The Divine Comedy
Casanova |
Label :
Setanta |
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'Here Comes Success'. Enfin. Une presse qui joue sans cesse la dithyrambe ne suffit pas à fomenter la victoire dans les charts. Preuve en est de cette Divine Comedy louée par NME et tous les autres, mais ignorée par le public, le grand, jusqu'à ce Casanova, troisième opus du groupe qui n'en est pas vraiment un (quatrième si l'on compte l'honni Fanfare For The Comic Muse).
Tout ça à cause d'un single. Ce "Something For The Week-end" qui ouvre de bien belle manière bourgeoise ce bal de consécration. Les rires chafouins de damoiselles con-con suivi d'un 'hello' aux dents blanches et c'est parti pour une virée bariolée à la légèreté affolante. Mon Elvis, quelle chanson... Et la suite est du même niveau ou quasi (dans le genre cabaret revisité "A Woman Of The World" n'est sans doute pas loin d'être la meilleure chose produite à ce jour).
Pour parvenir à tel résultat magique, Neil Hannon peut remercier son camarade de label Edwyn Collins, auteur du carton planétaire "A Girl Like You" qui permit à Setenta de céder aux desiderata de l'Irlandais très moche. Le temps, l'argent qui va avec et l'orchestre au complet convoqué. Neil Hannon voit les choses en grand pour un Casanova foncièrement plus pop que la Promenade de il y a deux ans, même si parfois le crooner-songwriter navigue à la limite exquise du pompier ("Through A Long And Sleepless Night" n'est pas loin de la franchir).
Comme pas mal d'œuvres de The Divine Comedy, Casanova est un album classieux pour les cœurs accrochés et les estomacs solides (les hommes, les vrais quoi) sinon on ne résistera pas par exemple à cette "Charge" fantastique qui gloubiboulgalise à la magnifique soul et tango. Et c'est éminemment dommage.
Tout ça à cause d'un single. Ce "Something For The Week-end" qui ouvre de bien belle manière bourgeoise ce bal de consécration. Les rires chafouins de damoiselles con-con suivi d'un 'hello' aux dents blanches et c'est parti pour une virée bariolée à la légèreté affolante. Mon Elvis, quelle chanson... Et la suite est du même niveau ou quasi (dans le genre cabaret revisité "A Woman Of The World" n'est sans doute pas loin d'être la meilleure chose produite à ce jour).
Pour parvenir à tel résultat magique, Neil Hannon peut remercier son camarade de label Edwyn Collins, auteur du carton planétaire "A Girl Like You" qui permit à Setenta de céder aux desiderata de l'Irlandais très moche. Le temps, l'argent qui va avec et l'orchestre au complet convoqué. Neil Hannon voit les choses en grand pour un Casanova foncièrement plus pop que la Promenade de il y a deux ans, même si parfois le crooner-songwriter navigue à la limite exquise du pompier ("Through A Long And Sleepless Night" n'est pas loin de la franchir).
Comme pas mal d'œuvres de The Divine Comedy, Casanova est un album classieux pour les cœurs accrochés et les estomacs solides (les hommes, les vrais quoi) sinon on ne résistera pas par exemple à cette "Charge" fantastique qui gloubiboulgalise à la magnifique soul et tango. Et c'est éminemment dommage.
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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