Matt Ward
A Wasteland Companion |
Label :
Merge/Bella Union |
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Faire du neuf avec du vieux, c'est ce que Matt Ward fait de mieux. Un procédé qui fonctionne que l'album soit bricolé ("Duets for Guitars No.2") ou plus ambitieux (le grandiose "Hold Time").
Le problème de ce septième essai, c'est que les méthodes du plus si jeune prodige ne réservent plus vraiment de surprises à l'auditeur fidèle : les nappes de guitares atmosphériques enrobant une collection de ballades doo wop ("Primitive Girl"), les reprises de connaisseur (le "Sweetheart" de Daniel Johnston est suivi de près par le "I Get Ideas" de Louis Armstrong) et les chœurs assurés par la copine Zooey Deschanel. La formule séduit toujours, en particulier sur les morceaux les plus minimalistes ("Clean State", hommage à Alex Chilton ou bien "Crawl After You", son piano de saloon et son violon). La voix est toujours aussi riche, les arrangements aussi soignés (John Parish en personne s'est chargé du xylophone). Le résultat est charmant mais, pour les fans de la première heure, sent un peu le réchauffé.
Matt Ward commence à avoir une discographie bien fournie et ce "Wasteland Companion" complète joliment la collection sans pour autant l'enrichir. La même chose, ni mieux ni pire. On en reprend volontiers mais à un moment, il faudra penser à changer de régime.
Le problème de ce septième essai, c'est que les méthodes du plus si jeune prodige ne réservent plus vraiment de surprises à l'auditeur fidèle : les nappes de guitares atmosphériques enrobant une collection de ballades doo wop ("Primitive Girl"), les reprises de connaisseur (le "Sweetheart" de Daniel Johnston est suivi de près par le "I Get Ideas" de Louis Armstrong) et les chœurs assurés par la copine Zooey Deschanel. La formule séduit toujours, en particulier sur les morceaux les plus minimalistes ("Clean State", hommage à Alex Chilton ou bien "Crawl After You", son piano de saloon et son violon). La voix est toujours aussi riche, les arrangements aussi soignés (John Parish en personne s'est chargé du xylophone). Le résultat est charmant mais, pour les fans de la première heure, sent un peu le réchauffé.
Matt Ward commence à avoir une discographie bien fournie et ce "Wasteland Companion" complète joliment la collection sans pour autant l'enrichir. La même chose, ni mieux ni pire. On en reprend volontiers mais à un moment, il faudra penser à changer de régime.
Sympa 14/20 | par Dylanesque |
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