Laura Veirs
Paris [La Cigale] - mercredi 05 octobre 2005 |
Après nous avoir servi du rock texan à la sauce française franchement passable (j'en ai d'ailleurs même pas retenu le nom du groupe), nous voilà enfin face à la vraie 'première partie' de la soirée, la délicieuse Laura Veirs.
Frêle, elle débarque sur scène timidement, moulée dans sa robe rouge en forme de rideau de salle à manger, avec son petit air de Calimero. Guitare sèche presque plus grosse qu'elle, Laura ballade ses doigts sur ses 6 cordes, et pose son filet de voix calmement, faisant taire la salle en un clin d'oeil.
Entourée de son groupe, l'américaine se joure de nous avec une certaine malice ; sous ses faux airs de timide, cette maladresse bien maîtrisée, et ses demi sourires coquins, elle sait parfaitement se mettre l'auditoire dans la poche. Quelques paroles amusées, des gestes hésitants et un sens de l'espace franchement étonnant, font de sa prestation un régal absolu, réussissant à capter notre attention avec beaucoup de réussite et de talent !
Laura Veirs n'en fait jamais trop, et si ses pop songs teintées de folk ne paient pas de mine, elle nous charme avec un je-ne-sais-quoi qu'elle souffle dans l'air et qui nous oblige à regarder vers elle. Derrière ses grosses lunettes et ses nattes pendouillant de chaque côté de son visage, la demoiselle a plus d'un tour dans son sac à malice, et chemin faisant, elle réussit ce soir là à vraiment envouter La Cigale avec son univers bien elle, en un temps très court.
Sorte de pendant lumineux de Shannon Wright, Laura Veirs offre sur scène un plaisir de tous les instants, et nous gratifie d'une générosité dans l'interprétation qui ne peut que mettre tout le monde (ou presque ...) d'accord.
Frêle, elle débarque sur scène timidement, moulée dans sa robe rouge en forme de rideau de salle à manger, avec son petit air de Calimero. Guitare sèche presque plus grosse qu'elle, Laura ballade ses doigts sur ses 6 cordes, et pose son filet de voix calmement, faisant taire la salle en un clin d'oeil.
Entourée de son groupe, l'américaine se joure de nous avec une certaine malice ; sous ses faux airs de timide, cette maladresse bien maîtrisée, et ses demi sourires coquins, elle sait parfaitement se mettre l'auditoire dans la poche. Quelques paroles amusées, des gestes hésitants et un sens de l'espace franchement étonnant, font de sa prestation un régal absolu, réussissant à capter notre attention avec beaucoup de réussite et de talent !
Laura Veirs n'en fait jamais trop, et si ses pop songs teintées de folk ne paient pas de mine, elle nous charme avec un je-ne-sais-quoi qu'elle souffle dans l'air et qui nous oblige à regarder vers elle. Derrière ses grosses lunettes et ses nattes pendouillant de chaque côté de son visage, la demoiselle a plus d'un tour dans son sac à malice, et chemin faisant, elle réussit ce soir là à vraiment envouter La Cigale avec son univers bien elle, en un temps très court.
Sorte de pendant lumineux de Shannon Wright, Laura Veirs offre sur scène un plaisir de tous les instants, et nous gratifie d'une générosité dans l'interprétation qui ne peut que mettre tout le monde (ou presque ...) d'accord.
Très bon 16/20 | par GirlfromMars |
Photo par moi même.
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