Prohibition
#5 (Follow The Towncrier) |
Label :
Prohibited |
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Le rouge #5 (Follow The Towncrier) réouvre une fenêtre laissée entrouverte par le vert Towncrier. Cinq titres en sortent, issus de la même période d'enregistrement que le précédent disque au studio Black Box situé dans le Maine et Loire.
Une guitare qui tranche dans une nuit urbaine et qui électrise l'air, un saxophone qui trace des lueurs cuivrées dans des artères post-hardcore, une rythmique syncopée qui évoque les passages des rames claquant leurs roues sur les joints des rails. Et une rage certaine, plus prononcée dans l'ensemble. C'est l'impression que ça donne en écoutant, aussi parce que ce mini album ne contient aucun moment plus posé comme "This Dog Has No Hair" ou "Echo". Il en résulte un concentré plus nerveux, plus explosif, du moins pour les quatre premiers morceaux.
"Here I Stand" et "Have You Ever Heard Of The Towncrier" saisissent par leur ton urgent, secouent et transportent sur des coulées brûlantes. Nicolas Laureau, crieur de la cité lutécienne où l'on peut imaginer des structures de pierre, de béton, d'acier et de verre défiler de l'autre côté d'une vitre d'un train transilien, a encore des choses à dire ici, dans Paris ou ailleurs.
"Journalists Criminal Act", cinquième et dernière criée avant le silence, tapit les oreilles de sa texture orientale avec la sitar, une différente vibration récurrente que le groupe parisien émettait d'habitude une fois dans chaque album.
Celles et ceux qui ont aimé Towncrier devraient autant aimer, si ce n'est déjà fait depuis 1997, à s'immerger dans ce prolongement.
Une guitare qui tranche dans une nuit urbaine et qui électrise l'air, un saxophone qui trace des lueurs cuivrées dans des artères post-hardcore, une rythmique syncopée qui évoque les passages des rames claquant leurs roues sur les joints des rails. Et une rage certaine, plus prononcée dans l'ensemble. C'est l'impression que ça donne en écoutant, aussi parce que ce mini album ne contient aucun moment plus posé comme "This Dog Has No Hair" ou "Echo". Il en résulte un concentré plus nerveux, plus explosif, du moins pour les quatre premiers morceaux.
"Here I Stand" et "Have You Ever Heard Of The Towncrier" saisissent par leur ton urgent, secouent et transportent sur des coulées brûlantes. Nicolas Laureau, crieur de la cité lutécienne où l'on peut imaginer des structures de pierre, de béton, d'acier et de verre défiler de l'autre côté d'une vitre d'un train transilien, a encore des choses à dire ici, dans Paris ou ailleurs.
"Journalists Criminal Act", cinquième et dernière criée avant le silence, tapit les oreilles de sa texture orientale avec la sitar, une différente vibration récurrente que le groupe parisien émettait d'habitude une fois dans chaque album.
Celles et ceux qui ont aimé Towncrier devraient autant aimer, si ce n'est déjà fait depuis 1997, à s'immerger dans ce prolongement.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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