The Posies
Every Kind Of Light |
Label :
Rykodisc |
||||
Plus rien depuis 1998. Plus rien depuis Success, dernier véritable album du groupe en forme de bouclage de boucle, puisque le titre faisait explicitement référence au tout premier opus, Failure (1989). C'est dire si on n'y croyait plus !! ...
Mais il en aurait fallu bien davantage pour abattre les inépuisables Jon Auer et Ken Stringfellow ! Tous deux lancés dans des projets en solo (sous forme d'albums ou de productions pour d'obscurs groupes espagnols), les revoilà enfin réunis sur une nouvelle galette ... Seattle Sound Is Back !
Every Kind Of Light est un album d'amis, qui se retrouvent après une séparation de quelques années ; mais tout se passe comme si c'était hier. Rien n'a vraiment changé, on a juste un peu vieilli. Désormais pères de famille, les deux complices de toujours veulent simplement se faire plaisir, jouer ensemble comme il y a 20 ans, quand ils sortaient à peine du lycée et qu'ils trainaient dans les rues de Seattle, en se disant que ça serait peut-être sympa d'aller voir un peu plus loin.
Et comme pour sceller ces retrouvailles, Every Kind Of Light s'ouvre par un morceau au titre évocateur et amusé, "It's Great To Be Here Again !". Ca ronronne fièvreusement, le chant de Ken Stringfellow nous envoûte d'entrée de jeu, servi par une rythmique jazzy et une basse chaloupée. La fin du titre mêle poétiquement les voix de Auer et Stringfellow. Oui, c'est bon d'être là de nouveau !
Et puis nous voilà replongé dans le pur son Posiesien, avec ce second brûlot "Conversations", au refrain magique et diaboliquement enchanteur. Les Posies sont là, et bien là ! On se revoit il y a 10 ans, secouant de la tête sur les sublimes titres qui peuplaient Amazing Disgrace en 1995.
La batterie rugit, et elle nous catapulte vers "All In A Day's Work" et "I Guess You're Right", où les mélodiques guitares des Posies n'ont pas pris une ride, sonnant toujours avec cette étincelle venue d'on-ne-sait-où, ce riff imparable toujours placé au bon endroit, au bon moment.
Si l'on émettra quelques réserves sur "Anything & Everything" un peu faiblard, "Second Time Around" remettra les pendules à l'heure sans ménagement, déglutinant un son puissant qu'on se prend en pleine tête, un revers de guitares abrasives et saignantes.
"Last Crawl" et "Could He Treat You Better ?" rappellent davantage les albums solos de Stringfellow, avec ces influences bluesy et jazzy, ce jeu de guitare plus étiré et posé, bercé par un chant lassif et tout en séduction.
<<One Day / You're Gone Die / Someone Will Ask You / Who Did You Love ?>>
Après un détour par la pop sautillante de "Love Comes", on repart plein pot au rythme du furieux "I Finally Found A Jungle I Like !" : titre tout aussi superbe que cette compo gonflée aux emphétamines, chauffée à blanc, et emmenée par des arpèges à la 6 cordes démentiels !
Le tout se conclut par 2 morceaux nettement plus apaisés, le vrai bémol de l'album ; car excités que nous étions par ce "I Finally Found A Jungle I Like !", on aurait aimé poursuivre sur la lancée ...
Alors oui, je suis incapable d'être impartiale concernant les Posies, leur vouant un respect immodéré.
Oui, je vais encore vous dire que c'est là un très bel album, qu'il faut l'écouter, qu'il faut aller les voir en concert, qu'il faut respirer ce son, bondir sur ces rythmiques jubilatoires, s'exciter sur ces riffs de guitares excitants au possible ...
Oui, oui, et re oui ! Et tant pis pour ceux qui ne m'écouteront pas.
Parce que les Posies signent là leur meilleur album depuis le parfait Amazing Disgrace en 1995. Que c'était il y a 10 ans déjà. Et qu'en 2005, ce Every Kind Of Light est largement au dessus du lot. Et même que certains feraient pas mal d'en tirer quelques leçons ...
Mais il en aurait fallu bien davantage pour abattre les inépuisables Jon Auer et Ken Stringfellow ! Tous deux lancés dans des projets en solo (sous forme d'albums ou de productions pour d'obscurs groupes espagnols), les revoilà enfin réunis sur une nouvelle galette ... Seattle Sound Is Back !
Every Kind Of Light est un album d'amis, qui se retrouvent après une séparation de quelques années ; mais tout se passe comme si c'était hier. Rien n'a vraiment changé, on a juste un peu vieilli. Désormais pères de famille, les deux complices de toujours veulent simplement se faire plaisir, jouer ensemble comme il y a 20 ans, quand ils sortaient à peine du lycée et qu'ils trainaient dans les rues de Seattle, en se disant que ça serait peut-être sympa d'aller voir un peu plus loin.
Et comme pour sceller ces retrouvailles, Every Kind Of Light s'ouvre par un morceau au titre évocateur et amusé, "It's Great To Be Here Again !". Ca ronronne fièvreusement, le chant de Ken Stringfellow nous envoûte d'entrée de jeu, servi par une rythmique jazzy et une basse chaloupée. La fin du titre mêle poétiquement les voix de Auer et Stringfellow. Oui, c'est bon d'être là de nouveau !
Et puis nous voilà replongé dans le pur son Posiesien, avec ce second brûlot "Conversations", au refrain magique et diaboliquement enchanteur. Les Posies sont là, et bien là ! On se revoit il y a 10 ans, secouant de la tête sur les sublimes titres qui peuplaient Amazing Disgrace en 1995.
La batterie rugit, et elle nous catapulte vers "All In A Day's Work" et "I Guess You're Right", où les mélodiques guitares des Posies n'ont pas pris une ride, sonnant toujours avec cette étincelle venue d'on-ne-sait-où, ce riff imparable toujours placé au bon endroit, au bon moment.
Si l'on émettra quelques réserves sur "Anything & Everything" un peu faiblard, "Second Time Around" remettra les pendules à l'heure sans ménagement, déglutinant un son puissant qu'on se prend en pleine tête, un revers de guitares abrasives et saignantes.
"Last Crawl" et "Could He Treat You Better ?" rappellent davantage les albums solos de Stringfellow, avec ces influences bluesy et jazzy, ce jeu de guitare plus étiré et posé, bercé par un chant lassif et tout en séduction.
<<One Day / You're Gone Die / Someone Will Ask You / Who Did You Love ?>>
Après un détour par la pop sautillante de "Love Comes", on repart plein pot au rythme du furieux "I Finally Found A Jungle I Like !" : titre tout aussi superbe que cette compo gonflée aux emphétamines, chauffée à blanc, et emmenée par des arpèges à la 6 cordes démentiels !
Le tout se conclut par 2 morceaux nettement plus apaisés, le vrai bémol de l'album ; car excités que nous étions par ce "I Finally Found A Jungle I Like !", on aurait aimé poursuivre sur la lancée ...
Alors oui, je suis incapable d'être impartiale concernant les Posies, leur vouant un respect immodéré.
Oui, je vais encore vous dire que c'est là un très bel album, qu'il faut l'écouter, qu'il faut aller les voir en concert, qu'il faut respirer ce son, bondir sur ces rythmiques jubilatoires, s'exciter sur ces riffs de guitares excitants au possible ...
Oui, oui, et re oui ! Et tant pis pour ceux qui ne m'écouteront pas.
Parce que les Posies signent là leur meilleur album depuis le parfait Amazing Disgrace en 1995. Que c'était il y a 10 ans déjà. Et qu'en 2005, ce Every Kind Of Light est largement au dessus du lot. Et même que certains feraient pas mal d'en tirer quelques leçons ...
Parfait 17/20 | par GirlfromMars |
Posté le 13 septembre 2005 à 22 h 54 |
Attention talent !
Des morceaux étincelants, des rythmes tantôt hypnotiques, tantôt foudroyants, des mélodies à couper le souffle, le tout sans temps mort, ce disque c'est du pur plaisir ! Chaque morceau apporte sa propre lumière et ils font tous mouche. Ce disque donne la pèche, de la pure énergie positive.
Bien sûr, y'en a bien un ou deux qui vont vous dire que c'est encore un disque de pop énergique comme tant d'autres, ça c'est le problème des Posies : ils sont a priori sous-estimés parce qu'ils ont eu le malheur de vendre plein de disques il y a 10 ans. Qu'importe, cet album est une merveille, alors ne boudez pas votre plaisir ! ... Ca nous change des groupes qui veulent absolument intellectualiser leur musique.
Des morceaux étincelants, des rythmes tantôt hypnotiques, tantôt foudroyants, des mélodies à couper le souffle, le tout sans temps mort, ce disque c'est du pur plaisir ! Chaque morceau apporte sa propre lumière et ils font tous mouche. Ce disque donne la pèche, de la pure énergie positive.
Bien sûr, y'en a bien un ou deux qui vont vous dire que c'est encore un disque de pop énergique comme tant d'autres, ça c'est le problème des Posies : ils sont a priori sous-estimés parce qu'ils ont eu le malheur de vendre plein de disques il y a 10 ans. Qu'importe, cet album est une merveille, alors ne boudez pas votre plaisir ! ... Ca nous change des groupes qui veulent absolument intellectualiser leur musique.
Excellent ! 18/20
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