Jackie-O Motherfucker
Ballads Of The Revolution |
Label :
Fire |
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Avec Jackie-O Motherfucker, ce qui est pratique, c'est que l'on sait que chaque année, Tom Greenwood et sa bande vous nous concocter quelque chose. 2008 était une année pleine d'ambitions avec Blood Of Life et Freedom Land mais n'a malheureusement pas vraiment tenu toutes ses promesses. 2009 est l'occasion pour le groupe de se retrouver au sein de cet album studio, Ballads Of The Revolution.
Une nouvelle fois, le groupe se montre avare en nombre de titres; six au total pour 40 minutes, choisis notamment tout nouveaux morceaux ("The Corner", "A Mania"), morceaux éprouvés sur scène lors de précédentes tournée et réinterprétés en studio pour loccasion ("Skylight"); ou improvisations ("Dark Falcon" aux paroles empruntées aux notes de pochette des Mamas & Papas).
Ces six titres suivent, comme à l'accourtumée, les contours d'un folk psychédélique entre ballades buccoliques tout en fraicheur ("Dark Falcon" ou "A Mania") et morceaux au long cours beaucoup plus aventureux; improvisés et désireux de pousser le délire halluciné et vaporeux du collectif encore plus loin ("Skylight" ou "The Cryin' Sea").
Il faut bien avouer qu'il est dorénavant difficile d'être surpris par JOMF. Le groupe ayant presque totalement délaissé sa face expérimentale; il s'évertue donc à poursuivre dans le créneau psychédélique et planant qui a fait sa renommée; et l'exploite au maximum quitte à faire resurgir parfois ses influences krautrock. Au final, JOMF fait donc du JOMF tout simplement, exactement là où on l'attendait mais bénéficiant ici d'une production léchée et précise mettant idéalement en valeur la face aérienne de sa musique. Et quitte à parler de l'aspect aérien de Ballads Of The Revolution, autant s'arrêter un instant sur "The Cryin Sea", le moment fort de cet album. C'est une nouvelle fois avec un morceau fleuve que Jackie-O Motherfucker tire son épingle du jeu : entre post-rock, folk psychédélique et forts relents krautrock, voilà dix minutes exemplaires synthétisant à merveille tout ce dont est capable ce collectif qui peut se montrer aussi minimaliste et apaisé, que prompt à l'improvisation et aux expérimentations les plus diverses.
Contrairement a Valley Of Fire, l'album précédent qui semblait quelque peu disparate, Ballads Of Revolution apparaît comme un opus plus concis et témoigne une nouvelle fois du talent de composition et d'improvisation de Jackie-O Motherfucker.
Une nouvelle fois, le groupe se montre avare en nombre de titres; six au total pour 40 minutes, choisis notamment tout nouveaux morceaux ("The Corner", "A Mania"), morceaux éprouvés sur scène lors de précédentes tournée et réinterprétés en studio pour loccasion ("Skylight"); ou improvisations ("Dark Falcon" aux paroles empruntées aux notes de pochette des Mamas & Papas).
Ces six titres suivent, comme à l'accourtumée, les contours d'un folk psychédélique entre ballades buccoliques tout en fraicheur ("Dark Falcon" ou "A Mania") et morceaux au long cours beaucoup plus aventureux; improvisés et désireux de pousser le délire halluciné et vaporeux du collectif encore plus loin ("Skylight" ou "The Cryin' Sea").
Il faut bien avouer qu'il est dorénavant difficile d'être surpris par JOMF. Le groupe ayant presque totalement délaissé sa face expérimentale; il s'évertue donc à poursuivre dans le créneau psychédélique et planant qui a fait sa renommée; et l'exploite au maximum quitte à faire resurgir parfois ses influences krautrock. Au final, JOMF fait donc du JOMF tout simplement, exactement là où on l'attendait mais bénéficiant ici d'une production léchée et précise mettant idéalement en valeur la face aérienne de sa musique. Et quitte à parler de l'aspect aérien de Ballads Of The Revolution, autant s'arrêter un instant sur "The Cryin Sea", le moment fort de cet album. C'est une nouvelle fois avec un morceau fleuve que Jackie-O Motherfucker tire son épingle du jeu : entre post-rock, folk psychédélique et forts relents krautrock, voilà dix minutes exemplaires synthétisant à merveille tout ce dont est capable ce collectif qui peut se montrer aussi minimaliste et apaisé, que prompt à l'improvisation et aux expérimentations les plus diverses.
Contrairement a Valley Of Fire, l'album précédent qui semblait quelque peu disparate, Ballads Of Revolution apparaît comme un opus plus concis et témoigne une nouvelle fois du talent de composition et d'improvisation de Jackie-O Motherfucker.
Bon 15/20 | par X_Jpbowersock |
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