Nous sommes au Portugal... ou à Chicago... à la fin des années 80. La scène est éteinte, quelques lumières noires s'allument, le groupe apparaît, tournant résolument le dos au public. Et l'on découvre un quatuor loin de l'image punk 'arty' de la fin de la décennie précédente, un groupe qui a accepté la vie après le punk. L'envie d'en découdre et la rage sont toujours présents mais les pauses atmosphériques et les expérimentations ouvrant la voie à l'electro fonctionnent très bien également.
On imagine aisément, même si on ne l'entend pas, le public assistant, médusé, à cette cérémonie sombre et torturée, tant le son semble solide, épais et physiquement étouffant.
Quelques années plus tard, certains citeront Wire parmi leurs influences majeures. Bizarrement il s'agira toujours du Wire des années 70. Personne n'osera se frotter à celui des années 80.
Avouns-le : ce groupe était trop... (à vous de compléter).