Lightning Bolt
Paris [Les Instants Chavirés , Au Point Ephemère] - vendredi 15 octobre 2004 |
Monstrueux: il y a des expressions qui prennent pleinement leur sens parfois, dans des cas extrêmes comme celui des apparitions de Lightning Bolt par exemple.
Un frêle bassiste, son octaver et son mur d'enceintes; un batteur non sonorisé prêt à tout pour se faire entendre; un public à bloc agglutiné autour (ils ne jouent pas sur scène). Et c'est parti pour un déluge sonore de type aéroport. Les deux techniciens de haut vol nous livrent un flux continu de rythmes hardcore impossibles, noyés dans des vagues agressivement saturées. Pas de répit. Au fur et à mesure du concert, le corps devient perméable et commence à être agité de soubresauts frénétiques. La folie gagne. Le public termine en masse informe et agitée, suante et agonisante, implorant qu'on l'achève.
Un phénomène physique qui ne trompe pas: la température ambiante, qui avait été stabilisée par deux premières parties bien chaudes (dont Neptune, exceptionnel), a excessivement augmenté en l'espace d'une demi-heure.
On lèvera tout de même un bémol pour l'organisation: les Instants Chavirés qui laissent miroiter aux pauvres hères sans pré-ventes stationnant dans le froid depuis plus d'1h30 une vingtaine de places restantes, pour les annuler toutes 5 minutes avant le début de la soirée; on les a connus plus fair-play. Mais on les remercie tout de même d'avoir été à l'initiative du plus beau moment Noise de l'année.
Un frêle bassiste, son octaver et son mur d'enceintes; un batteur non sonorisé prêt à tout pour se faire entendre; un public à bloc agglutiné autour (ils ne jouent pas sur scène). Et c'est parti pour un déluge sonore de type aéroport. Les deux techniciens de haut vol nous livrent un flux continu de rythmes hardcore impossibles, noyés dans des vagues agressivement saturées. Pas de répit. Au fur et à mesure du concert, le corps devient perméable et commence à être agité de soubresauts frénétiques. La folie gagne. Le public termine en masse informe et agitée, suante et agonisante, implorant qu'on l'achève.
Un phénomène physique qui ne trompe pas: la température ambiante, qui avait été stabilisée par deux premières parties bien chaudes (dont Neptune, exceptionnel), a excessivement augmenté en l'espace d'une demi-heure.
On lèvera tout de même un bémol pour l'organisation: les Instants Chavirés qui laissent miroiter aux pauvres hères sans pré-ventes stationnant dans le froid depuis plus d'1h30 une vingtaine de places restantes, pour les annuler toutes 5 minutes avant le début de la soirée; on les a connus plus fair-play. Mais on les remercie tout de même d'avoir été à l'initiative du plus beau moment Noise de l'année.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Bha |
Posté le 12 février 2005 à 13 h 43 |
Un très bon show, ces gens-là ont l'habitude de la scène, c'est sûr. Public électrisé, déluge sonore, ils envoient une énergie à une foule qui le lui rend bien (trop peut-être, il m'a été difficile de les approcher tant les gens étaient agglutinés autour d'eux !!)
Je n'oublie pas de saluer la prestation de Neptune, formidable découverte, précision et qualité d'exécution, que je regrette de ne pas m'être procurée (l'éternel problème de la bière et du CD, lequel ramener à la fin du show ? Là est la question !!).
Je n'oublie pas de saluer la prestation de Neptune, formidable découverte, précision et qualité d'exécution, que je regrette de ne pas m'être procurée (l'éternel problème de la bière et du CD, lequel ramener à la fin du show ? Là est la question !!).
Excellent ! 18/20
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