Pavement
Wowee Zowee |
Label :
Big Cat |
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Wowee Zowee est le troisième album de Pavement, suivant ainsi ses deux terribles prédécesseurs que sont Slanted & Enchanted et Crooked Rain Crooked Rain.
Et voilà, on peut dire que Wowee Zowee est un bon mélange de leurs 2 précédents opus : ainsi, on y trouve des ballades surf-pop-rock, parfois vaguement lofi, plus ("Wowee Zowee"...) ou moins ("Rattled By The Rush", "Half A Canyon"...) réussies et inspirés, des morceaux punky-noisy sympas et fous, toujours de potentiels tubes (les excellents "Grounded", "Extradition" et "Flux = Rad"), et quelques autres chansons purement pavementiennes, charmantes (le groovy et frais "Grave Architecture", le superbe "Kennel District", les farfelus "Black Out" et "Western Homes") ou beaucoup moins déjà ("We Dance"...).
Au final, avec de merveilleux morceaux et d'autres plus anecdotiques (ou du moins plus faciles), Pavement a sorti un bon troisème album, mais rien de révolutionnaire.
Et voilà, on peut dire que Wowee Zowee est un bon mélange de leurs 2 précédents opus : ainsi, on y trouve des ballades surf-pop-rock, parfois vaguement lofi, plus ("Wowee Zowee"...) ou moins ("Rattled By The Rush", "Half A Canyon"...) réussies et inspirés, des morceaux punky-noisy sympas et fous, toujours de potentiels tubes (les excellents "Grounded", "Extradition" et "Flux = Rad"), et quelques autres chansons purement pavementiennes, charmantes (le groovy et frais "Grave Architecture", le superbe "Kennel District", les farfelus "Black Out" et "Western Homes") ou beaucoup moins déjà ("We Dance"...).
Au final, avec de merveilleux morceaux et d'autres plus anecdotiques (ou du moins plus faciles), Pavement a sorti un bon troisème album, mais rien de révolutionnaire.
Bon 15/20 | par X_Shape104 |
Posté le 20 août 2005 à 22 h 31 |
Wowee Zowee c'est le son Pavement par excellence, l'album qui très certainement représente le mieux ce groupe mythique.
Variés (ballades pop, morceaux punk ou gentilles bizzareries), les dix-huit morceaux offerts contribuent tous à l'élaboration d'une atmosphère particulière, oscillant entre douce simplicité et démence exubérante. Il est vain de résister à cette ambiance étrange mais tellement cool, tant Malkmus et ses camarades sont touchés par leur génie.
Dès les premières paroles de "We Dance", on sait que l'expérience vécu sera unique. There is no... castration fear.
Variés (ballades pop, morceaux punk ou gentilles bizzareries), les dix-huit morceaux offerts contribuent tous à l'élaboration d'une atmosphère particulière, oscillant entre douce simplicité et démence exubérante. Il est vain de résister à cette ambiance étrange mais tellement cool, tant Malkmus et ses camarades sont touchés par leur génie.
Dès les premières paroles de "We Dance", on sait que l'expérience vécu sera unique. There is no... castration fear.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 02 mai 2006 à 22 h 14 |
Si les deux précédents albums de Pavement sont excellents et ont atteint le statut de cultissime dans le petit monde de l'indé, Wozee Zowee est clairement le chef-d'oeuvre du groupe.
Les limites du format pop sont ici allègrement dépassées : c'est simple, ça part dans tout les sens ! Le groupe cherche et trouve sans aucun effort, avec une nonchalance sans égale, des chansons d'une originalité et d'une facilité terrifiante. Les influences de The Fall (période Hex Enduction Hour) et des Pixies, fortement présentes dans leurs précédents albums, disparaissent ici au profit d'une musique bien plus variée qui pourrait être la bande-son de toute une génération : celle des mecs avec la coolitude absolue tendance branleur...
L'album contient également une des meilleures chansons des années 90 : "Grave Architecture" avec la voix de Stephen Malkmus qui atteint des sommets dans la catégorie 'Je ne sais pas chanter et je m'en fous'.
Les limites du format pop sont ici allègrement dépassées : c'est simple, ça part dans tout les sens ! Le groupe cherche et trouve sans aucun effort, avec une nonchalance sans égale, des chansons d'une originalité et d'une facilité terrifiante. Les influences de The Fall (période Hex Enduction Hour) et des Pixies, fortement présentes dans leurs précédents albums, disparaissent ici au profit d'une musique bien plus variée qui pourrait être la bande-son de toute une génération : celle des mecs avec la coolitude absolue tendance branleur...
L'album contient également une des meilleures chansons des années 90 : "Grave Architecture" avec la voix de Stephen Malkmus qui atteint des sommets dans la catégorie 'Je ne sais pas chanter et je m'en fous'.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 07 juin 2009 à 11 h 30 |
Acheté un beau jour de printemps 1995, voilà un album à l'incroyable nonchalance de ton avec un chanteur qui l'est tout autant. Aux mauvaises langues qui parleraient de mollesse, on rétorquerait décontraction. Ou cool comme disent les autres mais en gardant quelques moments de tension (molle). Même les morceaux plus pêchus tels "Serpentine Pad" et "Flux=Rad" n'échappent pas à la règle. A savoir si il s'agit du chef d'oeuvre de Pavement, je ne saurais répondre faute de déclics sur les albums précédents. On s'amuse à (re)découvrir des petits détails anodins comme les percussions de "Brinx Job" cachées derrière une wah-wah sur laquelle on focaliserait trop, avant un plus mélancolique "Grounded" aux guitares ronflantes. On se prête volontiers aux senteurs country de "Father To A Sister Of Thought". On pourrait croire à une explosion ultime au fil de l'inquiétant "Fight This Generation", mais non, il n'en sera toujours rien : le break redescend comme joyeusement en couille. S'il fallait en garder un de Stephen Malkmus et sa troupe, celui-ci aurait sa place d'honneur à côté du Mellow Gold de Beck pour le meilleur prix d'un meilleur substitut au Lexomil. En résumé, on tient là de la bonne tambouille sonore allant et venant entre des douceurs dissonantes et des épices noisy gentiment bourratives, le tout sous des variations diverses.
Parfait 17/20
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