Pelican
Paris [La Locomotive] - mercredi 05 décembre 2007 |
Soyons clair : Pelican est un groupe de metal avant tout. Et ça se voit : jeans troués, tee-shirt à l'effigie de groupes de thrash metal, jambes écartés, mouvement du bassin de haut en bas, en cadence sous le rythme imposé et surtout des riffs bien lourds et puissants.
Le son est brutal, envahissant, presque charismatique tant il sidère l'auditeur. Les riffs s'enchaînent avec une fluidité parfaite, sans qu'on n'arrive à distinguer de structures qui se répètent par facilité. Le fil conducteur est complexe, voguant au grès des mélodies et de l'intensité affichée, et donc s'éloignant d'une linéarité réductrice. Les chansons deviennent des morceaux instrumentaux où seule parle la puissance. Une puissance décoiffante. On est dès lors bousculé par ces alternances de démonstration entre mid-tempo et rythme ultra accéléré à la double-pédale de caisse. Et les climats (soutenu par un éclairage chaud et agressif) tanguaient entre imposante démonstration de noirceur, prise de risque et glissement mélodique subtil et sans démarcation franche. Tout en maintenant une tension captivante de bout en bout.
Sans être grandiloquent, Pelican n'en oublie pas moins une dimension épique et tragique du metal, quand bien même celle-ci est intellectualisée et prise sous un angle évasif. Chaque succession de riffs emmène vers une nouvelle série encore plus assommante, sans trouver de justifications, hormis celui de faire perdre la tête et de se laisser porter par le déluge dantesque du son.
Et pourtant... Et pourtant Pelican joue aussi de climats plus apaisés, dispersés de-ci, de-là, laissant se reposer certains passages au prix de quelques arpèges atmosphériques. Le groupe ne vise pas une écoute cérébrale : elle reste physique jusqu'au bout. Mais les sensations perçues tirent plutôt vers le haut que vers le bas. Et les chansons tortueuses du groupe finissent par proposer un voyage transcendantal.
Car au bout du compte les impressions de calmes ne sont qu'apparentes. Coups de butoir, guitares grasses, énervement, dérapage, harcèlement sonore : Pelican est un monstre.
Le son est brutal, envahissant, presque charismatique tant il sidère l'auditeur. Les riffs s'enchaînent avec une fluidité parfaite, sans qu'on n'arrive à distinguer de structures qui se répètent par facilité. Le fil conducteur est complexe, voguant au grès des mélodies et de l'intensité affichée, et donc s'éloignant d'une linéarité réductrice. Les chansons deviennent des morceaux instrumentaux où seule parle la puissance. Une puissance décoiffante. On est dès lors bousculé par ces alternances de démonstration entre mid-tempo et rythme ultra accéléré à la double-pédale de caisse. Et les climats (soutenu par un éclairage chaud et agressif) tanguaient entre imposante démonstration de noirceur, prise de risque et glissement mélodique subtil et sans démarcation franche. Tout en maintenant une tension captivante de bout en bout.
Sans être grandiloquent, Pelican n'en oublie pas moins une dimension épique et tragique du metal, quand bien même celle-ci est intellectualisée et prise sous un angle évasif. Chaque succession de riffs emmène vers une nouvelle série encore plus assommante, sans trouver de justifications, hormis celui de faire perdre la tête et de se laisser porter par le déluge dantesque du son.
Et pourtant... Et pourtant Pelican joue aussi de climats plus apaisés, dispersés de-ci, de-là, laissant se reposer certains passages au prix de quelques arpèges atmosphériques. Le groupe ne vise pas une écoute cérébrale : elle reste physique jusqu'au bout. Mais les sensations perçues tirent plutôt vers le haut que vers le bas. Et les chansons tortueuses du groupe finissent par proposer un voyage transcendantal.
Car au bout du compte les impressions de calmes ne sont qu'apparentes. Coups de butoir, guitares grasses, énervement, dérapage, harcèlement sonore : Pelican est un monstre.
Parfait 17/20 | par Vic |
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