Mr. Bungle
California |
Label :
Warner |
||||
La musique de Mr. Bungle a toujours débordé d'humour, d'originalité, de créativité et de marginalité.
C'est en 1999 que débarque leur 3eme album. Et alors là c'est le choc, la révélation, le séisme musical !
"Sweet Charity" (1) ouvre l'album d'une très belle manière, une chanson apaisée comme Mr. Bungle n'en a jamais faite. On se retrouve les pieds dans l'eau à siroter un Diabolo sous les tropiques, très bien entouré si vous voyez ce que je veux dire...
Et là débarque "None Of Them Knew They Were Robots" (2) , et on retrouve Mr. Bungle dans ces "délires" avec une chanson très entraînante. Ensuite vient "Retrovertigo" (3) avec une intro somptueusement mélancolique, puis "The Air Conditioned" (4) qui joue sur les contrastes, subtilement étrange et étrangement attirante !
Et c'est là que pointe son nez l'un des bijoux de cet album: "Ars Moriendi" (5), elle nous oppresse, nous apaise, elle joue avec nos nerfs, mais c'est tellement agréable ! On ressent une subtile influence orientale derrière tout ça et ce n'est pas "Pink Cigarette" (6) qui nous contredira !
"Golem II" (7) quand à elle, est hilarante, 3 min 34 de sourire et de bien-être absolu (satisfait ou remboursé :-). On enchaîne avec "The Holy Filament" (8) beaucoup plus sombre, elle nous y hypnotise avec en fond un piano tellement desespérant.... "Vanity Fair" (9) respire le soleil et le bonheur. Une chanson qu'il faudra réécouté l'été prochain...
Et pour conclure cette album en apothéose, "Goodbye Sober Day" (10), quelle claque, l'une des plus belles réalisations de M. Mike Patton à mon goût.
Un album qui est à conseiller à tout le monde, malgré qu'il soit nécessaire à mon avis de l'écouter plusieurs fois pour comprendre le génie de Mr. Bungle.
Et surtout cet album est l'un des meilleurs "anti-dépresseurs" qu'il soit, il devrait franchement etre remboursé par la sécurité sociale...
C'est en 1999 que débarque leur 3eme album. Et alors là c'est le choc, la révélation, le séisme musical !
"Sweet Charity" (1) ouvre l'album d'une très belle manière, une chanson apaisée comme Mr. Bungle n'en a jamais faite. On se retrouve les pieds dans l'eau à siroter un Diabolo sous les tropiques, très bien entouré si vous voyez ce que je veux dire...
Et là débarque "None Of Them Knew They Were Robots" (2) , et on retrouve Mr. Bungle dans ces "délires" avec une chanson très entraînante. Ensuite vient "Retrovertigo" (3) avec une intro somptueusement mélancolique, puis "The Air Conditioned" (4) qui joue sur les contrastes, subtilement étrange et étrangement attirante !
Et c'est là que pointe son nez l'un des bijoux de cet album: "Ars Moriendi" (5), elle nous oppresse, nous apaise, elle joue avec nos nerfs, mais c'est tellement agréable ! On ressent une subtile influence orientale derrière tout ça et ce n'est pas "Pink Cigarette" (6) qui nous contredira !
"Golem II" (7) quand à elle, est hilarante, 3 min 34 de sourire et de bien-être absolu (satisfait ou remboursé :-). On enchaîne avec "The Holy Filament" (8) beaucoup plus sombre, elle nous y hypnotise avec en fond un piano tellement desespérant.... "Vanity Fair" (9) respire le soleil et le bonheur. Une chanson qu'il faudra réécouté l'été prochain...
Et pour conclure cette album en apothéose, "Goodbye Sober Day" (10), quelle claque, l'une des plus belles réalisations de M. Mike Patton à mon goût.
Un album qui est à conseiller à tout le monde, malgré qu'il soit nécessaire à mon avis de l'écouter plusieurs fois pour comprendre le génie de Mr. Bungle.
Et surtout cet album est l'un des meilleurs "anti-dépresseurs" qu'il soit, il devrait franchement etre remboursé par la sécurité sociale...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Mrbutterfly |
Posté le 11 mars 2006 à 10 h 37 |
Passer après un disque aussi important que Disco Volante est un exercice très périlleux. Peut-on seulement faire mieux ? Aller plus loin dans l'exploration ? Repensez à The Bends...
Evidemment en écoutant ce California, on se doute déjà qu'une petite pointe de déception acérée comme une flèche va tapoter la paroi externe du palpitant, peut être que du dégoût amer va monter à l'aune de bien des lèvres, des larmes couler qui sait ?
Non non c'est une blague, on parle bien ici de Mr Bungle, pas d'un groupe fashion, et qui dit Mr Bungle dit mauvais goût, dit encéphale bouleversé, dit claque musicale !
Je ne le cacherais cependant pas, j'ai tout de même été blessé qu'il y ait si peu de free métal à se mettre sous la dent, que les chansons soient si douces, audibles ("Retrovertigo" est surprenante à cet égard avec son riff acoustique) mais il faut bien avouer que les mélodies sont belles, accrocheuses avec une pointe de cinquième degré, tout cela reste inventif, plein de vie, et au final carrément indispensable.
Mr Bungle délaisse le surréalisme du deuxième album pour s'attaquer cette fois-ci au doo wap, à la surf music, à la pop crooner, en faisant encore un détour par l'orient, le folklore slave, le rockabilly etc... Résultat, on n'en finit plus de découvrir la richesse de cet album qui parachève en beauté le tour du monde musical que le groupe avait débuté du temps de leur premier effort.
Des choeurs sophistiquées, un enrobage feutré, tout en velours, voici le nouveau visage de la bande à Patton , Spruance et Dunn.
Côté chansons cultes il y a "Sweet Charity", "The Air-Conditionned Nightmare", "Ars Moriendi", "Vanity Fair" et la génialissime "Goodbye Sober Day" ! Le reste est époustouflant, c'est dire si le niveau est élevé.
En restant objectif, on voit tout de même que ce California est un petit peu en dessous du second LP, mais bon dieu, qu'est ce qu'il est bon !
A s'en relever la nuit ! La classe.
Evidemment en écoutant ce California, on se doute déjà qu'une petite pointe de déception acérée comme une flèche va tapoter la paroi externe du palpitant, peut être que du dégoût amer va monter à l'aune de bien des lèvres, des larmes couler qui sait ?
Non non c'est une blague, on parle bien ici de Mr Bungle, pas d'un groupe fashion, et qui dit Mr Bungle dit mauvais goût, dit encéphale bouleversé, dit claque musicale !
Je ne le cacherais cependant pas, j'ai tout de même été blessé qu'il y ait si peu de free métal à se mettre sous la dent, que les chansons soient si douces, audibles ("Retrovertigo" est surprenante à cet égard avec son riff acoustique) mais il faut bien avouer que les mélodies sont belles, accrocheuses avec une pointe de cinquième degré, tout cela reste inventif, plein de vie, et au final carrément indispensable.
Mr Bungle délaisse le surréalisme du deuxième album pour s'attaquer cette fois-ci au doo wap, à la surf music, à la pop crooner, en faisant encore un détour par l'orient, le folklore slave, le rockabilly etc... Résultat, on n'en finit plus de découvrir la richesse de cet album qui parachève en beauté le tour du monde musical que le groupe avait débuté du temps de leur premier effort.
Des choeurs sophistiquées, un enrobage feutré, tout en velours, voici le nouveau visage de la bande à Patton , Spruance et Dunn.
Côté chansons cultes il y a "Sweet Charity", "The Air-Conditionned Nightmare", "Ars Moriendi", "Vanity Fair" et la génialissime "Goodbye Sober Day" ! Le reste est époustouflant, c'est dire si le niveau est élevé.
En restant objectif, on voit tout de même que ce California est un petit peu en dessous du second LP, mais bon dieu, qu'est ce qu'il est bon !
A s'en relever la nuit ! La classe.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 21 février 2009 à 23 h 13 |
Un immense éclat de rire, grinçant, inquiétant et jouissif accompagne toujours l'écoute de ce troisième album de Mr. Bungle.
California... C'est très probablement le côté easy-listenning qui a inspiré ce titre. 'Quewa? Easy listenning les auteurs de Disco Volante? ' Rassurez-vous, on est quand même très loin d'un quelconque potentiel commercial. "Vanity Fair" se moque d'ailleurs du virage que prend le groupe : ouais le chant ressemble à du R'n'B branchouille, mais avec un solo de saxo, un break psychédélique, et un accompagnement doo-wop, ça donne quoi ?
Le groupe se permet même un lyrisme, certes toujours décalé, mais quand même au premier degré. La fin de "Pink Cigarette", compte à rebours d'un amoureux désespéré, est réellement poignante, et "The Holy Filament " tend vraiment vers une émotion pure.
Assez curieusement, Dunn qui était responsable des titres les plus barrés de Disco Volante signe sur l'album un "Retrovertigo" beaucoup plus classique, tout en restant complétement pertinent.
C'est Mike Patton qui prend ici toute sa place dans le groupe, dans son chant cartoonesque bien sur, mais aussi avec des perles d'écritures : "Sweet Charity" qui ouvre l'album 'plus-cool-tu-meurs', l'orientalisant "Ars Moriendi" est le cultissime "Air-Conditionned Nightmare" où l'on passe du déchainement de violence à la relaxation avec la facilité la plus extrême.
Peu d'albums ont le pouvoir de m'emmener aussi loin dans un univers à la "Alice au pays des merveilles" sous gaz hilarant, tout en me laissant assez de lucidités pour apprécier pleinement toute la virtuosité des musiciens.
Aucune erreur donc : song-writting au top, interprétation déjantée et la production qui emméne tout ça directement dans nos oreilles avides de toujours plus de bonheur. Ça se mange sans faim.
PS : 'Retrovertigo', 'GolemII' et 'Pink Cigarette' ont été adaptés en vidéo par un amateur assez génial : à voir pour prolonger l'expérience !
California... C'est très probablement le côté easy-listenning qui a inspiré ce titre. 'Quewa? Easy listenning les auteurs de Disco Volante? ' Rassurez-vous, on est quand même très loin d'un quelconque potentiel commercial. "Vanity Fair" se moque d'ailleurs du virage que prend le groupe : ouais le chant ressemble à du R'n'B branchouille, mais avec un solo de saxo, un break psychédélique, et un accompagnement doo-wop, ça donne quoi ?
Le groupe se permet même un lyrisme, certes toujours décalé, mais quand même au premier degré. La fin de "Pink Cigarette", compte à rebours d'un amoureux désespéré, est réellement poignante, et "The Holy Filament " tend vraiment vers une émotion pure.
Assez curieusement, Dunn qui était responsable des titres les plus barrés de Disco Volante signe sur l'album un "Retrovertigo" beaucoup plus classique, tout en restant complétement pertinent.
C'est Mike Patton qui prend ici toute sa place dans le groupe, dans son chant cartoonesque bien sur, mais aussi avec des perles d'écritures : "Sweet Charity" qui ouvre l'album 'plus-cool-tu-meurs', l'orientalisant "Ars Moriendi" est le cultissime "Air-Conditionned Nightmare" où l'on passe du déchainement de violence à la relaxation avec la facilité la plus extrême.
Peu d'albums ont le pouvoir de m'emmener aussi loin dans un univers à la "Alice au pays des merveilles" sous gaz hilarant, tout en me laissant assez de lucidités pour apprécier pleinement toute la virtuosité des musiciens.
Aucune erreur donc : song-writting au top, interprétation déjantée et la production qui emméne tout ça directement dans nos oreilles avides de toujours plus de bonheur. Ça se mange sans faim.
PS : 'Retrovertigo', 'GolemII' et 'Pink Cigarette' ont été adaptés en vidéo par un amateur assez génial : à voir pour prolonger l'expérience !
Intemporel ! ! ! 20/20
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