Wire
A Bell Is A Cup... Until It Is A Struck |
Label :
Mute |
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Désormais 'beat combo' Wire enchaîne sa renaissance electro de suite par un deuxième rejeton, A Bell Is A Cup... Until It Is Struck, soit dans la langue de Zidane : 'Une cloche est une tasse... jusqu'à ce qu'elle soit frappée' (mouais... faut pas chercher à comprendre).
Acceuilli à l'époque plutôt froidement par la critique et les fans de la première heure qui avaient déjà eu du mal à digérer The Ideal Copy, A Bell Is A Cup... a pour seul crime irréparrable à son actif d'être l'album le plus pop. Certains y verront même (l'insulte suprême) de la dance-pop (ce qui est totalement faux bien sûr...). En un mot ou plûtot deux : plus accessible. Pourtant on sait bien depuis "Mannequin" que Wire est capable d'une certaine sensibilité pop. Colin Newman en solo ayant également créé certaines choses fabuleuses dans ce domaine (Commercial Suicide).
Rien d'aussi spectaculaire à trouver dans A Bell Is A Cup... mais quelques écoutes successives pour dépoussiérer tout cela et on tombe sur une série d'objets reluisants aussi différents les uns des autres. De la pop métallique aux textures foisonnantes qui se mue mélancolique avec "Silk Skin Paws", martiale avec "The Finest Drops", enivrante avec "Free Falling Divisions", légère avec "Kidney Bongos"... Une palette de sentiments qui s'assèche vers la fin mais l'éventail est assez conséquent pour déclarer A Bell Is A Cup... comme un tableau de maître, mineur, à defaut d'être un chef-d'oeuvre.
Tableau qui bénéficie d'une restauration bienvenue avec l'ajout de bonus tracks sur l'édition CD dont deux plus qu'intéressants : les lives. Un "Over Theirs" déchiré et un "Drill" explosé. Si parfois leurs shows se transformaient en performance arty, Wire pouvaient être aussi tout simplement monumentaux. Raison de plus pour écouter cet album négligé par ci, encensé par là. Tout dépend de la période que l'on admire. Juste milieu : un produit honnête d'un groupe de génie.
Acceuilli à l'époque plutôt froidement par la critique et les fans de la première heure qui avaient déjà eu du mal à digérer The Ideal Copy, A Bell Is A Cup... a pour seul crime irréparrable à son actif d'être l'album le plus pop. Certains y verront même (l'insulte suprême) de la dance-pop (ce qui est totalement faux bien sûr...). En un mot ou plûtot deux : plus accessible. Pourtant on sait bien depuis "Mannequin" que Wire est capable d'une certaine sensibilité pop. Colin Newman en solo ayant également créé certaines choses fabuleuses dans ce domaine (Commercial Suicide).
Rien d'aussi spectaculaire à trouver dans A Bell Is A Cup... mais quelques écoutes successives pour dépoussiérer tout cela et on tombe sur une série d'objets reluisants aussi différents les uns des autres. De la pop métallique aux textures foisonnantes qui se mue mélancolique avec "Silk Skin Paws", martiale avec "The Finest Drops", enivrante avec "Free Falling Divisions", légère avec "Kidney Bongos"... Une palette de sentiments qui s'assèche vers la fin mais l'éventail est assez conséquent pour déclarer A Bell Is A Cup... comme un tableau de maître, mineur, à defaut d'être un chef-d'oeuvre.
Tableau qui bénéficie d'une restauration bienvenue avec l'ajout de bonus tracks sur l'édition CD dont deux plus qu'intéressants : les lives. Un "Over Theirs" déchiré et un "Drill" explosé. Si parfois leurs shows se transformaient en performance arty, Wire pouvaient être aussi tout simplement monumentaux. Raison de plus pour écouter cet album négligé par ci, encensé par là. Tout dépend de la période que l'on admire. Juste milieu : un produit honnête d'un groupe de génie.
Sympa 14/20 | par Sirius |
Posté le 20 novembre 2007 à 00 h 30 |
Je ne remercierai jamais assez la personne qui m'avait prêté cet album, alors que j'étais en train de plonger dans mes recherches musicales de l'époque... On a longtemps déconsidéré la période synthétique de Wire, mais force est de reconnaître, sur la longueur et avec le recul, que Wire fait dans la qualité quelque soit le style abordé. La recherche est permanente au niveau du son, les guitares forment des entrelacs soyeux "Silk Skin Paws", la voix est posée surtout mélodieuse, les synthés sont peut être les plus revendicatifs et présents "The Queen...", le tout sur une batterie séche "Free Falling Divisions". Mais le morceau qui me transporte est bien "It's A Boy" à la mélodie évidente et au son presque noise... On a dit de cet album qu'il était pop, mais je crois plutôt que c'est un album expérimental, surtout lorsqu'on est à l'affût de tous ces sons différents de synthés. Ceux-ci peuvent aussi être oppressants "A Public Place". Les deux derniers morceaux de cet album sont des titres live, dans lesquels on sent que le groupe peut encore aller plus loin, se fichant bien des standards et autres convenances musicales... L'auditeur ressort de cet album avec des sentiments partagés, balançant entre mélancolie, apaisement ou frisson... Que demander de plus ??? Wire a en son sein un artiste monumental en la personne de Colin Newman, qui poursuivra une carrière aux facettes multiples...
Très bon 16/20
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