Marissa Nadler
Ballads Of Living And Dying |
Label :
Eclipse |
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Sors de ce corps Hope Sandoval ! Voilà, la chronique pourrait s'arrêter là tant l'impression laissée par ce premier album de Marissa Nadler est ainsi résumée. Toutefois, ne nous cantonnons pas à des rapprochements certes plaisants à l'oreille, mais tout de même parfois un peu incertains.
Car d'aucuns auraient dit "Sors de ce corps Vashti Bunyan !" et ils n'auraient pas complètement eu tort. Il faut dire que si le timbre aérien de Marissa "j'ai trop écouté Mazzy Star" Nadler est définitivement à raprocher de la miss Hope, elle a en revanche enlevé le chapeau de cowboy et préfère la harpe à l'harmonica. De même comme Vashti ses paroles semblent tout droit sorties d'un livre, mais pas d'un conte pour enfants. Elle y préfère les attentes éplorées de son cher et tendre qui revient dans un coffre en cèdre ("Box Of Cedar") et les oraisons funèbres en l'honneur de Virginia Woolf ("Virginia").
Vous l'aurez compris, Marissa n'est pas une rigolotte et si l'on pouvait trouver chez Hope Sandoval un côté un peu lascif, ici c'est la froideur du marbre et les relans du passé qu'exhale l'album.
Il n'est d'ailleurs qu'à regarder regarder l'artwork pour comprendre que notre chère interprète vit davantage au pays d'Emilie Brontoë que dans l'Amérique bushienne.
Si vous avez le moral, mais pas trop, que vous aimez votre siècle, mais pas trop, et que vous aimez les vocalistes à cheveux longs, mais pas Devendra Banhart, laissez une chance à cet album ensorcelant. C'est mou, mais qu'est ce que c'est bon.
Car d'aucuns auraient dit "Sors de ce corps Vashti Bunyan !" et ils n'auraient pas complètement eu tort. Il faut dire que si le timbre aérien de Marissa "j'ai trop écouté Mazzy Star" Nadler est définitivement à raprocher de la miss Hope, elle a en revanche enlevé le chapeau de cowboy et préfère la harpe à l'harmonica. De même comme Vashti ses paroles semblent tout droit sorties d'un livre, mais pas d'un conte pour enfants. Elle y préfère les attentes éplorées de son cher et tendre qui revient dans un coffre en cèdre ("Box Of Cedar") et les oraisons funèbres en l'honneur de Virginia Woolf ("Virginia").
Vous l'aurez compris, Marissa n'est pas une rigolotte et si l'on pouvait trouver chez Hope Sandoval un côté un peu lascif, ici c'est la froideur du marbre et les relans du passé qu'exhale l'album.
Il n'est d'ailleurs qu'à regarder regarder l'artwork pour comprendre que notre chère interprète vit davantage au pays d'Emilie Brontoë que dans l'Amérique bushienne.
Si vous avez le moral, mais pas trop, que vous aimez votre siècle, mais pas trop, et que vous aimez les vocalistes à cheveux longs, mais pas Devendra Banhart, laissez une chance à cet album ensorcelant. C'est mou, mais qu'est ce que c'est bon.
Parfait 17/20 | par Hyacinthe |
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