Dead Meadow
The Nothing They Need |
Label :
Xemu |
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Je suis sûr que vous aussi vous avez déjà vécu des fêtes d'anniversaire foireuses. Vécu, je ne suis pas sûr que ce soit le bon terme... Subi. Voilà qui est plus proche de la vérité.
Que ce soit une surprise party dans le sens le plus littéral du terme, un rassemblement de types qui n'ont qu'en commun ledit bonhomme dont c'est l'anniversaire, d'où une belle ambiance de merde en prévision, surtout quand l'heure de ton départ est totalement dépendante de celui d'une copine, ravie (elle) de retrouver ses potes, elle. Car oui, évidemment, c'est elle qui a pris sa voiture pour venir dans ce trou paumé. Et je ne vous parle même pas de toute l'histoire pour essayer de faire un cadeau commun, et c'est forcément l'idée la plus foireuse qui ressort en tête. Bref, vous savez évidemment de quoi je parle.
Après, je vous dis ça, y'a aussi des chouilles au poil. Des aprèms qui s'éternisent autour d'un barbecue, des vieux potos qui arrivent, sans qu'il n'y ait jamais trop de monde, et quand on commence vraiment à se les geler, on rentre dans le vieux garage transformé en studio pour profiter des bons copains, improviser en souriant et trouver ça tellement cool qu'on aimerait que la nuit se transforme en weekend, sans sortir du garage, sauf pour aller faire le plein de bières et de saucisses, que Pat va faire cuire sur les braises, vu que c'est le seul à ne savoir jouer de rien, mais toujours content de raviver les braises. Et comme tout le monde le sait, tant qu'il y a de la braise, c'est pas fini.
C'est comme ça que je me m'imagine la création de The Nothing They Need, ce nouvel album de Dead Meadow. L'occasion est trop belle pour Jason Simon et ses copains. Ce dixième long format arrive à point nommé, pile pour fêter les 20 ans du groupe. Au lieu de sortir un best of comme pas mal de groupes font avec fainéantise ou par obligation, eux préfèrent jouer un peu la carte de la nostalgie en invitant la plupart des gens qui ont joué avec eux sur scène ou en studio. Ils sont donc une petite dizaine, Noah vient jouer un peu de violon, Michael fait résonner son saxo sur l'instrumental "Rest Natural", Cory vient nous rappeler le très bon Feathers et ses deux guitares, sans qu'évidemment, personne ne vienne tirer la couverture à soi. Vu qu'ils ont tous et toutes, que ce soit pour un titre, une tournée, un album ou deux, fait partie du groupe, ils font du Dead Meadow. Celui qu'on aime sur disque, qu'on adore sur scène, mais qui, sur cet album, ne sort absolument pas de sa zone de confort. Tu les sens pépères, à faire ce qu'ils aiment sans vraiment se poser de questions, et fatalement, il manque ce truc qui faisait de Warble Wound, pour ne parler que du dernier, un grand album. Mais quand ces trois là jouent ensemble, avec des amis en bonus, forcément on prend. La basse mastodonte de Steve, la rythmique parfaite de Mark & ce son si particulier, cette manière nonchalante qu'a Jason de chanter et jouer, de planter des solos à la fois lourds et aériens l'air de rien, ça reste un de ses rares groupes qui ne déçoit que vraiment rarement. La preuve avec ce The Nothing They Need, qui donnera la touche finale et parfaite à des aprèms qui s'éternisent autour d'un barbecue, des vieux potos qui arrivent, sans qu'il n'y ait jamais trop de monde, et quand on commence vraiment à se les geler, on rentre ...
Que ce soit une surprise party dans le sens le plus littéral du terme, un rassemblement de types qui n'ont qu'en commun ledit bonhomme dont c'est l'anniversaire, d'où une belle ambiance de merde en prévision, surtout quand l'heure de ton départ est totalement dépendante de celui d'une copine, ravie (elle) de retrouver ses potes, elle. Car oui, évidemment, c'est elle qui a pris sa voiture pour venir dans ce trou paumé. Et je ne vous parle même pas de toute l'histoire pour essayer de faire un cadeau commun, et c'est forcément l'idée la plus foireuse qui ressort en tête. Bref, vous savez évidemment de quoi je parle.
Après, je vous dis ça, y'a aussi des chouilles au poil. Des aprèms qui s'éternisent autour d'un barbecue, des vieux potos qui arrivent, sans qu'il n'y ait jamais trop de monde, et quand on commence vraiment à se les geler, on rentre dans le vieux garage transformé en studio pour profiter des bons copains, improviser en souriant et trouver ça tellement cool qu'on aimerait que la nuit se transforme en weekend, sans sortir du garage, sauf pour aller faire le plein de bières et de saucisses, que Pat va faire cuire sur les braises, vu que c'est le seul à ne savoir jouer de rien, mais toujours content de raviver les braises. Et comme tout le monde le sait, tant qu'il y a de la braise, c'est pas fini.
C'est comme ça que je me m'imagine la création de The Nothing They Need, ce nouvel album de Dead Meadow. L'occasion est trop belle pour Jason Simon et ses copains. Ce dixième long format arrive à point nommé, pile pour fêter les 20 ans du groupe. Au lieu de sortir un best of comme pas mal de groupes font avec fainéantise ou par obligation, eux préfèrent jouer un peu la carte de la nostalgie en invitant la plupart des gens qui ont joué avec eux sur scène ou en studio. Ils sont donc une petite dizaine, Noah vient jouer un peu de violon, Michael fait résonner son saxo sur l'instrumental "Rest Natural", Cory vient nous rappeler le très bon Feathers et ses deux guitares, sans qu'évidemment, personne ne vienne tirer la couverture à soi. Vu qu'ils ont tous et toutes, que ce soit pour un titre, une tournée, un album ou deux, fait partie du groupe, ils font du Dead Meadow. Celui qu'on aime sur disque, qu'on adore sur scène, mais qui, sur cet album, ne sort absolument pas de sa zone de confort. Tu les sens pépères, à faire ce qu'ils aiment sans vraiment se poser de questions, et fatalement, il manque ce truc qui faisait de Warble Wound, pour ne parler que du dernier, un grand album. Mais quand ces trois là jouent ensemble, avec des amis en bonus, forcément on prend. La basse mastodonte de Steve, la rythmique parfaite de Mark & ce son si particulier, cette manière nonchalante qu'a Jason de chanter et jouer, de planter des solos à la fois lourds et aériens l'air de rien, ça reste un de ses rares groupes qui ne déçoit que vraiment rarement. La preuve avec ce The Nothing They Need, qui donnera la touche finale et parfaite à des aprèms qui s'éternisent autour d'un barbecue, des vieux potos qui arrivent, sans qu'il n'y ait jamais trop de monde, et quand on commence vraiment à se les geler, on rentre ...
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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