Isis
Not In Rivers, But In Drops |
Label :
Ipecac |
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Interlude entre les deux sommets que sont In The Absence Of Truth, passé, et Wavering Radiant, à venir, Isis propose un E.P. histoire de faire patienter les foules.
Principalement construit autour de la chanson "Not in Rivers but in Drops", cet E.P. éponyme la présente sous trois versions : studio, live et vidéo. En complément, Thomas Dimuzio (compositeur américain de musique expérimentale) effectue un remix d'un autre titre majeur de In The Absence Of Truth : "Holy Tears."
Je ne reviendrai pas plus longuement sur la version studio de ce titre Toolien dans l'âme qui a sans doute subjugué les détenteurs dudit album. Le live, sensiblement plus long (une petite minute supplémentaire), accentue considérablement les contrastes tout en restant proche de l'original, j'entends que les parties brutales et hurlées voient leur violence décuplée, parfois proche d'une hypnose metal indus, alors que les passages plus posés gagnent en ampleur. D'aucuns pourront confirmer selon ces expériences, mais Isis est probablement un excellent groupe de scène qui sait parfaitement retranscrire toute la complexité et la subtilité de sa musique.
Le clip est superbe, avec une imagerie que je n'attendais pas vraiment : quelque part entre le film impressionniste allemand, l'imaginaire d'un Tool (encore je sais, mais quiconque a vu une vidéo de ce dernier saura qu'il s'agit d'un gage de très haute qualité esthétique et symbolique), ou encore des plans de nature qui ne sont pas sans m'évoquer les travaux de Tribes of Neurot, Neurosis, voire du paganisme black metal, nous avons plus l'impression de regarder un court métrage qu'un clip promotionnel. De la très belle ouvrage qui prouve, s'il en était besoin, qu'Isis est un groupe complet, excellant en tous domaines.
Le remix de "Holy Tears" est également une réussite : deux fois plus long que la version originale (on frôle de quart d'heure !), il est déconstruit, étiré, ré agencé selon une structure plus fluctuante mais parfaitement cohérente qui donne un souffle nouveau à cette chanson. Je n'avais jamais entendu parler de Thomas Dimuzio mais cette collaboration me donne indéniablement envie d'en savoir plus...
Un quatre titres somme toute réussi, et je ne vois pas comment il aurait pu en être autrement avec Isis, doté d'une superbe pochette (la photo extraite du clip), qui n'indique en rien de quoi la suite sera faite mais qui synthétise à la perfection le génie de ce qui précède...
Principalement construit autour de la chanson "Not in Rivers but in Drops", cet E.P. éponyme la présente sous trois versions : studio, live et vidéo. En complément, Thomas Dimuzio (compositeur américain de musique expérimentale) effectue un remix d'un autre titre majeur de In The Absence Of Truth : "Holy Tears."
Je ne reviendrai pas plus longuement sur la version studio de ce titre Toolien dans l'âme qui a sans doute subjugué les détenteurs dudit album. Le live, sensiblement plus long (une petite minute supplémentaire), accentue considérablement les contrastes tout en restant proche de l'original, j'entends que les parties brutales et hurlées voient leur violence décuplée, parfois proche d'une hypnose metal indus, alors que les passages plus posés gagnent en ampleur. D'aucuns pourront confirmer selon ces expériences, mais Isis est probablement un excellent groupe de scène qui sait parfaitement retranscrire toute la complexité et la subtilité de sa musique.
Le clip est superbe, avec une imagerie que je n'attendais pas vraiment : quelque part entre le film impressionniste allemand, l'imaginaire d'un Tool (encore je sais, mais quiconque a vu une vidéo de ce dernier saura qu'il s'agit d'un gage de très haute qualité esthétique et symbolique), ou encore des plans de nature qui ne sont pas sans m'évoquer les travaux de Tribes of Neurot, Neurosis, voire du paganisme black metal, nous avons plus l'impression de regarder un court métrage qu'un clip promotionnel. De la très belle ouvrage qui prouve, s'il en était besoin, qu'Isis est un groupe complet, excellant en tous domaines.
Le remix de "Holy Tears" est également une réussite : deux fois plus long que la version originale (on frôle de quart d'heure !), il est déconstruit, étiré, ré agencé selon une structure plus fluctuante mais parfaitement cohérente qui donne un souffle nouveau à cette chanson. Je n'avais jamais entendu parler de Thomas Dimuzio mais cette collaboration me donne indéniablement envie d'en savoir plus...
Un quatre titres somme toute réussi, et je ne vois pas comment il aurait pu en être autrement avec Isis, doté d'une superbe pochette (la photo extraite du clip), qui n'indique en rien de quoi la suite sera faite mais qui synthétise à la perfection le génie de ce qui précède...
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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