Jackie-O Motherfucker
Freedom Land |
Label :
Very Friendly |
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En 2008, Jackie-O Motherfucker livre un dyptique totalement étonnant composé de The Blood Of Life et Freedom Land publié en 2 mois d'intervalle. Le but de cette manoeuvre : découvrir les 2 facettes qu'est capable de revêtir JOMF en live; la première, calme et posée et la seconde plus sauvage et expérimentale.
Avec Freedom Land; point de folk ou de ballade psychédélique : l'accent est mis sur les délires free et expérimentaux dont Jackie-O Motherfucker est capable sur scène. Si c'est un domaine dans le quel le groupe excelle, c'est pourtant là tout le problème de l'album ! Je m'explique : la face complètement barrée, déjantée et dissonante de JOMF est à mon sens la plus intéressante du groupe devant leurs travaux folk qui se taillent une part du gâteau de plus en plus importante au fil de la production dicographique du groupe (Fig.5, Liberation et Change étant sans doute les meilleurs albums du collectif). Mais tenter de retranscrire sur disque ce genre de délire se déroulant sur scène est un pari très difficile et ici loin d'être probant dans le cas présent malheureusement. Pour avoir eu la chance d'avoir vu le collectif évolué en live, ce Freedom Land est en fait ce que l'on peut faire de plus frustrant. Il se passe des milliers choses durant ses cinq titres, mais on a l'impression de ne jamais être en mesure de s'y immerger totalement.
L'album a ses bons moments bien sûr ("Pull My Daisy" à mon sens par exemple est particulièrement réussi) mais le son crade et froid de ce live infligeant une distance toute particulière me débecte quelque peu. Il y a quelques années, Jackie-O Motherfucker avait livré deux double-live (rien que ça ! Europe 2002 et America Mystica) qui pour le coup possédaient un son idéal : ni trop crade, ni trop retravaillé; et dont chaque morceau vous invitait à vous plonger au coeur de chaque trip, chaque délire. Sauf qu'ici la mayonnaise ne prend pas. C'est très froid et se laisser entrainer par le courant demande une bonne dose de courage. Dommage car Jackie-O Motherfucker sur scène peut s'avérer assez bluffant. On ne s'en douterait pas à l'écoute de ce live...
Avec Freedom Land; point de folk ou de ballade psychédélique : l'accent est mis sur les délires free et expérimentaux dont Jackie-O Motherfucker est capable sur scène. Si c'est un domaine dans le quel le groupe excelle, c'est pourtant là tout le problème de l'album ! Je m'explique : la face complètement barrée, déjantée et dissonante de JOMF est à mon sens la plus intéressante du groupe devant leurs travaux folk qui se taillent une part du gâteau de plus en plus importante au fil de la production dicographique du groupe (Fig.5, Liberation et Change étant sans doute les meilleurs albums du collectif). Mais tenter de retranscrire sur disque ce genre de délire se déroulant sur scène est un pari très difficile et ici loin d'être probant dans le cas présent malheureusement. Pour avoir eu la chance d'avoir vu le collectif évolué en live, ce Freedom Land est en fait ce que l'on peut faire de plus frustrant. Il se passe des milliers choses durant ses cinq titres, mais on a l'impression de ne jamais être en mesure de s'y immerger totalement.
L'album a ses bons moments bien sûr ("Pull My Daisy" à mon sens par exemple est particulièrement réussi) mais le son crade et froid de ce live infligeant une distance toute particulière me débecte quelque peu. Il y a quelques années, Jackie-O Motherfucker avait livré deux double-live (rien que ça ! Europe 2002 et America Mystica) qui pour le coup possédaient un son idéal : ni trop crade, ni trop retravaillé; et dont chaque morceau vous invitait à vous plonger au coeur de chaque trip, chaque délire. Sauf qu'ici la mayonnaise ne prend pas. C'est très froid et se laisser entrainer par le courant demande une bonne dose de courage. Dommage car Jackie-O Motherfucker sur scène peut s'avérer assez bluffant. On ne s'en douterait pas à l'écoute de ce live...
Moyen 10/20 | par X_Jpbowersock |
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