Nostromo
Narrenschiff |
Label :
[noiz'aedikt] |
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Après quatorze ans de silence, les Suisses de Nostromo avaient repointé leur museau teigneux en 2018 avec un "deux titres" composé d'un nouveau morceau, "Uraeus", et d'une reprise efficace de Nasum, "Corrosion", issue de l'album Human 2.0. Pas de quoi s'enflammer, les mecs faisaient leur tour de chauffe avant un retour ferme que l'on espérait fracassant. D'où l'EP Narrenschiff (Nef de fous) : vingt minutes, six titres.
Le truc évident, c'est que le groupe n'a pas perdu sa rage mais la production un peu brouillonne qui lorgne d'avantage sur le Grind que le Métalcore d'antan gâche un peu, du moins à mon oreille, la technicité des compositions, seul le chant toujours aussi énervé bénéficiant réellement de cette sursaturation. Il suffit de comparer avec le son de Ecce Lex pour comprendre que soit Nostromo n'a pas eu les mêmes moyens (la sortie est indépendante), soit ils ont repensé leur identité, ce qui n'aurait non plus rien de surprenant après une trêve aussi longue. Mais, quoi qu'il en soit, alors que j'étais plutôt désappointé suite aux premières écoutes, ma persévérance auditive a fini par payer car c'est bien une fois que l'oreille s'est fait aux grésillements que les titres dévoilent leur réel potentiel destructeur, entre tempos calcinés et rythmiques plombées typiques de la formation.
Ce n'est pas dit que les anciens fans y trouvent leur compte, pour ma part je vais croiser les doigts pour que l'album, s'il devait y en avoir un, aille plus loin dans le carnage avec un son moins sale qui va plutôt mal (avis toujours personnel) à la précision des instruments.
Le truc évident, c'est que le groupe n'a pas perdu sa rage mais la production un peu brouillonne qui lorgne d'avantage sur le Grind que le Métalcore d'antan gâche un peu, du moins à mon oreille, la technicité des compositions, seul le chant toujours aussi énervé bénéficiant réellement de cette sursaturation. Il suffit de comparer avec le son de Ecce Lex pour comprendre que soit Nostromo n'a pas eu les mêmes moyens (la sortie est indépendante), soit ils ont repensé leur identité, ce qui n'aurait non plus rien de surprenant après une trêve aussi longue. Mais, quoi qu'il en soit, alors que j'étais plutôt désappointé suite aux premières écoutes, ma persévérance auditive a fini par payer car c'est bien une fois que l'oreille s'est fait aux grésillements que les titres dévoilent leur réel potentiel destructeur, entre tempos calcinés et rythmiques plombées typiques de la formation.
Ce n'est pas dit que les anciens fans y trouvent leur compte, pour ma part je vais croiser les doigts pour que l'album, s'il devait y en avoir un, aille plus loin dans le carnage avec un son moins sale qui va plutôt mal (avis toujours personnel) à la précision des instruments.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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