Emily Haines
What Is Free To A Good Home? EP |
Label :
Last Gang |
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Considéré comme une "pièce supplémentaire" à Knives Don't Have Your Back, ce maxi regroupe une demi-douzaine de morceaux également enregistrés durant les sessions avec The Soft Skeleton.
Il est agréable de retrouver l'atmosphère intimiste, parfois proche de Cat Power, à laquelle on avait goûté précédemment sur son album. Néanmoins certains morceaux, comme "Rowboat" ou "Bottom of The World" sonnent réellement comme des B-sides: bancales et inabouties. Ou encore ce remix de "Mostly Waving" par Todor K, parfaitement inintéressant, en fin de CD.
C'est dont les 3 autres morceaux restants qui sauvent cet EP: "Telethon", aux accords de piano effleurés et songeurs, sonne comme une cousine de "Reading In Bed". Elle utilise de la même façon les cuivres comme décor de fond, avec cette voix exquise à peine lâchée. Peut-être plus retenue, plus sobre... Mais tout aussi belle.
"The Bank", et sa géniale rythmique de cymbale Ride accueillant une Emily à la voix préoccupée, comme relatant une intrigue. En héroïne d'une série anglaise des années 60, elle semble nous mener dans une enquête policière sur la Tamise, dessinant des paysages aussi glamour que chics.
Dernier morceau aux atmosphères envoûtantes: "Sprig". Basé sur un poème de son père Paul Haines, c'est justement d'une manière psalmodiée que se déroule le morceau. Ayant une rythmique assée effacée, c'est la voix fluide d'Emily qui structure le morceau, permettant à nos oreilles de mieux s'imprégner du texte.
Les personnes étant tombées totalement sous le charme du premier album solo de la demoiselle Haines trouveront donc de quoi ravir (en partie) leurs oreilles avec What is Free to a Good Home?, mais il leur faudra pour le moment le faire importer car il n'est pas encore disponible en France.
Il est agréable de retrouver l'atmosphère intimiste, parfois proche de Cat Power, à laquelle on avait goûté précédemment sur son album. Néanmoins certains morceaux, comme "Rowboat" ou "Bottom of The World" sonnent réellement comme des B-sides: bancales et inabouties. Ou encore ce remix de "Mostly Waving" par Todor K, parfaitement inintéressant, en fin de CD.
C'est dont les 3 autres morceaux restants qui sauvent cet EP: "Telethon", aux accords de piano effleurés et songeurs, sonne comme une cousine de "Reading In Bed". Elle utilise de la même façon les cuivres comme décor de fond, avec cette voix exquise à peine lâchée. Peut-être plus retenue, plus sobre... Mais tout aussi belle.
"The Bank", et sa géniale rythmique de cymbale Ride accueillant une Emily à la voix préoccupée, comme relatant une intrigue. En héroïne d'une série anglaise des années 60, elle semble nous mener dans une enquête policière sur la Tamise, dessinant des paysages aussi glamour que chics.
Dernier morceau aux atmosphères envoûtantes: "Sprig". Basé sur un poème de son père Paul Haines, c'est justement d'une manière psalmodiée que se déroule le morceau. Ayant une rythmique assée effacée, c'est la voix fluide d'Emily qui structure le morceau, permettant à nos oreilles de mieux s'imprégner du texte.
Les personnes étant tombées totalement sous le charme du premier album solo de la demoiselle Haines trouveront donc de quoi ravir (en partie) leurs oreilles avec What is Free to a Good Home?, mais il leur faudra pour le moment le faire importer car il n'est pas encore disponible en France.
Pas mal 13/20 | par Nimaro |
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