Matt Ward
End Of Amnesia |
Label :
Future Farmer |
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Pour beaucoup, le deuxième album est 'toujours très difficile'. Pour Matt Ward, ce serait presque le contraire de l'adage. Le songwriter prolifique nous livre en cet été 2001 un End Of Amnesia allant au-delà même des espérances qu'avaient pu suscité Duet For Guitars #2.
Et ce sans forcer son talent, déjà affirmé. Continuant son bonhomme de chemin sur le territoire d'un folk craquelé, l'américain y découvre quelques mélodies fabuleuses tout droit sorties d'un passé rêvé. Honky tonk années 40 ("Seashell Tale") ou country-folk aux réminiscences sixties ("Half Moon"), peu importe la source ou l'époque attitrée, Matt Ward y passe le karsher d'une délicatesse faramineuse proprement stupéfiante. A l'image d'un "Archangel Tale" lent et crémeux, son art se décline au beau jour sous apparat de velours.
Un folk berceuse à écouter de préférence en pleine forme, le risque de plonger voir Morphée n'étant pas à négliger si on a les paupières clignotantes. Une seule vraie exception à ce possible somnifère de luxe, le rockabilly atypique "Flaming Heart". Sorte de Jerry Lee Lewis déglingué où l'habituel timide chant caressant de Matt Ward se transforme en râlement sexy digne d'un Alan Vega. Très doué le monsieur.
Dans une discographie qui s'étoffe quasiment tous les ans, difficile de faire son premier choix tant la qualité ne manque jamais le rendez-vous chez Matt Ward. Mais ce superbe End Of Amnesia fera idéalement figure de pièce maîtresse en attendant mieux (si cela est possible).
Et ce sans forcer son talent, déjà affirmé. Continuant son bonhomme de chemin sur le territoire d'un folk craquelé, l'américain y découvre quelques mélodies fabuleuses tout droit sorties d'un passé rêvé. Honky tonk années 40 ("Seashell Tale") ou country-folk aux réminiscences sixties ("Half Moon"), peu importe la source ou l'époque attitrée, Matt Ward y passe le karsher d'une délicatesse faramineuse proprement stupéfiante. A l'image d'un "Archangel Tale" lent et crémeux, son art se décline au beau jour sous apparat de velours.
Un folk berceuse à écouter de préférence en pleine forme, le risque de plonger voir Morphée n'étant pas à négliger si on a les paupières clignotantes. Une seule vraie exception à ce possible somnifère de luxe, le rockabilly atypique "Flaming Heart". Sorte de Jerry Lee Lewis déglingué où l'habituel timide chant caressant de Matt Ward se transforme en râlement sexy digne d'un Alan Vega. Très doué le monsieur.
Dans une discographie qui s'étoffe quasiment tous les ans, difficile de faire son premier choix tant la qualité ne manque jamais le rendez-vous chez Matt Ward. Mais ce superbe End Of Amnesia fera idéalement figure de pièce maîtresse en attendant mieux (si cela est possible).
Parfait 17/20 | par Sirius |
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