Butthole Surfers
Londres - Royaume-Uni [Kentish Town Forum] - samedi 26 juillet 2008 |
Quoi?!!!
Les Butthole Surfers se réunissent pour une petite tournée ( une dizaine de dates en Europe au mois de juillet)?
Bon, gardons notre calme, les reformations c'est toujours à double tranchant, soit le groupe est consciencieux ( les Butthole consciencieux ??? hmmmm) plein de bonne volonté et d'énergie et tout se passe bien, soit ils s'en foutent et ça tourne à la désillusion.
Quoi qu'il en soit je me décide à aller voir ces texans chantant au Forum, une salle dans le nord de Londres.
Pour cette reformation c'est le line-up "original" (celui des albums "phares" du groupe que sont Locust Abortion Technician et Hairway To Steven) qui sera présent.
Gibby Haynes au "chant", Paul Leary à la guitare, Jeff Pinkus à la basse, Teresa Taylor et King Coffey aux deux batteries.
Les prestations live de ce groupe sont réputées pour être démentielles
et c'est donc avec un sentiment d'excitation que je pénètre dans les lieux du crime, muni de mon petit ticket.
Le concert commence avec en première partie la "Paul Green school of rock all-stars".
Comme son nom l'indique il s'agit d'une "école de rock" composés de jeunes entre 16 et 18 ans. Leur répertoire se compose de reprises (Devo, King Crimson, Rolling Stones...).
Ils sont au point techniquement mais c'est presque là leur problème.
On a l'impression d'assister à une démonstration de petits singes savants voulant démontrer qui est le plus fort de la bande.
Sans être méchant, la première partie manque d'âme et je commence à flipper pour la suite.
C'est alors au tour des Butthole d'entrer sur scène. L'ambiance monte de trois crans dans le public.
Ils commencent fort avec "22 Going On 23".
Et là je suis rassuré, Gibby vocifère dans son désormais célèbre "gibbytronix"
Paul assure à la guitare avec des riffs sortis droit de l'enfer et Pinkus n'est pas en reste martelant sa basse avec dextérité.
Tous les meilleurs morceaux de "Locust" et "Hairway" y passent et de quelle manière. Les grands moments du concert étant "Graveyard", "Sweat Loaf" et "Jimi".
La salle est soufflée par ce vent de tempête sonore qui règne sur scène.
Ceux qui ont connu les Butthole live dans les 80's seront peut être un peu déçus car l'âge se faisant, l'anarchie scénique est moins présente que par le passé même si les deux frontmen montrent qu'ils ont de bons restes.
Au bout de 1h30 de concert il est temps de dire au revoir à mes nouvelles idoles et de rentrer à la maison.
Je suis rassuré, les Butthole ont conservé toute leur rage sonore et m'ont envoyé une belle claque dans la gueule.
Les Butthole Surfers se réunissent pour une petite tournée ( une dizaine de dates en Europe au mois de juillet)?
Bon, gardons notre calme, les reformations c'est toujours à double tranchant, soit le groupe est consciencieux ( les Butthole consciencieux ??? hmmmm) plein de bonne volonté et d'énergie et tout se passe bien, soit ils s'en foutent et ça tourne à la désillusion.
Quoi qu'il en soit je me décide à aller voir ces texans chantant au Forum, une salle dans le nord de Londres.
Pour cette reformation c'est le line-up "original" (celui des albums "phares" du groupe que sont Locust Abortion Technician et Hairway To Steven) qui sera présent.
Gibby Haynes au "chant", Paul Leary à la guitare, Jeff Pinkus à la basse, Teresa Taylor et King Coffey aux deux batteries.
Les prestations live de ce groupe sont réputées pour être démentielles
et c'est donc avec un sentiment d'excitation que je pénètre dans les lieux du crime, muni de mon petit ticket.
Le concert commence avec en première partie la "Paul Green school of rock all-stars".
Comme son nom l'indique il s'agit d'une "école de rock" composés de jeunes entre 16 et 18 ans. Leur répertoire se compose de reprises (Devo, King Crimson, Rolling Stones...).
Ils sont au point techniquement mais c'est presque là leur problème.
On a l'impression d'assister à une démonstration de petits singes savants voulant démontrer qui est le plus fort de la bande.
Sans être méchant, la première partie manque d'âme et je commence à flipper pour la suite.
C'est alors au tour des Butthole d'entrer sur scène. L'ambiance monte de trois crans dans le public.
Ils commencent fort avec "22 Going On 23".
Et là je suis rassuré, Gibby vocifère dans son désormais célèbre "gibbytronix"
Paul assure à la guitare avec des riffs sortis droit de l'enfer et Pinkus n'est pas en reste martelant sa basse avec dextérité.
Tous les meilleurs morceaux de "Locust" et "Hairway" y passent et de quelle manière. Les grands moments du concert étant "Graveyard", "Sweat Loaf" et "Jimi".
La salle est soufflée par ce vent de tempête sonore qui règne sur scène.
Ceux qui ont connu les Butthole live dans les 80's seront peut être un peu déçus car l'âge se faisant, l'anarchie scénique est moins présente que par le passé même si les deux frontmen montrent qu'ils ont de bons restes.
Au bout de 1h30 de concert il est temps de dire au revoir à mes nouvelles idoles et de rentrer à la maison.
Je suis rassuré, les Butthole ont conservé toute leur rage sonore et m'ont envoyé une belle claque dans la gueule.
Excellent ! 18/20 | par Dostoievski |
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