The Divine Comedy
Fin De Siècle |
Label :
Setanta |
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La grande classe ! Voilà comment on peut le définir. Certes, les mots ne viennent pas forcément lorsqu'on est bouleversé par la splendeur, l'émotion, la grandeur...
Surtout, lorsqu'on a su cerner l'œuvre de ce jeune dandy. On se demande même s'il s'agit du dernier magnifique album pop de cette fin de siècle ?
Neil Hannon est un véritable petit prince, un surdoué de la pop irlandaise, reprenant le bel héritage de ses maîtres incontestés Scott Walker ou encore Bacharach.
Cela fait maintenant pas mal d'années que ce fils de pasteur sillonne la magie pop symphonique avec des albums talentueux, trop précieux, à en devenir par la suite une des perles inévitables du circuit indé.
Neil a tout bon, jusqu'aux bouts des ongles. Il sait séduire avec élégance, raffinement, sans fautes et ni ratures.
Toujours aussi ambitieux que jamais, la tête pensante de The Divine Comedy nous présente son cinquième album.
Fin de Siècle (à ne pas confondre avec l'œuvre de Stéphane F.) nous donne une autre vision musicale qui est resté alors inconnue de toute la carrière de ce groupe magistral.
Pour pas mal de personnes, il provoque une émotion intense, car on n'a jamais entendu d'aussi belles mélodies qui touche et hante de l'intérieur.
Lorsqu'on l'écoute, on est heurté par cette surprenante qualité, on est carrément propulsé dans cet univers musical ou par cette fascinante orchestration divine.
Oui, la grande classe ! L'orchestre est grandiose, on compte près de 50 choristes du Crouch End Festival et des arrangements méticuleux par Brunnel.
L'équipe a su être à la hauteur tout au long de cet album, tout comme la superbe performance vocale de Neil, si bien travaillée, bien posée sur de très bons textes. Une interprétation divine.
L'album s'ouvre sur le morceau pop sublime par excellence "Génération Sex", devenu par la suite un classique incontournable. La suite est marquée par des compositions majestueuses comme par exemple cette poignante chanson sentimentale "Commuter Love" ; "Sweden" est entraînée par des chœurs forts spectaculaires. L'interminable "Eric The Garden" reste l'un des morceaux les plus étonnants de toute leur discographie. Tout en finesse pour "Life On Earth" qui ressemble à une sorte de valse des temps modernes. L'incontournable "National Express" qui est très music-hall et "Here Comes The Flood" ont l'air d'être sortis tout droit d'une comédie de Broadway. Le somptueux "Sunrise" est le final de cet opus où Neil nous fait part de ses sentiments enfoui en lui ; il reste l'un des morceaux les plus importants de cette oeuvre.
C'est certain ce cher dandy irlandais, a atteint le sommet de son art avec élégance. On reste souvent sans voix, par tant d'émotion et la grandeur que suscite cette composition pop.
Ce cinquième album est le plus indispensable de la carrière de Neil Hannon, c'est le plus abouti, incontestablement le plus racé. Il mérite d'être considéré comme l'un des albums pop majeurs de cette fin de siècle, car il n'y a pas d'autre mot à dire, hormis que c'est un chef-d'œuvre.
Surtout, lorsqu'on a su cerner l'œuvre de ce jeune dandy. On se demande même s'il s'agit du dernier magnifique album pop de cette fin de siècle ?
Neil Hannon est un véritable petit prince, un surdoué de la pop irlandaise, reprenant le bel héritage de ses maîtres incontestés Scott Walker ou encore Bacharach.
Cela fait maintenant pas mal d'années que ce fils de pasteur sillonne la magie pop symphonique avec des albums talentueux, trop précieux, à en devenir par la suite une des perles inévitables du circuit indé.
Neil a tout bon, jusqu'aux bouts des ongles. Il sait séduire avec élégance, raffinement, sans fautes et ni ratures.
Toujours aussi ambitieux que jamais, la tête pensante de The Divine Comedy nous présente son cinquième album.
Fin de Siècle (à ne pas confondre avec l'œuvre de Stéphane F.) nous donne une autre vision musicale qui est resté alors inconnue de toute la carrière de ce groupe magistral.
Pour pas mal de personnes, il provoque une émotion intense, car on n'a jamais entendu d'aussi belles mélodies qui touche et hante de l'intérieur.
Lorsqu'on l'écoute, on est heurté par cette surprenante qualité, on est carrément propulsé dans cet univers musical ou par cette fascinante orchestration divine.
Oui, la grande classe ! L'orchestre est grandiose, on compte près de 50 choristes du Crouch End Festival et des arrangements méticuleux par Brunnel.
L'équipe a su être à la hauteur tout au long de cet album, tout comme la superbe performance vocale de Neil, si bien travaillée, bien posée sur de très bons textes. Une interprétation divine.
L'album s'ouvre sur le morceau pop sublime par excellence "Génération Sex", devenu par la suite un classique incontournable. La suite est marquée par des compositions majestueuses comme par exemple cette poignante chanson sentimentale "Commuter Love" ; "Sweden" est entraînée par des chœurs forts spectaculaires. L'interminable "Eric The Garden" reste l'un des morceaux les plus étonnants de toute leur discographie. Tout en finesse pour "Life On Earth" qui ressemble à une sorte de valse des temps modernes. L'incontournable "National Express" qui est très music-hall et "Here Comes The Flood" ont l'air d'être sortis tout droit d'une comédie de Broadway. Le somptueux "Sunrise" est le final de cet opus où Neil nous fait part de ses sentiments enfoui en lui ; il reste l'un des morceaux les plus importants de cette oeuvre.
C'est certain ce cher dandy irlandais, a atteint le sommet de son art avec élégance. On reste souvent sans voix, par tant d'émotion et la grandeur que suscite cette composition pop.
Ce cinquième album est le plus indispensable de la carrière de Neil Hannon, c'est le plus abouti, incontestablement le plus racé. Il mérite d'être considéré comme l'un des albums pop majeurs de cette fin de siècle, car il n'y a pas d'autre mot à dire, hormis que c'est un chef-d'œuvre.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Seona*Lopertin |
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