The Quarter After
The Quarter After |
Label :
Bird Song |
||||
Producteur réputé dans la scène neo-sixties californienne depuis une dizaine d'années ainsi que membre free lance d'un paquet de groupes du Commitee To Keep Music Evil en général et du Brian Jonestown Massacre en particulier, Rob Campanella fonde en 2004 son propre groupe hommage aux années 1960 : The Quarter After.
Et l'hommage est flagrant. A croire qu'on a mis un Byrds sur la platine quand débute le premier morceau! Arpèges de douze cordes, envolées de batterie, harmonies vocales aériennes... tout est là. Effluves psychédéliques comprises. Celles-ci volettent d'ailleurs d'un bout à l'autre de ce premier album. Grâce à ce son ample et crade ce qu'il faut, une qualité mélodique admirable et des harmonies de chant envoûtantes au possible. Lorsque les producteurs passent de l'autre côté de la vitre, le résultat est souvent pompeux et cliché au possible. Ce n'est pas le cas ici. On sent que Rob Campanella, comme beaucoup des protagonistes de cette scène, a assimilé cette époque. Elle est digérée, malaxée et ce qui en ressort est loin de tomber dans le plagiat. Le folk de "Always Returning" sent bon l'herbe fraîche, la longue plage "Too Much To Think About" déroule une longue mélopée psychédélique, les éléments country chers aux oiseaux sont bien sûr présents ("Mirror To You")... Comme si The Quarter After avait pour but de résumer la carrière sixties du groupe californien en quelques morceaux.
Mais Rob Campanella sait également remettre au goût du jour des gimmicks rock désormais classiques. Comme cette fulgurance noisy traversant le très poppy "Know Me When I'm Gone" faisant exploser les élans psychédéliques amenés subrepticement par des arpèges gorgés de reverb et de feedback. Les effets modernes ainsi que les techniques d'enregistrement sont ainsi parfaitement utilisés pour soutenir et renforcer les morceaux Contrairement à bons nombres de groupes sixties qui ne purent s'empêcher de muter en combos hard-rock vulgaires et pathétiques émoustillés par les avancées techniques de la fin des sixties. Cette débauche d'effets et de puissance mis un terme à la période la plus prolifique du rock. The Quarter After prend le relais là où tout s'était arrêté et réécrit ce qui aurait dû se produire dans les années 1970.
Et l'hommage est flagrant. A croire qu'on a mis un Byrds sur la platine quand débute le premier morceau! Arpèges de douze cordes, envolées de batterie, harmonies vocales aériennes... tout est là. Effluves psychédéliques comprises. Celles-ci volettent d'ailleurs d'un bout à l'autre de ce premier album. Grâce à ce son ample et crade ce qu'il faut, une qualité mélodique admirable et des harmonies de chant envoûtantes au possible. Lorsque les producteurs passent de l'autre côté de la vitre, le résultat est souvent pompeux et cliché au possible. Ce n'est pas le cas ici. On sent que Rob Campanella, comme beaucoup des protagonistes de cette scène, a assimilé cette époque. Elle est digérée, malaxée et ce qui en ressort est loin de tomber dans le plagiat. Le folk de "Always Returning" sent bon l'herbe fraîche, la longue plage "Too Much To Think About" déroule une longue mélopée psychédélique, les éléments country chers aux oiseaux sont bien sûr présents ("Mirror To You")... Comme si The Quarter After avait pour but de résumer la carrière sixties du groupe californien en quelques morceaux.
Mais Rob Campanella sait également remettre au goût du jour des gimmicks rock désormais classiques. Comme cette fulgurance noisy traversant le très poppy "Know Me When I'm Gone" faisant exploser les élans psychédéliques amenés subrepticement par des arpèges gorgés de reverb et de feedback. Les effets modernes ainsi que les techniques d'enregistrement sont ainsi parfaitement utilisés pour soutenir et renforcer les morceaux Contrairement à bons nombres de groupes sixties qui ne purent s'empêcher de muter en combos hard-rock vulgaires et pathétiques émoustillés par les avancées techniques de la fin des sixties. Cette débauche d'effets et de puissance mis un terme à la période la plus prolifique du rock. The Quarter After prend le relais là où tout s'était arrêté et réécrit ce qui aurait dû se produire dans les années 1970.
Bon 15/20 | par Abe-sapien |
En ligne
392 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages