Emily Jane White
Dark Undercoat |
Label :
Talitres |
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Quelqu'un dont le premier morceau du premier album s'appelle "Bessie Smith", la diva blues du siècle dernier, mérite forcément qu'on s'y intéresse. Les racines sont plantées loin dans l'histoire de la musique enregistrée.
A l'écoute de la voix, sur quelques morceaux, on pense à Cat Power. Leurs voix sont proches, et ? Et c'est tout. Musicalement Emily Jane White fait autre chose, une musique ombreuse, noire, brûlante.
Pour donner le ton, on peut évoquer la noirceur de Tonight's The Night ou d'On The Beach de Neil Young, des premières musiques de films de Nick Cave et Warren Ellis pour The Proposition ou The Assassination Of Jesse James, sans oublier les murder-ballads. Voici le décor, bien en place. On a affaire à une production simple, sobre, un ou deux instruments en plus de la voix. Piano, violoncelle, une rare rythmique basse-batterie ; guitare, acoustique majoritairement, quand elle est électrique, elle sonne Johnny Cash 50's, comme sur "Blue".
Les compositions sont bien construites, un chant clair avec une belle profondeur, c'est un premier album très élaboré, bien poli, sans brouillon. Emily Jane White s'inscrit dans une longue tradition américaine tout en développant une musique tout à fait personnelle, il n'y a qu'à écouter "Sleeping Dead" pour se retrouver à cheval dans un vieux western en noir et blanc. Ces musiques pourraient servir de bande-son pour des histoires sombres, des contes d'Edgar Allan Poe. Une musique en clair-obscur avec pour titre "Two Shots In The Head" est caractéristique de l'ambiance de ce bel album.
Quand on écoute ce Dark Undercoat, c'est comme si Emily Jane White jouait près de nous, c'est si dépouillé, si doux : "The Demon" c'est un piano-voix dans la pièce à côté.
A l'écoute de la voix, sur quelques morceaux, on pense à Cat Power. Leurs voix sont proches, et ? Et c'est tout. Musicalement Emily Jane White fait autre chose, une musique ombreuse, noire, brûlante.
Pour donner le ton, on peut évoquer la noirceur de Tonight's The Night ou d'On The Beach de Neil Young, des premières musiques de films de Nick Cave et Warren Ellis pour The Proposition ou The Assassination Of Jesse James, sans oublier les murder-ballads. Voici le décor, bien en place. On a affaire à une production simple, sobre, un ou deux instruments en plus de la voix. Piano, violoncelle, une rare rythmique basse-batterie ; guitare, acoustique majoritairement, quand elle est électrique, elle sonne Johnny Cash 50's, comme sur "Blue".
Les compositions sont bien construites, un chant clair avec une belle profondeur, c'est un premier album très élaboré, bien poli, sans brouillon. Emily Jane White s'inscrit dans une longue tradition américaine tout en développant une musique tout à fait personnelle, il n'y a qu'à écouter "Sleeping Dead" pour se retrouver à cheval dans un vieux western en noir et blanc. Ces musiques pourraient servir de bande-son pour des histoires sombres, des contes d'Edgar Allan Poe. Une musique en clair-obscur avec pour titre "Two Shots In The Head" est caractéristique de l'ambiance de ce bel album.
Quand on écoute ce Dark Undercoat, c'est comme si Emily Jane White jouait près de nous, c'est si dépouillé, si doux : "The Demon" c'est un piano-voix dans la pièce à côté.
Très bon 16/20 | par NicoTag |
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