Wire
Send |
Label :
Pink Flag |
||||
"In the Art of Stopping" commence fort, dès les premières mesures vous vous retrouvez au milieu de la piste de danse, votre corps tout convulsé, victime de spasmes et soubressauts, puis tout à coup : arrêt brusque ! 1,2,3, p'tit bonhomme de bois : vous devez garder votre position pendant une seconde.
Wire en 2003 est enfin revenu avec la perfection des gros gros sons de réverbes, de guitares et basse, toujours cette voix nette et puissante de vérité, des rythmes rapides bien soutenus, et quelques flirts avec la techno.
"Comet" prouve qu'il n'y a pas d'âge pour dégager une claire énergie punk. Mais en fait, tous les titres sont bons, rien à jeter, chacun son attrait, sa surprise.
Comme d'habitude chez Wire : que de l'art !
Wire en 2003 est enfin revenu avec la perfection des gros gros sons de réverbes, de guitares et basse, toujours cette voix nette et puissante de vérité, des rythmes rapides bien soutenus, et quelques flirts avec la techno.
"Comet" prouve qu'il n'y a pas d'âge pour dégager une claire énergie punk. Mais en fait, tous les titres sont bons, rien à jeter, chacun son attrait, sa surprise.
Comme d'habitude chez Wire : que de l'art !
Très bon 16/20 | par IsidoreDeVinck |
Posté le 21 octobre 2005 à 22 h 05 |
Le légendaire groupe punk fait un retour fracassant sur ce Send tonitruant.
Modernisant leur punk, le mettant en quelque sorte au goût du jour, ils l'enjolivent de sons électro, de guitares aux riffs punk ou indus et de rythmes magiquement répétitifs.
Il y a du Killing Joke dans ce disque, le Killing Joke des débuts, froid, entre punk et indus, à l'exacte et juste croisée des deux styles. Quant à la voix, elle est elle à mi-chemin de Jaz Coleman et Mark Mothersbaugh de Devo.
Tout cela nous donne onze titres merveilleux, de "In the Art Of Stopping" à "99.9" en passant par "You Can't Leave Now" ténébreux à souhait, "Read And Burn" et "Mr Marx's Table", courts et speed, ou "Spent" qui aurait parfaitement eu sa place sur les deux albums éponymes de Killing Joke, que ce soit celui de 1980 ou celui de 2003.
La parfaite assimilation des influences indus, punk et électro et un album passionnant, qui met une grosse claque à tous les jeunes groupes se réclamant de ces différents courants et prétendant 'créer' habilement avec.
Parfait, si tant est que cela existe.
Modernisant leur punk, le mettant en quelque sorte au goût du jour, ils l'enjolivent de sons électro, de guitares aux riffs punk ou indus et de rythmes magiquement répétitifs.
Il y a du Killing Joke dans ce disque, le Killing Joke des débuts, froid, entre punk et indus, à l'exacte et juste croisée des deux styles. Quant à la voix, elle est elle à mi-chemin de Jaz Coleman et Mark Mothersbaugh de Devo.
Tout cela nous donne onze titres merveilleux, de "In the Art Of Stopping" à "99.9" en passant par "You Can't Leave Now" ténébreux à souhait, "Read And Burn" et "Mr Marx's Table", courts et speed, ou "Spent" qui aurait parfaitement eu sa place sur les deux albums éponymes de Killing Joke, que ce soit celui de 1980 ou celui de 2003.
La parfaite assimilation des influences indus, punk et électro et un album passionnant, qui met une grosse claque à tous les jeunes groupes se réclamant de ces différents courants et prétendant 'créer' habilement avec.
Parfait, si tant est que cela existe.
Très bon 16/20
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