Butthole Surfers

Weird Revolution

Weird Revolution

 Label :     Hollywood 
 Sortie :    mardi 28 août 2001 
 Format :  Album / CD   

En 1996 les Butthole Surfers avaient enfin connu le succès avec un tube "Pepper" qui, avec sa boite à rythme et ses sons bidouillés, sonnait plus électro-rap que rock. Le groupe décide alors de changer de direction, d'abandonner le rock et de se lancer dans une voie plus électro, une sorte d'électro-rock expérimental en conservant ce qui fait l'originalité du groupe : le gout pour les bidouillages et les bizarreries musicales. En 1998 le nouvel album est prêt, il s'appelle Just After The Astronaut et quelques exemplaires sont envoyés aux médias pour la promotion avant la sortie. Devant les réactions très négatives, la maison de disque prend peur et refuse de sortir le disque. Le groupe va donc devoir changer de maison de disque et réenregistrer une partie de l'album avant sa sortie en 2001 sous le titre Weird Revolution.
Weird (bizarre) est un bon qualificatif pour ce dernier album des Butthole Surfers.... pas beaucoup de guitares là dedans, pas beaucoup de chansons non plus d'ailleurs, de nombreux morceaux plutôt électros, des collages de samples et de voix qui dégagent un impression monotone et, il faut le reconnaitre, d'ennui. Beaucoup de titres pris indépendamment sont intéressants mais l'album souffre quand même d'un effet de redondance. Il y'a tout de même quelques bons titres là dedans et puis surtout il y a les textes délirants du chanteur Gibby Haynes, qui viennent sauver le tout !
Ca commence bien avec "Weird Revolution" un collage assez absurde... Gibby lit un discours de Malcom X et remplace "black" par "weird" et "white" par "normal"... weird isn't it ? "Intelligent Guy" ou "They Came In" sont d'habiles bidouillages ou le groupe réussit son coup, "Jet Fighter" est un morceau très amusant sur un pauvre pilote d'avion durant la guerre du golfe... "The Shame Of Life" est une parodie de morceau hip hop assez réussi qui attaque (un peu facilement) le cliché du rappeur idiot et macho obnubilé par le fric.
Après ça il y'a quand même pas mal de morceaux pas géniaux et surtout qui sonnent comme de pâles copies des précédents... il y'a aussi "Dracula From Houston" un single un peu trop pop et un peu trop convenu à mon gout...
Bref un album plutôt décevant mais un album étrange car très différent des autres... quel dommage que la carrière de ce grand groupe se soit arrêtée après ça !


Correct   12/20
par JohnEsmoke


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