Killing Joke
Democracy |
Label :
Volcano |
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A mi-chemin entre un metal brûlant, suite logique de Pandemonium, et un retour vers les sources de leur rock inclassable des débuts. Killing Joke fait en 1996 un pas de plus vers le hall of fame du rock avec ce somptueux Democracy.
Les mêmes qualités que sur Pandemonium sont reproduites ici, avec les incroyables mélodies (des refrains tout simplement diaboliques) de Jaz Coleman sur des riffs surprenants de puissance, avec un son reconnaissable dès la première écoute. On retrouve également les qualités des débuts avec des approches harmoniques un peu expérimentales (les boucles électro dans "Intellect" par exemple dont Rammstein a du beaucoup s'inspirer pour son travail), les rythmes tribaux ("Aeon").
Un album surprenant de révolte. Killing Joke a su donner un petit frère digne de ce nom au monstrueux Pandemonium. On peut retenir les morceaux "Another Bloody Election", qui conclut l'album sur une magistrale note de cynisme sur les processus électoraux, ou "Lanters", qui compile en cinq minutes les qualités mélodiques de Depeche Mode et l'inventivité de Nine Inch Nails. On n'ira pas jusqu'à énoncer chaque titre de cet album même si un mot particulier pourrait décrire chaque ambiance et chaque électrochoc reçu.
En bref, un disque qui accroche dès la première écoute, qui ne s'oublie pas par la suite. Majestueux et puissant, il ne lui manque qu'un single improbable comme "Pandemonium", la chanson titre de son opus précédent, pour en atteindre la quasi-perfection.
Les mêmes qualités que sur Pandemonium sont reproduites ici, avec les incroyables mélodies (des refrains tout simplement diaboliques) de Jaz Coleman sur des riffs surprenants de puissance, avec un son reconnaissable dès la première écoute. On retrouve également les qualités des débuts avec des approches harmoniques un peu expérimentales (les boucles électro dans "Intellect" par exemple dont Rammstein a du beaucoup s'inspirer pour son travail), les rythmes tribaux ("Aeon").
Un album surprenant de révolte. Killing Joke a su donner un petit frère digne de ce nom au monstrueux Pandemonium. On peut retenir les morceaux "Another Bloody Election", qui conclut l'album sur une magistrale note de cynisme sur les processus électoraux, ou "Lanters", qui compile en cinq minutes les qualités mélodiques de Depeche Mode et l'inventivité de Nine Inch Nails. On n'ira pas jusqu'à énoncer chaque titre de cet album même si un mot particulier pourrait décrire chaque ambiance et chaque électrochoc reçu.
En bref, un disque qui accroche dès la première écoute, qui ne s'oublie pas par la suite. Majestueux et puissant, il ne lui manque qu'un single improbable comme "Pandemonium", la chanson titre de son opus précédent, pour en atteindre la quasi-perfection.
Excellent ! 18/20 | par Sinoc |
Posté le 08 avril 2007 à 00 h 26 |
Killing Joke signe avec Democracy un de ses albums les plus accessibles, mais, n'en déplaise aux puristes, il s'agit de leur meilleure production (en tous cas ma préférée, et de loin). Il n'y a rien à jeter sur cet album, tous les morceaux sont quasi-parfaits, mes favoris étant "Democracy", "Prozac People", "Intellect" et, surtout, "Medicine Wheel", morceau dansant accompagné d'une flûte de pan, un véritable chef-d'œuvre. L'ensemble est plus homogène que le précédent opus de Killing Joke, Pandemonium , et moins électronique et plus maîtrisé.
Le chant de Jaz Coleman est toujours aussi halluciné, à la limite du hurlement ("Another Bloody Election"). La guitare de Geordie, reconnaissable entre mille, est toujours aussi métallique, mais autant sur les premiers albums elle était grise, presque terne, autant sur Democracy elle est chatoyante et variée ; la guitare électrique est d'ailleurs parfois doublée d'une guitare acoustique ("Savage Freedom", "Democracy") du plus bel effet. Quant à la section rythmique, elle est parfaite de rigueur, la basse est puissante et métronomique, la batterie plus tribale que jamais. Le synthé, quant à lui, se fait discret, quand il n'est pas absent. Les morceaux sont à la fois très puissants et très mélodiques, avec des refrains imparables.
Le meilleur album de Killing Joke, un chef-d'œuvre à se procurer d'urgence.
Le chant de Jaz Coleman est toujours aussi halluciné, à la limite du hurlement ("Another Bloody Election"). La guitare de Geordie, reconnaissable entre mille, est toujours aussi métallique, mais autant sur les premiers albums elle était grise, presque terne, autant sur Democracy elle est chatoyante et variée ; la guitare électrique est d'ailleurs parfois doublée d'une guitare acoustique ("Savage Freedom", "Democracy") du plus bel effet. Quant à la section rythmique, elle est parfaite de rigueur, la basse est puissante et métronomique, la batterie plus tribale que jamais. Le synthé, quant à lui, se fait discret, quand il n'est pas absent. Les morceaux sont à la fois très puissants et très mélodiques, avec des refrains imparables.
Le meilleur album de Killing Joke, un chef-d'œuvre à se procurer d'urgence.
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