Pavement
Wowee Zowee : Sordid Sentinels Edition |
Label :
Matador |
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La réédition des albums de Pavement continue, et en toute logique Matador s'occupe cette fois-ci de leur 3ème album : Wowee Zowee. Matador avait fait un superbe travail sur la réédition des 2 précédents albums, on ne pouvait donc s'attendre pour Wowee Zowee qu'à un traitement similaire.
Contrat rempli ! En effet, tout est là pour permettre au fan de Pavement quand il rentre chez lui avec sa Sordid Sentinels Edition fraîchement achetée (ou volée...), de crier un : 'Oh mon dieu !' (ce cri peut varier en fonction de vos convictions personnelles).
Passons à côté du très beau packaging et du livret de 64 pages qui comporte plus de photos que de textes comparé aux précédentes rééditions, et attaquons nous au contenu des 2 CD. On retrouve en premier lieu les faces B qui, faut-il le rappeler, sont toujours très très intéressantes chez Pavement. Ici, on peut retenir tout particulièrement 2 titres : le joyeux "Kris Kraft" et le fatigué "Easily Fooled". On enchaîne avec l'EP Pacific Trim qui débute avec le single "Give It A Day" sacré par les fans comme 'une des meilleures chansons de Pavement même si peut-être il est vrai que "Grave Architecture" est leur chef-d'oeuvre absolu mais bon elle est pas mal quand même celle-là...'.
Le 2ème CD commence par une contribution de Pavement à la bande originale de "I Shot Andy Warhol". On retrouve ce genre de contribution un peu partout sur le CD (BOF ou compilations indé), donnant satisfaction à tous les complétistes frustrés (pléonasme ?). Une session d'enregistrement en Hollande nous gratifie d'un génial "Fight This Generation" agrémenté de quelques notes de flûte. Les sessions BBC quant à elle, nous montrent toute la force de renouvellement de ce groupe sur chacune de leurs interprétations. On finit avec un très bon live pour une radio australienne avec notamment un "Unfair" de toute beauté.
Le contenu de cette réédition est donc à la hauteur des précédentes. La seule réserve que l'on peut émettre est la faible quantité de morceaux inédits : 2 instrumentaux très courts (moins de 30 secondes chacun !) donnant son nom à cette compilation, une jam-session pas franchement intéressante (mais n'est-ce pas le cas de toutes les jam-sessions ?), un morceau inédit, "Stray Fire", lui plus intéressant et une version alternative de "We Dance". En même temps, à moins d'être un adepte de la théorie du complot et de croire à un plan machiavélique des types de Matador, on peut penser qu'ils n'avaient pas vraiment le choix.
Cette Sordid Sentinels Edition est de toute façon indispensable car elle abrite en son sein l'album original (légèrement remasterisé) qui est de par son éclectisme, ses ambitions musicales et ses compositions hallucinantes, LE chef-d'oeuvre du groupe. J'oserai même affirmer, le meilleur album des années 90, tout simplement.
Contrat rempli ! En effet, tout est là pour permettre au fan de Pavement quand il rentre chez lui avec sa Sordid Sentinels Edition fraîchement achetée (ou volée...), de crier un : 'Oh mon dieu !' (ce cri peut varier en fonction de vos convictions personnelles).
Passons à côté du très beau packaging et du livret de 64 pages qui comporte plus de photos que de textes comparé aux précédentes rééditions, et attaquons nous au contenu des 2 CD. On retrouve en premier lieu les faces B qui, faut-il le rappeler, sont toujours très très intéressantes chez Pavement. Ici, on peut retenir tout particulièrement 2 titres : le joyeux "Kris Kraft" et le fatigué "Easily Fooled". On enchaîne avec l'EP Pacific Trim qui débute avec le single "Give It A Day" sacré par les fans comme 'une des meilleures chansons de Pavement même si peut-être il est vrai que "Grave Architecture" est leur chef-d'oeuvre absolu mais bon elle est pas mal quand même celle-là...'.
Le 2ème CD commence par une contribution de Pavement à la bande originale de "I Shot Andy Warhol". On retrouve ce genre de contribution un peu partout sur le CD (BOF ou compilations indé), donnant satisfaction à tous les complétistes frustrés (pléonasme ?). Une session d'enregistrement en Hollande nous gratifie d'un génial "Fight This Generation" agrémenté de quelques notes de flûte. Les sessions BBC quant à elle, nous montrent toute la force de renouvellement de ce groupe sur chacune de leurs interprétations. On finit avec un très bon live pour une radio australienne avec notamment un "Unfair" de toute beauté.
Le contenu de cette réédition est donc à la hauteur des précédentes. La seule réserve que l'on peut émettre est la faible quantité de morceaux inédits : 2 instrumentaux très courts (moins de 30 secondes chacun !) donnant son nom à cette compilation, une jam-session pas franchement intéressante (mais n'est-ce pas le cas de toutes les jam-sessions ?), un morceau inédit, "Stray Fire", lui plus intéressant et une version alternative de "We Dance". En même temps, à moins d'être un adepte de la théorie du complot et de croire à un plan machiavélique des types de Matador, on peut penser qu'ils n'avaient pas vraiment le choix.
Cette Sordid Sentinels Edition est de toute façon indispensable car elle abrite en son sein l'album original (légèrement remasterisé) qui est de par son éclectisme, ses ambitions musicales et ses compositions hallucinantes, LE chef-d'oeuvre du groupe. J'oserai même affirmer, le meilleur album des années 90, tout simplement.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Sirius |
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