The Posies
Paris [La Maroquinerie] - mardi 29 novembre 2005 |
Deuxième visite à Paris cette année pour les Posies, après un concert donné en juillet au Nouveau Casino de très haute tenue !
Pour ce nouveau rendez-vous, c'est dans la salle plus exigue de La Maroquinerie que l'on retrouve le combo de Seattle, qui joue quasiment à domicile puisque Ken Stringfellow vit la moitié de l'année à Paris.
Les frenchies de Go Go Charlton assure une première partie laborieuse et assez plate, le chanteur calquant son chant sur celui d'un Brian Molko, ce qui a tendance à très vite agacer l'auditeur venu pour autre chose ...
Les Posies investissent la scène de La Maro vers 21H, tranquilles et sereins ; les lumières auront à peine le temps de se baisser que déjà les guitares de Stringfellow et Auer sont en train de lancer les rugissants accords de "Definite Door". Le groupe démarre sur les chapeaux de roue, tout juste le temps pour Jon de nous lancer un rapide <<Hello>>, et on nous balance sans ménagement les très bons "Please Return It" et "Throwaway".
Pourtant, en dépit de ce démarrage en trombe, la mayonnaise a du mal à prendre, le public est peu réceptif (peu attentif ?), et l'on sent alors le groupe un instant mal à l'aise. Jon Auer se prend les pieds dans un discours faussement drôle, entre deux gorgées de vin. La setlist a beau aligner des morceaux brillants ("Precious Moments" que Ken Stringfellow dédicace à sa petite fille d'un an, présente au premier rang et armée d'un casque anti-bruit ! ; ou encore "Conversations"), il faudra attendre l'explosif "Ontario" pour voir enfin la chose se décanter réellement.
A partir de là, l'audience accepte enfin de suivre le groupe dans ses échappées folles, notamment quand les quatre compères nous envoient en pleine face le tubesque "Dream All Day" et l'intemporel "Solar Sister".
Le temps d'une brève sortie de scène, les Posies reviennent sur scène, bouteille de champagne à la main pour fêter l'anniversaire de leur ami des Cheap Star présent au premier rang. Les neuf derniers titres qu'ils interprèteront pour conclure, oscilleront entre éclairs de douceurs ("Coming Right Along" interprété juste en duo par Jon et Ken) et bouillonements volcaniques ("Hate Song", "Everybody Is Fucking Liar"), où Stringfellow n'en finit plus de se déchaîner ! Il finit même par descendre dans la fosse avec son pied de micro, accompagné de l'inénarable Jon Auer, pour interpréter un titre en fusion complète avec le public.
C'est sur l'éternellement étincelant "You're The Beautiful One" que le combo de Seattle clôture son set, qui aura durée deux bonnes heures.
Pour ce deuxième concert parisien en 2005, on regrettera quand même le côté un peu trop brouillon de l'ensemble de la prestation. Entre babysitting avec leur progéniture, anniversaire alcoolisé des amis, et choix à pile-ou-face des titres joués (?), les Posies jouent comme s'ils étaient entre potes à la maison, et c'est peut-être là que la soirée aura manqué d'aura, ne réussisant jamais tout à fait à transcender complètement le public. Mais l'on ne peut pas complètement reprocher à un groupe de rock d'être ... rock' n roll !
Pour ce nouveau rendez-vous, c'est dans la salle plus exigue de La Maroquinerie que l'on retrouve le combo de Seattle, qui joue quasiment à domicile puisque Ken Stringfellow vit la moitié de l'année à Paris.
Les frenchies de Go Go Charlton assure une première partie laborieuse et assez plate, le chanteur calquant son chant sur celui d'un Brian Molko, ce qui a tendance à très vite agacer l'auditeur venu pour autre chose ...
Les Posies investissent la scène de La Maro vers 21H, tranquilles et sereins ; les lumières auront à peine le temps de se baisser que déjà les guitares de Stringfellow et Auer sont en train de lancer les rugissants accords de "Definite Door". Le groupe démarre sur les chapeaux de roue, tout juste le temps pour Jon de nous lancer un rapide <<Hello>>, et on nous balance sans ménagement les très bons "Please Return It" et "Throwaway".
Pourtant, en dépit de ce démarrage en trombe, la mayonnaise a du mal à prendre, le public est peu réceptif (peu attentif ?), et l'on sent alors le groupe un instant mal à l'aise. Jon Auer se prend les pieds dans un discours faussement drôle, entre deux gorgées de vin. La setlist a beau aligner des morceaux brillants ("Precious Moments" que Ken Stringfellow dédicace à sa petite fille d'un an, présente au premier rang et armée d'un casque anti-bruit ! ; ou encore "Conversations"), il faudra attendre l'explosif "Ontario" pour voir enfin la chose se décanter réellement.
A partir de là, l'audience accepte enfin de suivre le groupe dans ses échappées folles, notamment quand les quatre compères nous envoient en pleine face le tubesque "Dream All Day" et l'intemporel "Solar Sister".
Le temps d'une brève sortie de scène, les Posies reviennent sur scène, bouteille de champagne à la main pour fêter l'anniversaire de leur ami des Cheap Star présent au premier rang. Les neuf derniers titres qu'ils interprèteront pour conclure, oscilleront entre éclairs de douceurs ("Coming Right Along" interprété juste en duo par Jon et Ken) et bouillonements volcaniques ("Hate Song", "Everybody Is Fucking Liar"), où Stringfellow n'en finit plus de se déchaîner ! Il finit même par descendre dans la fosse avec son pied de micro, accompagné de l'inénarable Jon Auer, pour interpréter un titre en fusion complète avec le public.
C'est sur l'éternellement étincelant "You're The Beautiful One" que le combo de Seattle clôture son set, qui aura durée deux bonnes heures.
Pour ce deuxième concert parisien en 2005, on regrettera quand même le côté un peu trop brouillon de l'ensemble de la prestation. Entre babysitting avec leur progéniture, anniversaire alcoolisé des amis, et choix à pile-ou-face des titres joués (?), les Posies jouent comme s'ils étaient entre potes à la maison, et c'est peut-être là que la soirée aura manqué d'aura, ne réussisant jamais tout à fait à transcender complètement le public. Mais l'on ne peut pas complètement reprocher à un groupe de rock d'être ... rock' n roll !
Bon 15/20 | par GirlfromMars |
Photos par moi-même.
Setlist :
Definite Door
Please Return It
Throwaway
I Guess You're Right
Sad to Be Aware
Precious Moments
Conversations
Matinée
Chainsmoking In The USA
Ontario
Dream All Day
Grant Hart
Flavor Of The Month
Solar Sister
-------------------------
Coming Right Along
Everybody Is A Fucking Liar
Apology
All in a Day's Work
??
Song #1
Hate Song
At Least For Now
You're The Beautiful One
Setlist :
Definite Door
Please Return It
Throwaway
I Guess You're Right
Sad to Be Aware
Precious Moments
Conversations
Matinée
Chainsmoking In The USA
Ontario
Dream All Day
Grant Hart
Flavor Of The Month
Solar Sister
-------------------------
Coming Right Along
Everybody Is A Fucking Liar
Apology
All in a Day's Work
??
Song #1
Hate Song
At Least For Now
You're The Beautiful One
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