The Bellrays
Let It Blast |
Label :
Vital Gesture |
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Les Bellrays définissent leur musique par cette formule : "maximum rock and soul !". Sans doute une façon d'affirmer leur volonté de revenir aux racines sixties de la musique américaine, considérée comme une forme d'art essentiellement populaire, pour en tirer toute la sève et l'énergie qu'elle peut receler. En ce qui concerne l'aspect rock, une guitare au son saturé est soutenue par une rythmique qui s'emballe volontiers, ce qui rappelle des précurseurs du punk comme MC 5 ou encore les Who. Quant au côté soul, il est apporté par la voix extraordinaire de Lisa Kekaula, qui fait irrésistiblement penser à Tina Turner. Le mélange des deux aboutit finalement à une espèce de rythm'n blues volcanique, aux éruptions aussi fréquentes que spectaculaires.
Malgré ces références, la démarche n'est rien moins que passéiste. Le slogan "Future Now !" est scandé dès le début de l'album. Les Bellrays s'affirment donc comme des révolutionnaires, se démarquant soigneusement de toute tendance revival à connotation réac. Ils indiquent d'ailleurs dans leur pochette: "this is the punk-soul revolution". De fait , leur musique évoque souvent une jungle urbaine peuplée de panthères noires ou blanches, celle d'une Amérique où des minorités luttaient âprement pour leurs droits et leur dignité. Le son cru et le propos véhément sont en tout cas les marques d'une attitude radicale, hostile aux standards commerciaux. Lu aussi dans la pochette : "Produced, arranged, designed and paid for by The Bellrays, without any help from your sorry ass !!!".
Le ton est donné avec "Changing Colors" et "Cold Man Night", où Lisa Kekaula montre l'étendue de son talent. Après l'accalmie de "Today Was", avis de tempête avec le terrible "Kill The Messenger", succession de bourrasques métalliques. Beaucoup plus punk que soul... Contrairement au superbe "Blue Cirque", avec une guitare tout en finesse et une voix très sensuelle. Mais la rage revient en force avec "Testify", et surtout les quatre chansons suivantes qui sont enchaînées sans répit ni transition. Ce passage est très représentatif de l'énergie incroyable que le groupe peut dégager en live. Véritable tornade sonore qui accompagne une voix explosive, il correspond fort bien au titre de l'album... Difficile de s'en remettre, mais il ne faut pas pour autant négliger les derniers morceaux, notamment l'excellent "Black Honey".
Voilà donc un groupe sincère et fougueux qui peut légitimement poursuivre l'ambition de redonner un supplément d'âme au rock et au punk. Au fait, est-il nécessaire de préciser qu'il ne faut pas rater l'occasion de le voir sur scène ?
Malgré ces références, la démarche n'est rien moins que passéiste. Le slogan "Future Now !" est scandé dès le début de l'album. Les Bellrays s'affirment donc comme des révolutionnaires, se démarquant soigneusement de toute tendance revival à connotation réac. Ils indiquent d'ailleurs dans leur pochette: "this is the punk-soul revolution". De fait , leur musique évoque souvent une jungle urbaine peuplée de panthères noires ou blanches, celle d'une Amérique où des minorités luttaient âprement pour leurs droits et leur dignité. Le son cru et le propos véhément sont en tout cas les marques d'une attitude radicale, hostile aux standards commerciaux. Lu aussi dans la pochette : "Produced, arranged, designed and paid for by The Bellrays, without any help from your sorry ass !!!".
Le ton est donné avec "Changing Colors" et "Cold Man Night", où Lisa Kekaula montre l'étendue de son talent. Après l'accalmie de "Today Was", avis de tempête avec le terrible "Kill The Messenger", succession de bourrasques métalliques. Beaucoup plus punk que soul... Contrairement au superbe "Blue Cirque", avec une guitare tout en finesse et une voix très sensuelle. Mais la rage revient en force avec "Testify", et surtout les quatre chansons suivantes qui sont enchaînées sans répit ni transition. Ce passage est très représentatif de l'énergie incroyable que le groupe peut dégager en live. Véritable tornade sonore qui accompagne une voix explosive, il correspond fort bien au titre de l'album... Difficile de s'en remettre, mais il ne faut pas pour autant négliger les derniers morceaux, notamment l'excellent "Black Honey".
Voilà donc un groupe sincère et fougueux qui peut légitimement poursuivre l'ambition de redonner un supplément d'âme au rock et au punk. Au fait, est-il nécessaire de préciser qu'il ne faut pas rater l'occasion de le voir sur scène ?
Parfait 17/20 | par Oddie |
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