The Divine Comedy
A Short Album About Love |
Label :
Setanta |
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Quelques mois après le fantastique Casanova et sorti le jour de la Saint-Valentin (ça ne s'invente pas !), Neil Hannon nous revient avec un écrin de sept chansons d'amour enregistrées avec le Brunel Ensemble dirigé par Christopher Austin.
Que ceux qui n'ont pas apprécié les "boursouflures" de Casanova passent leur chemin puisque ici l'Irlandais pousse l'exercice symphonique jusqu'à son paroxysme.
Les titres de A Short Album About Love ont tous été composé avec l'aide de l'orchestre classique. Lyriques, pompeux, emphatiques, toutes les hyperboles conviennent et pourtant le résultat est splendide. Malgré cette ambition démesurée chaque titre de l'album possède son identité propre.
La pochette, une nouvelle fois évocatrice, nous laisse entrevoir un visage (celui de Neil) derrière la vitre d'un "yellow cab" new-yorkais. De sa main il semble vouloir repousser ce morceau de verre qui semble le confiner dans son auto-parodie. Suffocant dans son rôle trop étriqué de petit prince de la pop, le songwriter repousse dans ce disque une nouvelle fois les limites de son génie. Mais était-ce là son intention ou désirait-il "seulement" se faire plaisir et tenter l'expérience du tout-symphonique ? Nul ne le sait et après tout peu nous importe !
Le résultat est en tout cas à la hauteur du projet et nos espérances également.
Le premier titre "In Pursuit Of Happiness" démarre en trombe, l'auditeur est directement happé par les cuivres diluviens. La chanson virevolte, à la fois fougueuse et aérienne: on s'extasie ! Vient ensuite une déclaration d'amour magnifique "Everybody knows (Except You)" très pop, très touchante. Le cœur allégé par cette confession nous embarquons sur les flots torrentiels de "Someone". Cette splendide chanson, sans doute indigeste pour certains, reste à mon sens une réussite totale. Une telle emphase, une telle production (à la limite de l'écoeurement) était nécessaire pour soutenir une telle voix ! Neil Hannon peut presque tout se permettre même de flirter avec les limites du mauvais goût. Non seulement on lui pardonne mais en plus on le remercie !
Arrive ensuite "If", sublime morceau aux paroles bouleversantes qui briserait le cœur d'un légionnaire ! "If I Were You" est du même acabit, plein d'émotions et indispensable à tous les cœurs sensibles. Enfin et pour être sûr que l'auditeur ait bien le nez dans son kleenex, Neil Hannon a eu la bonne idée de reprendre "Timewatching" tiré de son premier opus Liberation. Encore plus grave ici et avec quelques paroles modifiées, nous nous prenons la tête à deux mains afin de cacher nos larmes (oui, je sais ! J'exagère !)
La fin du voyage ne s'arrête pas là (soyez rassuré !) un dernier titre "I'm all you need" vient clôturer le disque de façon magistral. A chaque fois que j'écoute ce morceau, j'ai le sentiment d'entendre la musique de "Champs Elysées" feu l'émission de Michel Drucker. Même progression harmonique, même rythmique... !!?? Tout en schématisant, vous l'aurez compris, ce morceau très "easy-listening" reste génial. La touche second degré de Neil Hannon est là ainsi que son appétit sans borne pour la grandiloquence. La dérision mêlée au plaisir: un régal !
Je suis séduit ! Ce disque est un "court album sur l'amour": alors ne rougissez pas et laissez vous prendre au piège du plus grand Don Juan de la pop moderne...
Que ceux qui n'ont pas apprécié les "boursouflures" de Casanova passent leur chemin puisque ici l'Irlandais pousse l'exercice symphonique jusqu'à son paroxysme.
Les titres de A Short Album About Love ont tous été composé avec l'aide de l'orchestre classique. Lyriques, pompeux, emphatiques, toutes les hyperboles conviennent et pourtant le résultat est splendide. Malgré cette ambition démesurée chaque titre de l'album possède son identité propre.
La pochette, une nouvelle fois évocatrice, nous laisse entrevoir un visage (celui de Neil) derrière la vitre d'un "yellow cab" new-yorkais. De sa main il semble vouloir repousser ce morceau de verre qui semble le confiner dans son auto-parodie. Suffocant dans son rôle trop étriqué de petit prince de la pop, le songwriter repousse dans ce disque une nouvelle fois les limites de son génie. Mais était-ce là son intention ou désirait-il "seulement" se faire plaisir et tenter l'expérience du tout-symphonique ? Nul ne le sait et après tout peu nous importe !
Le résultat est en tout cas à la hauteur du projet et nos espérances également.
Le premier titre "In Pursuit Of Happiness" démarre en trombe, l'auditeur est directement happé par les cuivres diluviens. La chanson virevolte, à la fois fougueuse et aérienne: on s'extasie ! Vient ensuite une déclaration d'amour magnifique "Everybody knows (Except You)" très pop, très touchante. Le cœur allégé par cette confession nous embarquons sur les flots torrentiels de "Someone". Cette splendide chanson, sans doute indigeste pour certains, reste à mon sens une réussite totale. Une telle emphase, une telle production (à la limite de l'écoeurement) était nécessaire pour soutenir une telle voix ! Neil Hannon peut presque tout se permettre même de flirter avec les limites du mauvais goût. Non seulement on lui pardonne mais en plus on le remercie !
Arrive ensuite "If", sublime morceau aux paroles bouleversantes qui briserait le cœur d'un légionnaire ! "If I Were You" est du même acabit, plein d'émotions et indispensable à tous les cœurs sensibles. Enfin et pour être sûr que l'auditeur ait bien le nez dans son kleenex, Neil Hannon a eu la bonne idée de reprendre "Timewatching" tiré de son premier opus Liberation. Encore plus grave ici et avec quelques paroles modifiées, nous nous prenons la tête à deux mains afin de cacher nos larmes (oui, je sais ! J'exagère !)
La fin du voyage ne s'arrête pas là (soyez rassuré !) un dernier titre "I'm all you need" vient clôturer le disque de façon magistral. A chaque fois que j'écoute ce morceau, j'ai le sentiment d'entendre la musique de "Champs Elysées" feu l'émission de Michel Drucker. Même progression harmonique, même rythmique... !!?? Tout en schématisant, vous l'aurez compris, ce morceau très "easy-listening" reste génial. La touche second degré de Neil Hannon est là ainsi que son appétit sans borne pour la grandiloquence. La dérision mêlée au plaisir: un régal !
Je suis séduit ! Ce disque est un "court album sur l'amour": alors ne rougissez pas et laissez vous prendre au piège du plus grand Don Juan de la pop moderne...
Excellent ! 18/20 | par Twilliam |
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