Jackie-O Motherfucker

The Blood Of Life

The Blood Of Life

 Label :     Fire 
 Sortie :    lundi 03 novembre 2008 
 Format :  Live / CD  Vinyle   

En 2008, Jackie-O Motherfucker livre un dyptique totalement étonnant composé de The Blood Of Life et Freedom Land publié en 2 mois d'intervalle. Le but de cette manoeuvre : découvrir les 2 facettes qu'est capable de revêtir JOMF en live; la première, calme et posée et la seconde plus sauvage et expérimentale.

Celui qui nous intéresse ici : Blood Of Life enregistré dans les studios de la radio hollandaise VPRO. Avec sa teinte folk particulièrement accentuée (comme laissent d'ailleurs paraître de plus en plus les albums studio au détriment du potentiel très "free" du combo), ce live présente ne présente que 5 titres dont deux qui se sont imposés comme les pièces maitresses des 2 derniers albums studio : "Hey! Mister Sky" et "Valley Of Fire". A première vue, ce live s'annonce sous les meilleurs hospices; et pourtant, ici ces deux titres n'ont pas la force ni le pouvoir enchanteur qu'ils prodiguent en studio et dont on aurait l'audace d'attendre. C'est finalement assez plat et l'on regrette le manque de surprises et la convenance qui s'en échappe. Bien difficile de ne pas se sentir parfois traqué par l'ennui. Un comble ! Autant dire que l'effet est bel et bien raté. "The Grave", ne sauvera malheureusement pas plus la mise, et "Lost Jimmy Walen" nous montrera même que Tom Greenwood est capable de chanter aussi faux qu'Efrim Menuck de Silver Mount Zion. Relevons la performance ! Mais pour le coup c'est fort dommage, et on ne lui en demandait pas tant...

Cependant (et parce que fort heureusement tout n'est pas raté), il y a ce "Blood Of Life" donnant donc le nom à l'album qui est le principal (le seul ?) intérêt du disque. Il s'agit en fait d'une longue ballade acoutique aux forts accents psychédéliques comme les affectionne Jackie-O Motherfucker. Ce seul titre au long court (près de 18 minutes) sauve à lui seul cet album de la morosité en proposant un thème entêtant et irréel brodé par la guitare cristalline de Greenwood. Nous revoilà enfin en présence du JOMF inventif, planant et capable de toutes les audaces et des plus beaux voyages !
Cela ne suffit certainement pas à en faire un bon album et encore moins l'un des plus cruciaux de la discographie du groupe, mais prenons toujours ce qui est bon à prendre...


Correct   12/20
par X_Jpbowersock


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