The Magnetic Fields
Distortion |
Label :
Nonesuch |
||||
J'avoue je ne connaissais ce groupe ni d'Adam ni d'Eve avant la venue de cet album.
Et oh la bonne surprise que voilà en ce début d'année!
Effectivement le titre choisi pour ce disque est pour le moins approprié.
De la distortion présentement pour le coup, il y en a foison.
The Magnetic Fields use ici d'un procédé qui se rappelle à notre bon souvenir.
Franchement, comment ne pas penser cinq minutes à Jesus and Mary Chain à l'écoute de ces titres qui mêlent mélodies sucrées et guitares abrasives en arrière-fond.
Une recette qui rappelle fortement Psychocandy, comme ce "Too Drunk To Dream" sous influence !
Ou bien l'exellent "California Girls", bonbon acidulé néo 60's noyé dans un wall of sound irrésistible.
Etrange album, qui ballade l'auditeur du début à la fin sans réellement prendre parti, où tour à tour la voix de Stephin Merritt, se fait crooner à la Scott Walker "Ill Dream Alone", ou faussement innocente, voir proto shoegaze par moment.
Mine de rien on a affaire là un disque assez dense, aux points de repère flou, qui ballade pas mal l'auditeur tout du long mais qui au final reste très cohérent.
Chaque écoute se révèle plus riche que la précédente.
Possédant parfois de longues plages calmes et envoutantes et à d'autres moments libérant une énergie bruitiste, cet album à pour dénominateur commun un beau travail fait sur les guitares.
Véritable fil d'ariane, cette façon spectaculaire d'enrober chaque titre d'un coulis de fuzz et de disto est sans conteste ce qui fait le charme de ce disque.
Une leçon du passé remis intelligemment au goût du jour.
À écouter sans tarder !
Et oh la bonne surprise que voilà en ce début d'année!
Effectivement le titre choisi pour ce disque est pour le moins approprié.
De la distortion présentement pour le coup, il y en a foison.
The Magnetic Fields use ici d'un procédé qui se rappelle à notre bon souvenir.
Franchement, comment ne pas penser cinq minutes à Jesus and Mary Chain à l'écoute de ces titres qui mêlent mélodies sucrées et guitares abrasives en arrière-fond.
Une recette qui rappelle fortement Psychocandy, comme ce "Too Drunk To Dream" sous influence !
Ou bien l'exellent "California Girls", bonbon acidulé néo 60's noyé dans un wall of sound irrésistible.
Etrange album, qui ballade l'auditeur du début à la fin sans réellement prendre parti, où tour à tour la voix de Stephin Merritt, se fait crooner à la Scott Walker "Ill Dream Alone", ou faussement innocente, voir proto shoegaze par moment.
Mine de rien on a affaire là un disque assez dense, aux points de repère flou, qui ballade pas mal l'auditeur tout du long mais qui au final reste très cohérent.
Chaque écoute se révèle plus riche que la précédente.
Possédant parfois de longues plages calmes et envoutantes et à d'autres moments libérant une énergie bruitiste, cet album à pour dénominateur commun un beau travail fait sur les guitares.
Véritable fil d'ariane, cette façon spectaculaire d'enrober chaque titre d'un coulis de fuzz et de disto est sans conteste ce qui fait le charme de ce disque.
Une leçon du passé remis intelligemment au goût du jour.
À écouter sans tarder !
Très bon 16/20 | par Lolipop |
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