The Chemical Brothers

Dig Your Own Hole

Dig Your Own Hole

 Label :     Labels 
 Sortie :    lundi 07 avril 1997 
 Format :  Album / CD  Vinyle  K7 Audio   

Les Chemical Brothers n'atteignent pas avec leur deuxième album la puissance qu'aura Surrender, le troisième, mais c'est déjà un pas vers cette qualité à laquelle le groupe parviendra par la suite.
On commence avec "Block Rockin' Beats", qui est évidemment LE morceau de l'album, devant lequel on ne peut pas rester insensible ; mais pas seulement, avec le tout aussi célèbre "Where Do I Begin", seul morceau électro bien plus que techno-rock de tout l'album.
Le tout est à mi-chemin entre la techno, le rock, et l'électro, comme savent si bien le faire les Chemical Brothers. Avec parfois des sonorités hip-hop, comme par exemple sur "Elektrobank". Une association de gros martèlements rythmiques et de la puissance du rock.
Le groupe signe là un bon album.


Bon   15/20
par Donnie


 Moyenne 17.00/20 

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Posté le 21 septembre 2005 à 22 h 43

"Dig Your Own Hole" est une bombe.

Pourquoi ? La réponse en 10 points :

1) C'est le meilleur album de big beat jamais conçu. Jamais on a entendu un tel mix surpuissant d'electro-hip-hop-rock. Enfoncés Fatboy Slim, les Wyseguys et tous les cadors de chez Skint et Wall Of Sound qui paradaient vers 95-98. Des incapables qui n'ont jamais réussi à fabriquer un album digne de ce nom.

2) On peut danser sans discontinuer sur les 8 premiers titres, qui d'ailleurs s'enchaînent. succès garantie lors de surprise-party de jeunes.
D'ailleurs, savez-vous pourquoi les soirée de l'ambassadeur sont toujours réussies ? C'est simple, ce gros futé d'ambassadeur parvient toujours à glisser "Dig Your Own Hole" quand il sent que ses convives sont chauds comme des baraques à frites. Et alors je peux vous dire que ceux-ci laissent tomber leurs rochers de chocolat pour jerker comme des fous sur la piste. Et les serveurs de soupirer que ce n'est pas encore ce soir qu'ils vont se coucher tôt.

3) Ma température corporelle monte à 39°5 quand j'entends l'intro d' "Electrobank". Et inutile d'appeler SOS médecins, c'est psychosomatique.

4) "It Doesn't Matter" est le plus bel hommage à Daft Punk qui soit. Des mauvaises langues disent même que le duo français n'a jamais fait mieux.

5) C'est un vrai disque electro. Pas un album pop, comme l'excellent "Surrender", sorti 2 ans plus tard.

6) On peut aussi choisir de l'écouter assis sur son fauteuil club en bourrant sa pipe. Mais c'est dur. Les guiboles font n'importe quoi, elles sont prises par la danse de St Guy, c'est pénible. Mettez donc un bon vieux Guy Béart si vraiment vous voulez vous détendre.

7) Ce n'est pas non plus un truc avec 8 titres chiants de remplissage pour 2 tubes sortis précédemment en maxi ; c'est un vrai album conçu dans sa globalité, d'ou l'enchainement savant des titres.

8) Malgré tout, ça se calme vers la fin. Les deux derniers morceaux sont des choses plus psyché, ambiance 1967, je kiffe le LSD et j'aime les fleurs. Et c'est bien aussi.

9) Noël Gallagher participe à un titre sans que ce soit trop crispant.

10) Je continue ou vous avez compris ?
Exceptionnel ! !   19/20







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