Butthole Surfers
Hairway To Steven |
Label :
Touch And Go |
||||
Ah les Butthole Surfers, bonheur adolescent de violence bruitiste, qu'on appellera communément noise, une fois le mouvement popularisé. Psychédélisme enlevé et riffs énervés cohabite joyeusement dans cette galette, qui s'annonce être la confirmation après un Locust Abortion Technician déjà énorme de bizarrerie et de délires post apocalyptiques.
A l'époque la noise est un mouvement très ancré dans l'underground, et même si aujourd'hui très peu de groupes ont percé, certains ont quand même su tirer leur épingle du jeu. Ce disque est le second et le dernier du groupe sur son label indé Touch & Go avant leur signature chez la major Capitol. Mais intéressons nous plutôt à la musique en elle-même plutôt qu'au contexte de l'époque. Déjà, oreilles édulcorées passez votre chemin ! Ici on ne fait pas dans la dentelle. C'est bruitiste, dissonant, il y a du larsen... bref tout ce dont un fan de hard rock 70's a horreur. D'ailleurs les multiples références dans les titres des morceaux à divers artistes de musique populaire sont là pour nous le rappeler, titre de l'album en tête (vive Led Zep). Le son est crade et les types donnent l'impression d'avoir foutu la disto et les effets a fond et de gratter n'importe comment. Erreur, ce sont des techniciens du son, des créatifs, des expérimentaux ! Il nous ont livré ici un savant mélange de rock psychédélique accouplé avec du punk-harcore, et ayant pour maîtresse ce fameux rock'n'roll originel des 50-60's. Inédit ... et terrible !
Bref tout fan de musique bizarre, entêtante, expérimentale et bourrée d'humour se doit de posséder un album des Butthole Surfers et celui-ci s'avère être un très bon choix. Sans hésitation, je vous le recommande.
A l'époque la noise est un mouvement très ancré dans l'underground, et même si aujourd'hui très peu de groupes ont percé, certains ont quand même su tirer leur épingle du jeu. Ce disque est le second et le dernier du groupe sur son label indé Touch & Go avant leur signature chez la major Capitol. Mais intéressons nous plutôt à la musique en elle-même plutôt qu'au contexte de l'époque. Déjà, oreilles édulcorées passez votre chemin ! Ici on ne fait pas dans la dentelle. C'est bruitiste, dissonant, il y a du larsen... bref tout ce dont un fan de hard rock 70's a horreur. D'ailleurs les multiples références dans les titres des morceaux à divers artistes de musique populaire sont là pour nous le rappeler, titre de l'album en tête (vive Led Zep). Le son est crade et les types donnent l'impression d'avoir foutu la disto et les effets a fond et de gratter n'importe comment. Erreur, ce sont des techniciens du son, des créatifs, des expérimentaux ! Il nous ont livré ici un savant mélange de rock psychédélique accouplé avec du punk-harcore, et ayant pour maîtresse ce fameux rock'n'roll originel des 50-60's. Inédit ... et terrible !
Bref tout fan de musique bizarre, entêtante, expérimentale et bourrée d'humour se doit de posséder un album des Butthole Surfers et celui-ci s'avère être un très bon choix. Sans hésitation, je vous le recommande.
Parfait 17/20 | par Boys24 |
Posté le 19 août 2007 à 18 h 36 |
Voici sûrement le meilleur album des Butthole Surfers. Ce groupe à hélas souffert de sa réputation un peu guignolesque et de ses prestations live trop déjantés (le film Blind Eyes Will See All en témoigne), et puis surtout il y'a ce nom qui ne passe pas forcément très bien !
Cet album, qui suit Locust Abortion Technician, est beaucoup moins expérimental et torturé... seul le premier morceau est là pour assurer la transition. Il est à noter que nulle part sur la pochette ou ailleurs on ne trouve les titres des morceaux qui sont représentés par de mystérieux pictogrammes. Enfin, après des recherches sur différents sites et sur des versions live plus ou moins pirates, on peut attribuer un titre à chacun...
Le premier morceau serait donc "Jimi"... un hommage à Jimi Hendrix ? peut être, mais alors un hommage surtout au Jimi sous acide. Initialement ce morceau s'appelait "Day Of The Dying Alive" on entend très bien les morts vivants ! Ce titre dure plus de 12 minutes se divise en deux parties, d'abord 6 minutes de bruits et de guitare électrique... le courageux explorateur qui supporte cela se retrouve alors dans une sorte de pays enchanté avec de belles guitares acoustiques, on y entend des animaux des cloches et des gens qui jouent au bowling (???) bref... ce morceau est une aventure à lui seul.
Après ça le morceau suivant "Ricky" semble très normal avec son refrain qui sonne comme une grande envolée, typique des Butthole Surfers... la voix est bidouillée à souhait et les deux batteurs s'en donnent à coeur joie. Les deux grands moments sont "I Saw An X-ray..." et "Rocky" deux morceaux géniaux, mariant la pop et les guitares accoustiques à l'univers expérimental du groupe. On voit là tout le talent du guitariste qui ne fait pas que du bruit avec ses guitares ! Pour les amateurs de textes débiles et complètement insensés il y a "Julio Iglesias", un hommage très rock'n roll au crooner espagnol ; et "John E Smoke", une sorte de parodie de rock progressif débile ponctuée de faux applaudissements.
Le seul bémol est que cet album est difficile à trouver, mais ça vaut vraiment le coup d'aller embêter votre disquaire !!
Cet album, qui suit Locust Abortion Technician, est beaucoup moins expérimental et torturé... seul le premier morceau est là pour assurer la transition. Il est à noter que nulle part sur la pochette ou ailleurs on ne trouve les titres des morceaux qui sont représentés par de mystérieux pictogrammes. Enfin, après des recherches sur différents sites et sur des versions live plus ou moins pirates, on peut attribuer un titre à chacun...
Le premier morceau serait donc "Jimi"... un hommage à Jimi Hendrix ? peut être, mais alors un hommage surtout au Jimi sous acide. Initialement ce morceau s'appelait "Day Of The Dying Alive" on entend très bien les morts vivants ! Ce titre dure plus de 12 minutes se divise en deux parties, d'abord 6 minutes de bruits et de guitare électrique... le courageux explorateur qui supporte cela se retrouve alors dans une sorte de pays enchanté avec de belles guitares acoustiques, on y entend des animaux des cloches et des gens qui jouent au bowling (???) bref... ce morceau est une aventure à lui seul.
Après ça le morceau suivant "Ricky" semble très normal avec son refrain qui sonne comme une grande envolée, typique des Butthole Surfers... la voix est bidouillée à souhait et les deux batteurs s'en donnent à coeur joie. Les deux grands moments sont "I Saw An X-ray..." et "Rocky" deux morceaux géniaux, mariant la pop et les guitares accoustiques à l'univers expérimental du groupe. On voit là tout le talent du guitariste qui ne fait pas que du bruit avec ses guitares ! Pour les amateurs de textes débiles et complètement insensés il y a "Julio Iglesias", un hommage très rock'n roll au crooner espagnol ; et "John E Smoke", une sorte de parodie de rock progressif débile ponctuée de faux applaudissements.
Le seul bémol est que cet album est difficile à trouver, mais ça vaut vraiment le coup d'aller embêter votre disquaire !!
Exceptionnel ! ! 19/20
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