Jackie-O Motherfucker
America Mystica |
Label :
Very Friendly |
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En 2003, Jackie-O Motherfucker nous avait fait le coup du double live consacré à la tournée du groupe en Europe en 2002. Trois ans plus tard, voilà que le collectif remet le couvert avec un America Mystica sorti de derrière les fagots.
Ici, quatre titres uniquement, flirtant chacun avec la vingtaine de minutes: voici donc de quoi réjouir les fans de la première heure... et laisser de marbre les néophytes ! Enregistrés à Hoboken, Paris, Minneapolis et Bristol, ces quelques (très larges) extraits des concerts de Jackie-O Motherfucker laissent transparaître tout le psychédélisme et le mysticisme qui caractérisent la bande de Tom Greenwood. Chaque instant qui nous est proposé est une véritable occasion d'explorer de nouvelles contrées, que ce soit au travers d'improvisations épiques ou lors de moments allant d'un intimisme très atmosphérique aux passages électroniques expérimentaux au possible.
Se heurter à 4 fois plus d'un quart d'heure de JOMF repoussant les limites de ses expérimentations et de ses inspirations peut donc en rebuter certains et n'est donc pas chose aisée. Mais en même temps, on s'en serait douté. A la fois calmes et terriblement tendues puis survoltées et légères, chacune des minutes passées dans l'univers d'America Mystica devient un véritable travail d'introspection. Il est étonnant de constater comme les compositions de Jackie-O Motherfucker, si elles ne perdent rien de leur côté lo-fi (flagrant sur les albums), se trouvent transcendées par un psychédélisme exacerbé conférant à l'ensemble un caractère planant omniprésent, comme si nous nous retrouverions plongés au sein d'épaisses volutes de fumées, où ne transparaîtraient que formes et contours flous et confus. Moins free-jazz que ce qui transpirait du live Europe 2002, les quatre morceaux fleuve proposés ici préfèrent mettre en avant toute la dimension hallucinée de ce soi-disant folk étrange aux vertus tout aussi étranges.
C'est encore une fois un voyage vers lequel nous nous engageons, voyage empruntant les chemins de traverse entre les univers aussi distincts que ceux de Labradford, Tangerine Dream ou encore Godspeed You ! Black Emperor. Evidemment le spectre est large, mais en près d'une heure et demi, Jackie-O Motherfucker a le temps d'explorer toutes sortes de panoramas, exploitant ici essentiellement les longues plages atmosphériques entrevues sur Change ou Fig.5.
Ce n'est même plus drôle, chaque nouvel effort (studio ou live) de JOMF est à chaque fois synonyme de claque pour moi. J'ai toujours adhéré totalement à leur univers et une fois encore, ces types-là m'étonnent, me fascinent, me sidèrent et me clouent sur place. Ce America Mystica est donc une nouvelle pierre impressionnante dans la discographie du collectif.
Je suis définitivement fan...
Ici, quatre titres uniquement, flirtant chacun avec la vingtaine de minutes: voici donc de quoi réjouir les fans de la première heure... et laisser de marbre les néophytes ! Enregistrés à Hoboken, Paris, Minneapolis et Bristol, ces quelques (très larges) extraits des concerts de Jackie-O Motherfucker laissent transparaître tout le psychédélisme et le mysticisme qui caractérisent la bande de Tom Greenwood. Chaque instant qui nous est proposé est une véritable occasion d'explorer de nouvelles contrées, que ce soit au travers d'improvisations épiques ou lors de moments allant d'un intimisme très atmosphérique aux passages électroniques expérimentaux au possible.
Se heurter à 4 fois plus d'un quart d'heure de JOMF repoussant les limites de ses expérimentations et de ses inspirations peut donc en rebuter certains et n'est donc pas chose aisée. Mais en même temps, on s'en serait douté. A la fois calmes et terriblement tendues puis survoltées et légères, chacune des minutes passées dans l'univers d'America Mystica devient un véritable travail d'introspection. Il est étonnant de constater comme les compositions de Jackie-O Motherfucker, si elles ne perdent rien de leur côté lo-fi (flagrant sur les albums), se trouvent transcendées par un psychédélisme exacerbé conférant à l'ensemble un caractère planant omniprésent, comme si nous nous retrouverions plongés au sein d'épaisses volutes de fumées, où ne transparaîtraient que formes et contours flous et confus. Moins free-jazz que ce qui transpirait du live Europe 2002, les quatre morceaux fleuve proposés ici préfèrent mettre en avant toute la dimension hallucinée de ce soi-disant folk étrange aux vertus tout aussi étranges.
C'est encore une fois un voyage vers lequel nous nous engageons, voyage empruntant les chemins de traverse entre les univers aussi distincts que ceux de Labradford, Tangerine Dream ou encore Godspeed You ! Black Emperor. Evidemment le spectre est large, mais en près d'une heure et demi, Jackie-O Motherfucker a le temps d'explorer toutes sortes de panoramas, exploitant ici essentiellement les longues plages atmosphériques entrevues sur Change ou Fig.5.
Ce n'est même plus drôle, chaque nouvel effort (studio ou live) de JOMF est à chaque fois synonyme de claque pour moi. J'ai toujours adhéré totalement à leur univers et une fois encore, ces types-là m'étonnent, me fascinent, me sidèrent et me clouent sur place. Ce America Mystica est donc une nouvelle pierre impressionnante dans la discographie du collectif.
Je suis définitivement fan...
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
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