The Posies
Failure |
Label :
Pop Llama |
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Ce premier album est en fait l'oeuvre des deux membres éternels des Posies, Jon Auer et Ken Stringfellow, assurant la pléiade d'instruments et la production.
Cette dernière fait d'ailleurs toute la force du disque, plutôt lo-fi, soulignant le côté léger du folk rock que pratique les deux amis. Du chorus, un écho profond, des voix doublées ... L'enregistrement utilise toutes les ficelles de la pop de l'époque, si bien qu'on a du mal à y voir une autoproduction.
Pour le son lui-même, ça n'a strictement rien à voir avec du grunge ou même du punk, du seul fait que le moindre ingrédient (guitares, mélodies, harmonies vocales) inspire à l'écoute un sourire niais.
La plupart des compositions sont originales mais le soleil fait mal au yeux pour ceux qui n'ont pas de lunettes noires ... "Blind Eyes Open" est une excellente mise en route, on s'interroge quand l'intro 'Mary à tout prix' de "The Longest Line" apparaît, puis "Under Easy" met définitivement les pendules à l'heure : c'est sucré, attention au diabète !
C'est bien ça, la majorité du disque fait penser à une bande originale de teenage-movie romantique des années 80. Vous savez, quand le métrage se transforme en une sorte de clip où 'il' l'emmène manger de la barba-à-papa à la fête foraine ("I May Hate ...") : 'elle' vomit dans le Grand-Huit mais garde le sourire ("Paint Me") ... Où ils vont à la plage et, main dans la main, s'écorchent la gueule sur les rochers tout en étant mort de rire ("Like Me Too", qui a probablement inspiré ce que les Red Hot ont fait de pire). Puis, crédit de fin où ils s'embrassent sous la pluie et le soleil couchant, après la prise de chou des dix dernières minutes (on se fait sacrément peur sur "At Least For Now", guimauve périmée).
"Uncombined" arrivent malheureusement pendant que ceux qui ne sont pas encore sortis de la salle (en courant) lisent qu'aucun animal n'a été maltraité durant le tournage, seulement les spectateurs ... A la femme de ménage de finir de nettoyer les tâches de gerbe sur "What Little Remains"...
Bref, c'est guilleret, c'est mielleux, et subsistent quelques scènes intéréssantes (le premier titre, "Ironing Tuesdays", "Believe In ...") ; mais un débordement aussi grand de baume au coeur finit forcement par un accident cardio-vasculaire.
En tout cas, ça m'a donné envie de faire un tour de Carousel ...
Cette dernière fait d'ailleurs toute la force du disque, plutôt lo-fi, soulignant le côté léger du folk rock que pratique les deux amis. Du chorus, un écho profond, des voix doublées ... L'enregistrement utilise toutes les ficelles de la pop de l'époque, si bien qu'on a du mal à y voir une autoproduction.
Pour le son lui-même, ça n'a strictement rien à voir avec du grunge ou même du punk, du seul fait que le moindre ingrédient (guitares, mélodies, harmonies vocales) inspire à l'écoute un sourire niais.
La plupart des compositions sont originales mais le soleil fait mal au yeux pour ceux qui n'ont pas de lunettes noires ... "Blind Eyes Open" est une excellente mise en route, on s'interroge quand l'intro 'Mary à tout prix' de "The Longest Line" apparaît, puis "Under Easy" met définitivement les pendules à l'heure : c'est sucré, attention au diabète !
C'est bien ça, la majorité du disque fait penser à une bande originale de teenage-movie romantique des années 80. Vous savez, quand le métrage se transforme en une sorte de clip où 'il' l'emmène manger de la barba-à-papa à la fête foraine ("I May Hate ...") : 'elle' vomit dans le Grand-Huit mais garde le sourire ("Paint Me") ... Où ils vont à la plage et, main dans la main, s'écorchent la gueule sur les rochers tout en étant mort de rire ("Like Me Too", qui a probablement inspiré ce que les Red Hot ont fait de pire). Puis, crédit de fin où ils s'embrassent sous la pluie et le soleil couchant, après la prise de chou des dix dernières minutes (on se fait sacrément peur sur "At Least For Now", guimauve périmée).
"Uncombined" arrivent malheureusement pendant que ceux qui ne sont pas encore sortis de la salle (en courant) lisent qu'aucun animal n'a été maltraité durant le tournage, seulement les spectateurs ... A la femme de ménage de finir de nettoyer les tâches de gerbe sur "What Little Remains"...
Bref, c'est guilleret, c'est mielleux, et subsistent quelques scènes intéréssantes (le premier titre, "Ironing Tuesdays", "Believe In ...") ; mais un débordement aussi grand de baume au coeur finit forcement par un accident cardio-vasculaire.
En tout cas, ça m'a donné envie de faire un tour de Carousel ...
Insipide 7/20 | par X_YoB |
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