors de grâce, ayez le bon goût de retourner aux originaux que sont l'Airplane, H.P. Lovecraft et les quatre premiers albums de Black Sabbath. A supposer que vous ne soyez pas ulcéré à l'idée d'écouter un truc antérieur à Nevermind.
Ah oui, j'oubliais: la pochette est jolie.
Insipide 7/20 | par Thinwhitejs |
Posté le 22 novembre 2005 à 22 h 18 |
Réhabilitons les Dead Meadow !!! Ce sera la mission du jour.
Personnellement, je ne suis pas réfractaire à ce qui est antérieur à Nevermind mais, honnètement, Led Zeppelin et Black Sabbath - groupes auxquels on compare systématiquement (et paresseusement) les Dead Meadow - je m'en tamponne allègrement le coquillard.
Passe encore pour Black Sabbath : leur incompétence et la modestie de leur propos font que leurs premiers albums sont étonnamment encore écoutables aujourd'hui. Mais Led Zeppelin (il faut dire Led Zep), non merci ... Rien à faire, chaque fois que j'entend la voix de Robert Plant, un étrange phénomène acoustico-olfacto-visuel se produit : l'image d'une aisselle poilue (et masculine) dégoulinante de sueur s'impose à mon esprit, accompagnée par l'odeur correspondante. Marre de ce groupe, de l'adulation béate dont il fait l'objet et de sa musique prétentieuse et boursouflée.
Alors oui, tout à fait d'accord, les Dead Meadow n'arrivent pas aux chevilles de Led Zeppelin, et, vraiment, c'est une très bonne nouvelle !!!
Alors oui, tout à fait d'accord, les Dead Meadow ont piqué le gros riff lent plein de fuzz à Black Sabbath et ils ont bâti la quasi intégralité de leur discographie la dessus, et, ça aussi c'est vraiment une très bonne nouvelle !!!
Alors oui, tout à fait d'accord, Dead Meadow est un groupe post-Nevermind pur produit de la scène indie rock américaine. Ils sont jeunes, leur musique est fraîche et leur attitude est intègre, et, ça aussi c'est vraiment une très bonne nouvelle !!!
Pour apprécier Shivering King And Others, il faut comprendre qu'il s'agit d'un album de série B dont la seule ambition est de procurer un plaisir purement physique à l'auditeur. Les ingrédients utilisés pour arriver à ce noble objectif sont les suivants : une grosse rasade de riffs de guitares lourds, lents et graves ; une pincée de psychédélisme sixties (l'ambiance est quand même bien envapée) ; une bonne louche de rythmiques bluesy (qui contribuent largement à la coolitude de l'ensemble). La cerise sur le gâteau étant la voix du chanteur : un petit filet éthéré perdu dans le mur du son (la vraie influence des Dead Meadow n'est-elle pas finalement le shoegaze à l'anglaise ?)
Pour utiliser un vocable pré-Nevermind et post soixante-huitard, on peut dire que Shivering King And Others est un album "planant". Il sera le compagnon idéal de vos fumages de moquettes mais il pourra s'apprécier à jeun tellement son effet sur l'organisme est bienfaisant. Donc, en résumé, Shivering King And Others vous fera faire des économies de moquettes et, ça c'est vraiment une très bonne nouvelle !!!
Personnellement, je ne suis pas réfractaire à ce qui est antérieur à Nevermind mais, honnètement, Led Zeppelin et Black Sabbath - groupes auxquels on compare systématiquement (et paresseusement) les Dead Meadow - je m'en tamponne allègrement le coquillard.
Passe encore pour Black Sabbath : leur incompétence et la modestie de leur propos font que leurs premiers albums sont étonnamment encore écoutables aujourd'hui. Mais Led Zeppelin (il faut dire Led Zep), non merci ... Rien à faire, chaque fois que j'entend la voix de Robert Plant, un étrange phénomène acoustico-olfacto-visuel se produit : l'image d'une aisselle poilue (et masculine) dégoulinante de sueur s'impose à mon esprit, accompagnée par l'odeur correspondante. Marre de ce groupe, de l'adulation béate dont il fait l'objet et de sa musique prétentieuse et boursouflée.
Alors oui, tout à fait d'accord, les Dead Meadow n'arrivent pas aux chevilles de Led Zeppelin, et, vraiment, c'est une très bonne nouvelle !!!
Alors oui, tout à fait d'accord, les Dead Meadow ont piqué le gros riff lent plein de fuzz à Black Sabbath et ils ont bâti la quasi intégralité de leur discographie la dessus, et, ça aussi c'est vraiment une très bonne nouvelle !!!
Alors oui, tout à fait d'accord, Dead Meadow est un groupe post-Nevermind pur produit de la scène indie rock américaine. Ils sont jeunes, leur musique est fraîche et leur attitude est intègre, et, ça aussi c'est vraiment une très bonne nouvelle !!!
Pour apprécier Shivering King And Others, il faut comprendre qu'il s'agit d'un album de série B dont la seule ambition est de procurer un plaisir purement physique à l'auditeur. Les ingrédients utilisés pour arriver à ce noble objectif sont les suivants : une grosse rasade de riffs de guitares lourds, lents et graves ; une pincée de psychédélisme sixties (l'ambiance est quand même bien envapée) ; une bonne louche de rythmiques bluesy (qui contribuent largement à la coolitude de l'ensemble). La cerise sur le gâteau étant la voix du chanteur : un petit filet éthéré perdu dans le mur du son (la vraie influence des Dead Meadow n'est-elle pas finalement le shoegaze à l'anglaise ?)
Pour utiliser un vocable pré-Nevermind et post soixante-huitard, on peut dire que Shivering King And Others est un album "planant". Il sera le compagnon idéal de vos fumages de moquettes mais il pourra s'apprécier à jeun tellement son effet sur l'organisme est bienfaisant. Donc, en résumé, Shivering King And Others vous fera faire des économies de moquettes et, ça c'est vraiment une très bonne nouvelle !!!
Très bon 16/20
Posté le 04 janvier 2007 à 12 h 22 |
Au milieu de tous ces revivals foireux, il y a quelques groupes qui s'en sortent tout de même bien et Dead Meadow en fait partie. On sent un peu de Led Zep par-ci, Hendrix par-là, Pink Floyd, etc... Mais la musique reste toujours unique, Dead Meadow n'est pas une copie mal faite de ce qui se faisait avant.
C'est un rock psychédélique imposant, planant, mystique, qui vous mâche la cervelle, vous plonge dans un état second, hypnotique. L'album commence fort avec un "I Love You Too", hallucinant, qui berce et matraque à la fois pour une parfaite mise en transe qui durera tout au long du disque et même un peu plus. Il y a des titres très rock'n'roll comme "Babbling Flower", et d'autres plus folk, "Shivering King" par exemple, magique, envoûtant.
Un album étonnant qui ne vous lâche jamais les neurones, pour les amateurs de lobotomie, à consommer sans modération.
C'est un rock psychédélique imposant, planant, mystique, qui vous mâche la cervelle, vous plonge dans un état second, hypnotique. L'album commence fort avec un "I Love You Too", hallucinant, qui berce et matraque à la fois pour une parfaite mise en transe qui durera tout au long du disque et même un peu plus. Il y a des titres très rock'n'roll comme "Babbling Flower", et d'autres plus folk, "Shivering King" par exemple, magique, envoûtant.
Un album étonnant qui ne vous lâche jamais les neurones, pour les amateurs de lobotomie, à consommer sans modération.
Excellent ! 18/20
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