Jackie-O Motherfucker
Valley Of Fire |
Label :
Textile |
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Que faut-il encore attendre de Jackie-O Motherfucker ? Rien. Tout simplement, rien ! Lorsqu'est publié un album du collectif bien malin celui qui pourra deviner ce que nous aura réservé le groupe. Ici, c'est de Valley Of Fire dont il est question, composé uniquement de 4 titres dont 2 reprises. Jackie-O Motherfucker serait moins inspiré que par le passé ? Allez savoir...
Bien entendu il faut d'abord s'arrêter sur les titres composés par JOMF et qui par lesquels débute l'album. Là en l'occurrence pas vraiment de surprise: du pur Jackie-O Motherfucker; à la fois planant et psychédélique ! Avec ce "Sing Your Own Song" d'ouverture, le band de Portland se fait on ne peut plus fidèle à sa réputation de groupe planant donc, devant autant au Krautrock qu'au psyché américain. Toute cette légèreté cotonneuse et presque irréelle prend ensuite toute son ampleur avec "Valley Of Fire"; qui s'affirme comme étant tout simplement l'un des plus beaux morceaux du groupe. Cette chanson, qui pourrait être affublée de la marque "Made In JOMF", est une ballade simple sous ses accents folks, tout en douceur, et qui prolonge les rêveries entrevues sur Flags Of The Sacred Harp par son caractère insaisissable et paisible.
Viennent donc ensuite les 2 reprises du groupe. "The Tree" empruntée aux Beach Boys revêt ses habits de folk dépouillé et s'installe parfaitement dans la continuité du morceau précédent, bien que finalement assez anodin du fait de sa courte durée qui tranche littéralement avec les trois autres morceaux. Et voici venir LA grosse pièce: "We Are / Chanel Zero" qui est en fait une adaptation (très) libre du "She Watch Chanel Zero ?!" de Public Enemy, atteignant les 20 minutes. Et c'est là, que se situe la déception de l'album. Avec ce titre, Jackie-O Motherfucker ne cache pas sa volonté de renouer avec ses premières amours consistant à évoluer au sein d'expérimentations minimales (Liberation par exemple). Le mal ne se situe pas là, le problème étant que cette fois-ci ça ne prend pas, tout simplement. Si les 10 premières minutes une simple formalité, le reste est tout simplement ennuyeux. La bande menée par Tom Greewood elle-même ne semble pas vraiment savoir vers quelle direction se tourner, ne semble pas savoir de quelle manière le conclure. Pas franchement un modèle du genre. On a connu le groupe plus inspiré.
Valley Of Fire aurait pu être un nouveau coup d'éclat dans la discographie de JOMF, mais ne parvient malheureusement peut-être pas à briller autant que ses prédécesseurs. Certainement un bon album, mais dont les dernières minutes laissent comme un goût quelque peu amer. Il s'en est fallu de peu...
Bien entendu il faut d'abord s'arrêter sur les titres composés par JOMF et qui par lesquels débute l'album. Là en l'occurrence pas vraiment de surprise: du pur Jackie-O Motherfucker; à la fois planant et psychédélique ! Avec ce "Sing Your Own Song" d'ouverture, le band de Portland se fait on ne peut plus fidèle à sa réputation de groupe planant donc, devant autant au Krautrock qu'au psyché américain. Toute cette légèreté cotonneuse et presque irréelle prend ensuite toute son ampleur avec "Valley Of Fire"; qui s'affirme comme étant tout simplement l'un des plus beaux morceaux du groupe. Cette chanson, qui pourrait être affublée de la marque "Made In JOMF", est une ballade simple sous ses accents folks, tout en douceur, et qui prolonge les rêveries entrevues sur Flags Of The Sacred Harp par son caractère insaisissable et paisible.
Viennent donc ensuite les 2 reprises du groupe. "The Tree" empruntée aux Beach Boys revêt ses habits de folk dépouillé et s'installe parfaitement dans la continuité du morceau précédent, bien que finalement assez anodin du fait de sa courte durée qui tranche littéralement avec les trois autres morceaux. Et voici venir LA grosse pièce: "We Are / Chanel Zero" qui est en fait une adaptation (très) libre du "She Watch Chanel Zero ?!" de Public Enemy, atteignant les 20 minutes. Et c'est là, que se situe la déception de l'album. Avec ce titre, Jackie-O Motherfucker ne cache pas sa volonté de renouer avec ses premières amours consistant à évoluer au sein d'expérimentations minimales (Liberation par exemple). Le mal ne se situe pas là, le problème étant que cette fois-ci ça ne prend pas, tout simplement. Si les 10 premières minutes une simple formalité, le reste est tout simplement ennuyeux. La bande menée par Tom Greewood elle-même ne semble pas vraiment savoir vers quelle direction se tourner, ne semble pas savoir de quelle manière le conclure. Pas franchement un modèle du genre. On a connu le groupe plus inspiré.
Valley Of Fire aurait pu être un nouveau coup d'éclat dans la discographie de JOMF, mais ne parvient malheureusement peut-être pas à briller autant que ses prédécesseurs. Certainement un bon album, mais dont les dernières minutes laissent comme un goût quelque peu amer. Il s'en est fallu de peu...
Sympa 14/20 | par X_Jpbowersock |
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