Converge
Dublin - Irlande [Voodoo Lounge] - jeudi 05 juillet 2007 |
Kurt Ballou sera le premier à se présenter sur l'étroite scène du Voodoo Lounge. Agrippant sa guitare, le guitariste ne tarde pas à délivrer le tonitruant riff d'ouverture de "Plagues" au grand bonheur du public irlandais qui reprendra en coeur les ! Sourire collé aux lèvres, il profitera de cet instant quelques minutes, esseulé, avant que le reste du groupe ne débarque sur scène ouvrant véritablement par la même occasion les hostilités... Et voilà Converge nous embarquant pour près d'une heure et demi d'un concert de hardcore d'une puissance phénoménale !
Pas la moindre once de répit ce soir, Converge fait dans l'équarrissage en bonne et due forme. Si The Dillinger Escape Plan sur scène est déjà énorme... Converge est encore plus flamboyant ! Avec un set piochant quasi-exclusivement dans les trois derniers albums en date (Jane Doe, You Fail Me et No Heroes, qui seront joués dans leur quasi intégralité – ne manqueront grosso modo que les morceaux fleuve tels que "Jane Doe" ou "Grim Heart/Black Rose" ainsi que l'acoustique "In Her Shadow") plus évidemment l'épileptique et désormais classique "The Saddest Day" de Petitioning The Empty Sky, le quatuor va délivrer une prestation tout en fureur (est-il vraiment besoin de le souligner ?) et doté d'une puissance à peine concevable.
Participer à un concert de Converge est une expérience unique: c'est qu'une telle débauche d'énergie relèverait presque de l'inhumain. Comment quatre types à l'allure presque débonnaire peuvent-ils parvenir à ce déluge d'électricité parsemé de riffs survoltés et acérés comme des couteaux ? La réponse se trouve là sur scène: avec un tel Jacob Bannon hurlant et éructant dans son micro, haranguant incessamment le public, il était évident que le devant de la scène se transformerait en un vrai champ de bataille. Le hardcore prodigué par le gang de Boston incite la foule à se déchaîner et à se défouler, sous la houlette d'un hardcore prenant aux tripes mais "Concubine", First Light", "Last Light", Black Cloud" The Broken Vow", "Sacrifice", Lonewolves", "Distance And Meaning" ou le génial "Trophy Scars" seront donc de la partie, voyant leur fureur décuplée par l'épreuve de la scène. De quoi réjouir les fans des quatre énervés en somme !
Et alors que le concert devait déjà être terminé, Bannon annonce qu'ils joueront encore quatre morceaux. Et voilà, Converge parti dans les endiablés "Eagles Become Vultures" ou "Fault And Fracture". Le quatuor affiche un plaisir évident, et si les quatre quittent la scène dégoulinant de sueur, cela ne les empêchera pas de revenir pour un rappel du feu de Dieu, réclamés par un public désireux d'un final dantesque. Et c'est ce qui arrivera...
Assister à une prestation de Converge, c'est courir le risque de finir la soirée grabataire, laminé par toute cette série de riffs à la violence incommensurable, mais boosté par toute l'ardeur qui habite le groupe de Boston. Au fond, c'est ce qu'on leur demande !
Un grand, un très grand concert... dont on ne ressort pas indemne !
Pas la moindre once de répit ce soir, Converge fait dans l'équarrissage en bonne et due forme. Si The Dillinger Escape Plan sur scène est déjà énorme... Converge est encore plus flamboyant ! Avec un set piochant quasi-exclusivement dans les trois derniers albums en date (Jane Doe, You Fail Me et No Heroes, qui seront joués dans leur quasi intégralité – ne manqueront grosso modo que les morceaux fleuve tels que "Jane Doe" ou "Grim Heart/Black Rose" ainsi que l'acoustique "In Her Shadow") plus évidemment l'épileptique et désormais classique "The Saddest Day" de Petitioning The Empty Sky, le quatuor va délivrer une prestation tout en fureur (est-il vraiment besoin de le souligner ?) et doté d'une puissance à peine concevable.
Participer à un concert de Converge est une expérience unique: c'est qu'une telle débauche d'énergie relèverait presque de l'inhumain. Comment quatre types à l'allure presque débonnaire peuvent-ils parvenir à ce déluge d'électricité parsemé de riffs survoltés et acérés comme des couteaux ? La réponse se trouve là sur scène: avec un tel Jacob Bannon hurlant et éructant dans son micro, haranguant incessamment le public, il était évident que le devant de la scène se transformerait en un vrai champ de bataille. Le hardcore prodigué par le gang de Boston incite la foule à se déchaîner et à se défouler, sous la houlette d'un hardcore prenant aux tripes mais "Concubine", First Light", "Last Light", Black Cloud" The Broken Vow", "Sacrifice", Lonewolves", "Distance And Meaning" ou le génial "Trophy Scars" seront donc de la partie, voyant leur fureur décuplée par l'épreuve de la scène. De quoi réjouir les fans des quatre énervés en somme !
Et alors que le concert devait déjà être terminé, Bannon annonce qu'ils joueront encore quatre morceaux. Et voilà, Converge parti dans les endiablés "Eagles Become Vultures" ou "Fault And Fracture". Le quatuor affiche un plaisir évident, et si les quatre quittent la scène dégoulinant de sueur, cela ne les empêchera pas de revenir pour un rappel du feu de Dieu, réclamés par un public désireux d'un final dantesque. Et c'est ce qui arrivera...
Assister à une prestation de Converge, c'est courir le risque de finir la soirée grabataire, laminé par toute cette série de riffs à la violence incommensurable, mais boosté par toute l'ardeur qui habite le groupe de Boston. Au fond, c'est ce qu'on leur demande !
Un grand, un très grand concert... dont on ne ressort pas indemne !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Jpbowersock |
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