Converge

When Forever Comes Crashing

When Forever Comes Crashing

 Label :     Equal Vision 
 Sortie :    mardi 14 avril 1998 
 Format :  Album / CD  Vinyle  K7 Audio   

Converge ou l'histoire d'un groupe dont la violence n'a d'égal que son génie est sorti de l'ombre en 1998 avec cet ahurissant When Forever Comes Crashing, une énorme bombe de furie dopée aux amphétamines supersoniques (je sais ça veut rien dire mais ça a de la gueule !).
Avec un tel groupe, les liens entre le brutal harcore, le metal, le noise corrosif et l'emo sont désormais établis, en 40 minutes Converge garde la quequette bien raide et l'exhibe fièrement pour bien montrer qu'il a la plus grosse.
Ecouter cet album nécessite une préparation auditive minutieuse pour les novices habitués au hardcore traditionnel car Converge va plus loin, joue plus fort, de façon crue et brutale, ne parlons même pas du chant exacerbé de Jacob Bannon, impressionnant et flippant à la fois, le chant d'un possédé !
Il est certain qu'à la sortie de cette galette, on pouvait déjà deviner que la révolution était en marche et que d'autres groupes (Today Is The Day, Turmoil, Brutal Truth ...) jouiraient de l'effet Converge dont la côte ne cesse de croître.
Un petit bémol cependant à cet album, il concerne la production de Steve Austin (pas celui que vous pensez ... !) qui à mon goût reste trop gentille et pas assez crade, elle ne rend pas un grand service aux monstrueuses compositions du groupe et se limite trop aux standards de 'prod' du monde hardcore traditionnel mais bon il en faut plus pour arrêter la grosse Bertha elle va tirer encore de gros coups et faire d'énormes dégâts ... planquez vos p'tites fesses !

Rock'n'roll !


Très bon   16/20
par Interpolian


 Moyenne 16.00/20 

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Posté le 14 septembre 2022 à 10 h 09

Avec ce When Forever Comes Crashing (WFCC), lâché deux ans après son ainé, Converge a clairement pris en maturité. On n'est pas encore à ce son "type", compacte, glauque, soufré mais on s'en rapproche furieusement. En attendant, quand My Unsaid Everything vient te gifler, t'es quand même content d'être venu.

L'empreinte Mathcore est plus marquée, avec son lot de contretemps très bien senti (ceux de Conduit sont affolants, Letterbomb en envoie quelques ogives) pour un résultat résolument intense.
Le panelle d'émotions et plus large et plus juste qu'auparavant en atteste ce The High Cost Of Playing God et ses breaks de malade, pachydermiques ou ce The Lowest Common Denominator, sludge et noisy, à la frontière de la sanité mentale.
Ten Cents, balade dépressive, puant l'humidité et la moisissure, se croupie avant que Year Of The Swine, puissant, efficace, presque death, avec sa batterie survitaminée et ses slides de guitare bavantes, nous bondisse à la carotide. Un autre moment marquant.

Dans sa globalité, l'album est qualitativement plus relevé que Petitioning The Sky (dont la popularité, il faut se l'avouer, reposait énormément sur son premier titre, le brillant The Saddest Day). Il transparaît cependant une certaine répétition dans l'écriture au fil de l'album (il faut laisser le temps au temps comme disait les autres).
Love As Arson, pleins de haine et de pipi, clôture les débats, juste parce qu'il ne faudrait pas, avant de partir, oublier pourquoi on est venu. Merci !
Très bon   16/20







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