The Posies
Frosting On The Beater |
Label :
Geffen |
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Si je vous dis 'Seattle', vous me répondez quoi ? ... Grunge ? Nirvana ? ... Et bien moi je vous réponds The Posies ! Ken Stringfellow et Jon Auer ont décidé un jour qu'ils ne se quitteraient plus et que contre vents et marées, ils feraient juste ce qu'ils aiment. Frosting On The Beater est le troisième album des Posies, produit par Don Fleming.
En 1993, la Terre entière semble avoir les yeux braqués sur Seattle, cette ville du fin fond des Etats Unis, industrielle et déprimante au possible, et le moindre groupe de rock qui peut revendiquer en être originaire devient en un rien de temps l'objet de toutes les attentions. The Posies ont beau n'avoir franchement que très peu d'affinités musicales avec le grunge, ils n'échappent pourtant pas à ce regain de curiosité navrante, d'autant qu'ils font partie de l'écurie Geffen. Alors il ne faut pas bien longtemps à la maison de disques pour dégoter LE titre des Posies que l'on va mitrailler sans pudeur sur les radios américaines tout d'abord, puis très vite en Europe et ailleurs.
Ce sera "Dream All Day" qui ouvre l'album, un morceau dans la plus pure tradition des Posies, accrocheur, efficace, aux guitares mélodiques et implacables. Mais la grossière erreur que je vous déconseille de commettre, ce serait d'en rester là, de ne pas aller voir plus loin. Car Frosting On The Beater regorge de perles pop-rock irrésistibles et diablement réjouissantes : "Solar Sister" est une bulle d'énergie excitante dont les riffs sublimes n'ont jamais cessé de faire frissonner mes capteurs sensitifs ; "Flavor of The Month" s'enchaîne impeccablement et poursuit sur sa lancée. The Posies ne sont pas des virtuoses de la 6 cordes, mais ils ont le chic pour coller là où il faut LE riff qu'on n'oublie plus. "Love Letter Boxes" me fait tomber amoureuse de la voix de Jon Auer (comme "20 Questions" un peu plus loin), tandis que "Definite Door" et "Burn Shine" scellent définitivement l'emprise du groupe sur ma pauvre petite personne. Et pourtant, on n'en est qu'à la moitié de l'album, mais The Posies m'a déjà entièrement conquise : je voudrais que ces rythmiques simples et percutantes, que ces guitares frénétiques mais jamais lassantes, ne s'arrêtent plus, j'en redemande encore et encore. "Earlier Than Expected" joue la carte de la patience avec réussite, avant que ne se déroulent les très pop "When Mute Tongue Can Speak" et "Lights Out" plus acoustique.
Certes, Frosting On The Beater baisse d'un cran en terme d'énergie et de cohérence sur le final, et s'achève sur des compos un peu moins abouties que celles égrénées sur les premiers 3/4 de l'album. Mais cela a assez peu d'importance. The Posies sont entrés dans mon quotidien par la grande porte, désormais ils n'en sortiront plus.
En 1993, la Terre entière semble avoir les yeux braqués sur Seattle, cette ville du fin fond des Etats Unis, industrielle et déprimante au possible, et le moindre groupe de rock qui peut revendiquer en être originaire devient en un rien de temps l'objet de toutes les attentions. The Posies ont beau n'avoir franchement que très peu d'affinités musicales avec le grunge, ils n'échappent pourtant pas à ce regain de curiosité navrante, d'autant qu'ils font partie de l'écurie Geffen. Alors il ne faut pas bien longtemps à la maison de disques pour dégoter LE titre des Posies que l'on va mitrailler sans pudeur sur les radios américaines tout d'abord, puis très vite en Europe et ailleurs.
Ce sera "Dream All Day" qui ouvre l'album, un morceau dans la plus pure tradition des Posies, accrocheur, efficace, aux guitares mélodiques et implacables. Mais la grossière erreur que je vous déconseille de commettre, ce serait d'en rester là, de ne pas aller voir plus loin. Car Frosting On The Beater regorge de perles pop-rock irrésistibles et diablement réjouissantes : "Solar Sister" est une bulle d'énergie excitante dont les riffs sublimes n'ont jamais cessé de faire frissonner mes capteurs sensitifs ; "Flavor of The Month" s'enchaîne impeccablement et poursuit sur sa lancée. The Posies ne sont pas des virtuoses de la 6 cordes, mais ils ont le chic pour coller là où il faut LE riff qu'on n'oublie plus. "Love Letter Boxes" me fait tomber amoureuse de la voix de Jon Auer (comme "20 Questions" un peu plus loin), tandis que "Definite Door" et "Burn Shine" scellent définitivement l'emprise du groupe sur ma pauvre petite personne. Et pourtant, on n'en est qu'à la moitié de l'album, mais The Posies m'a déjà entièrement conquise : je voudrais que ces rythmiques simples et percutantes, que ces guitares frénétiques mais jamais lassantes, ne s'arrêtent plus, j'en redemande encore et encore. "Earlier Than Expected" joue la carte de la patience avec réussite, avant que ne se déroulent les très pop "When Mute Tongue Can Speak" et "Lights Out" plus acoustique.
Certes, Frosting On The Beater baisse d'un cran en terme d'énergie et de cohérence sur le final, et s'achève sur des compos un peu moins abouties que celles égrénées sur les premiers 3/4 de l'album. Mais cela a assez peu d'importance. The Posies sont entrés dans mon quotidien par la grande porte, désormais ils n'en sortiront plus.
Très bon 16/20 | par GirlfromMars |
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