Electric Six
Switzerland |
Label :
Metropolis |
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Il fallait s'y attendre, Electric Six n'a pas réussi sa passe de trois ! Après deux coups de maître, Fire et Senor Smoke, la mayonnaise ne prend (presque) plus. Presque, parce qu'en dehors du premier titre "Band In Hell" mou du genou, il faut reconnaître que le début de l'album est plutôt réussi. On retrouve dans "I Buy The Drugs", "Mr Woman", "Night Vision" et "Infected Girls" le brin de folie qui traversait les deux premières oeuvres des ricains.
Finalement Switzerland ne survit que grâce à deux choses: le talent de Dick Valentine au chant, et le talent d'écriture de The Colonel à la guitare, qui nous sort encore quelques riffs dantesques. Mais le reste est bien convenu, d'une sobriété presque indécente pour ce combo qui nous avait habitué à tous les excès.
Il suffit d'écouter "Pulling The Plug On The Party", censé remuer les popotins, et qui ne suscite qu'ennui, voire agacement: qui n'a pas déjà entendu un tel riff, une telle rythmique dix mille fois ?
"Slices Of You" et "Rubber Rocket" surfent avec peine sur l'écume de la vague funk/eighties exploitée à merveille sur Fire.
"Pink Flamingos" surprend d'abord par ses accents quelque peu latinos, mais le refrain est affligeant de naïveté et rappelle n'importe quel mauvais groupe de rock US.
Quant à "Chocolate Pop", où Valentine est seul accompagné d'un piano, il rappelle les brillantes interludes de Senor Smoke... L'inspiration et la folie en moins.
Les (relatives) bonnes surprises viennent en fait des morceaux les plus lourds, "I Wish This Song Was Louder" et "There's Something Very Wrong With Us So Lets Go Out Tonight", qui nous feraient presque croire que les Electric Six peuvent devenir sérieux.
En France, ce Switzerland est passé complètement inaperçu, tout comme Senor Smoke en 2005, pourtant distribué par Warner. A nouveau sur un petit label (cela fait 3 maisons différentes pour trois disques !), les Electric Six semblent bien mal barrés pour revenir au premier plan; et ce n'est pas ce Switzerland en demi (quart ?) teinte qui va les y aider.
Finalement Switzerland ne survit que grâce à deux choses: le talent de Dick Valentine au chant, et le talent d'écriture de The Colonel à la guitare, qui nous sort encore quelques riffs dantesques. Mais le reste est bien convenu, d'une sobriété presque indécente pour ce combo qui nous avait habitué à tous les excès.
Il suffit d'écouter "Pulling The Plug On The Party", censé remuer les popotins, et qui ne suscite qu'ennui, voire agacement: qui n'a pas déjà entendu un tel riff, une telle rythmique dix mille fois ?
"Slices Of You" et "Rubber Rocket" surfent avec peine sur l'écume de la vague funk/eighties exploitée à merveille sur Fire.
"Pink Flamingos" surprend d'abord par ses accents quelque peu latinos, mais le refrain est affligeant de naïveté et rappelle n'importe quel mauvais groupe de rock US.
Quant à "Chocolate Pop", où Valentine est seul accompagné d'un piano, il rappelle les brillantes interludes de Senor Smoke... L'inspiration et la folie en moins.
Les (relatives) bonnes surprises viennent en fait des morceaux les plus lourds, "I Wish This Song Was Louder" et "There's Something Very Wrong With Us So Lets Go Out Tonight", qui nous feraient presque croire que les Electric Six peuvent devenir sérieux.
En France, ce Switzerland est passé complètement inaperçu, tout comme Senor Smoke en 2005, pourtant distribué par Warner. A nouveau sur un petit label (cela fait 3 maisons différentes pour trois disques !), les Electric Six semblent bien mal barrés pour revenir au premier plan; et ce n'est pas ce Switzerland en demi (quart ?) teinte qui va les y aider.
Moyen 10/20 | par Jekyll |
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