Juliana Hatfield
Only Everything |
Label :
Atlantic |
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Aussi à l'aise pour mettre en avant le talent des autres (Evan Dando, Matthew Caws, Paul Westerberg) que pour régulièrement sortir des albums souvent épatants, Juliana Hatfield sortait en 1995 ce qu'elle a appelé son "album à la Jay Mascis". Loin de Juliana l'idée de chanter comme Jay -dieu merci- mais plutôt de sonner comme ses distinctives guitares et à ce titre Only Everything envoie du lourd d'entrée de jeu : "What A Life", le français approximatif de "Fleur De Lys", "Universal Heart Beat" et son refrain iconique ("a heart that hurts is a heart that works"), le heavy jamais lourd "Dumb Fun" et il n'en faut pas plus pour qu'on se dise que si elle tient ce rythme on fonce vers un très très grand album.
Mais, elle ne le tient pas.
Malheureusement ce qu'on va appeler le ventre mou de Only Everything s'égare et balbutie en mid tempo se ressemblant tous un peu. Parfois la magie opère (très beau "My Darling", "Outsider", "Congratulations") mais il nous arrive aussi de nous sentir dans des eaux dangereusement proches d'une scène de câlin habillé d'une série ado ("Bottles And Flowers", "Hang Down From Heaven"). Si Only Everything sonne comme un album de son temps, indé alternatif 90s toussa toussa, il n'en porte pas pour autant de diffamants stigmates le cantonnant à un rôle de bonbon nostalgique de nos années boutonneuses, il y a assez de belles et grandes choses ici -comme dans toute la très recommandable discographie de Juliana- pour y revenir régulièrement, même s'il semble évident qu'ici et là un petit coup de sécateur s'impose parfois. Only almost everything, donc.
Mais, elle ne le tient pas.
Malheureusement ce qu'on va appeler le ventre mou de Only Everything s'égare et balbutie en mid tempo se ressemblant tous un peu. Parfois la magie opère (très beau "My Darling", "Outsider", "Congratulations") mais il nous arrive aussi de nous sentir dans des eaux dangereusement proches d'une scène de câlin habillé d'une série ado ("Bottles And Flowers", "Hang Down From Heaven"). Si Only Everything sonne comme un album de son temps, indé alternatif 90s toussa toussa, il n'en porte pas pour autant de diffamants stigmates le cantonnant à un rôle de bonbon nostalgique de nos années boutonneuses, il y a assez de belles et grandes choses ici -comme dans toute la très recommandable discographie de Juliana- pour y revenir régulièrement, même s'il semble évident qu'ici et là un petit coup de sécateur s'impose parfois. Only almost everything, donc.
Sympa 14/20 | par Granpa |
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