Tom Waits
Mule Variations |
Label :
Anti |
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Album noir... noir à l'image de la pochette, noir à l'image de la voix de Tom Waits. Cet album est une perle noire.
Sur la pochette, il nous tire sa révérence, pour mieux nous laisser affronter son univers glauque et terrorisant.
Il signe le retour d'un Tom Waits impérial dans sa classe de charretier ayant ses élégances: il y a la voix, pilonnée par l'alcool, par le tabac par les drogues... mais jamais écrasée par la vie. Et c'est tout un être avec sa fierté de l'homme de voyage, toujours sur le qui-vive, qui se dresse et nous chante ses brèves de comptoir.
Il nous dit qu'au Japon il est 'big' et Les Claypool ne peut qu'acquiescer à grand coup de basse cauchemardesque, il nous raconte l'histoire de "Georgia Lee": pauv' bonne femme apparemment vu l'atrocité du morceau, nous joue du blues comme Nick Cave joue du gospel ; "Get Behind The Mule" est prenante tant par son atmosphère que par le jeu vicieusement déstructuré de Marc Ribot à la guitare, ambiance que l'on retrouve dans un morceau comme "Chocolate Jesus". "What's He Building" et son spoken word est magique, et nous rappelle que Tom Waits et William Burroughs ont collaboré sur "Black Rider"...
Oui Tom Waits nous sort une merveille d'album, plus noir et plus triste que jamais, mais avec cette intimité, cette chaleur qui nous vient de ses tripes et qui nous dit 'Well, you see... life goes on'.
Un album dur mais merveilleux.
Sur la pochette, il nous tire sa révérence, pour mieux nous laisser affronter son univers glauque et terrorisant.
Il signe le retour d'un Tom Waits impérial dans sa classe de charretier ayant ses élégances: il y a la voix, pilonnée par l'alcool, par le tabac par les drogues... mais jamais écrasée par la vie. Et c'est tout un être avec sa fierté de l'homme de voyage, toujours sur le qui-vive, qui se dresse et nous chante ses brèves de comptoir.
Il nous dit qu'au Japon il est 'big' et Les Claypool ne peut qu'acquiescer à grand coup de basse cauchemardesque, il nous raconte l'histoire de "Georgia Lee": pauv' bonne femme apparemment vu l'atrocité du morceau, nous joue du blues comme Nick Cave joue du gospel ; "Get Behind The Mule" est prenante tant par son atmosphère que par le jeu vicieusement déstructuré de Marc Ribot à la guitare, ambiance que l'on retrouve dans un morceau comme "Chocolate Jesus". "What's He Building" et son spoken word est magique, et nous rappelle que Tom Waits et William Burroughs ont collaboré sur "Black Rider"...
Oui Tom Waits nous sort une merveille d'album, plus noir et plus triste que jamais, mais avec cette intimité, cette chaleur qui nous vient de ses tripes et qui nous dit 'Well, you see... life goes on'.
Un album dur mais merveilleux.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Lolive |
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