Jackie-O Motherfucker
Fig.5 |
Label :
Road Cone |
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Peu de groupes peuvent se targuer d'avoir réussi à créer un univers aussi riche et varié que celui de Jackie O-Motherfucker. Adepte d'une musique hybride entre folk, post-rock faisant la part belle aux improvisations les plus folles et habité par un esprit psychédélique omniprésent, le collectif américain formé autour de Tom Greenwood impose dès ce Fig.5 une multitude de sons et d'atmosphères vraiment remarquables.
Les inspirations du groupe sont déjà clairement exposées: si Fig.5 débute par un surprenant "Analogue Skillet" dévoilant un univers électronique fait de boucles et de vagues rythmes dispersés tout au long de ce morceau intrigant et déroutant, c'est bien vers ce mélange incomparable de folk, de post-rock et de free-jazz que Jackie O-Motherfucker s'exprime le mieux. Ainsi passé ce "Native Einsteine" étrange à souhait, l'album atteint véritablement son rythme de croisière avec "Your Cells Are In Motion". Voici alors le Jackie O-Motherfucker envoûtant et hypnotique que l'on redécouvrira dans Change par exemple. Ce "Your Cells Are In Motion" excelle par cette ligne de guitare simplissime répétée incessament à devenir obsédante, qui amènera progressivement le morceau à évoluer lentement vers un superbe post-rock subtil, entraînant, et tout simplement beau.
Mais tous les morceaux de ce Fig.5 sont bien différents les uns des autres, et Jackie O-Motherfucker n'oublie pas que le folk fait partie intégrante de sa musique: "Go Down, Old Hannah" en est le vibrant témoignage... Folk donc, mais n'hésitant pas à se conclure dans une démonstration d'improvisations totalement free dont JOMF a le secret.
Au final, une fois les 9 morceaux avalés, assimilés, savourés, il ressort de ce Fig.5, ni plus ni moins que la sensation de voyager au sein d'un psychédélisme défiant toute référence temporelle. L'univers de Jackie O-Motherfucker est vaste, cet album en est l'illustration à travers la présence entre autres de l'élaboré "Analogue Skillet", de ce quasi-primal " Michigan Avenue Social Club" décousu et improvisé culminant à plus de vingt minutes, ou même du très beau et très aérien "Beautiful September (We Are Going There)" tout en douceur et en délicatesse.
Mais là où JOMF réussit son pari, c'est sur le fait que Fig.5 ne sera pas qu'un excellent album sans suite. Le collectif parviendra à poursuivre l'aventure grâce au remarquable Liberation ou au vertigineux Change, et ce, sans jamais baisser en intensité, et au vu du niveau atteint sur Fig.5, il s'agissait d'un pari des plus osés !
Les inspirations du groupe sont déjà clairement exposées: si Fig.5 débute par un surprenant "Analogue Skillet" dévoilant un univers électronique fait de boucles et de vagues rythmes dispersés tout au long de ce morceau intrigant et déroutant, c'est bien vers ce mélange incomparable de folk, de post-rock et de free-jazz que Jackie O-Motherfucker s'exprime le mieux. Ainsi passé ce "Native Einsteine" étrange à souhait, l'album atteint véritablement son rythme de croisière avec "Your Cells Are In Motion". Voici alors le Jackie O-Motherfucker envoûtant et hypnotique que l'on redécouvrira dans Change par exemple. Ce "Your Cells Are In Motion" excelle par cette ligne de guitare simplissime répétée incessament à devenir obsédante, qui amènera progressivement le morceau à évoluer lentement vers un superbe post-rock subtil, entraînant, et tout simplement beau.
Mais tous les morceaux de ce Fig.5 sont bien différents les uns des autres, et Jackie O-Motherfucker n'oublie pas que le folk fait partie intégrante de sa musique: "Go Down, Old Hannah" en est le vibrant témoignage... Folk donc, mais n'hésitant pas à se conclure dans une démonstration d'improvisations totalement free dont JOMF a le secret.
Au final, une fois les 9 morceaux avalés, assimilés, savourés, il ressort de ce Fig.5, ni plus ni moins que la sensation de voyager au sein d'un psychédélisme défiant toute référence temporelle. L'univers de Jackie O-Motherfucker est vaste, cet album en est l'illustration à travers la présence entre autres de l'élaboré "Analogue Skillet", de ce quasi-primal " Michigan Avenue Social Club" décousu et improvisé culminant à plus de vingt minutes, ou même du très beau et très aérien "Beautiful September (We Are Going There)" tout en douceur et en délicatesse.
Mais là où JOMF réussit son pari, c'est sur le fait que Fig.5 ne sera pas qu'un excellent album sans suite. Le collectif parviendra à poursuivre l'aventure grâce au remarquable Liberation ou au vertigineux Change, et ce, sans jamais baisser en intensité, et au vu du niveau atteint sur Fig.5, il s'agissait d'un pari des plus osés !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Jpbowersock |
Sorti en 2000 chez Road Cone Records, Fig.5 a été réédité en 2005 chez All Tomorrow's Parties Records tout comme Liberation.
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